RABAT :
Des dizaines de milliers de marocain-es ont bravé tous les obstacles pour marcher contre le despotisme makhzanien, dénoncer la répression, rendre hommage aux martyrs en général et à Kamal Amari en particulier, Kamal assassiné lâchement à Safi.
Des dizaines de milliers de marocain-es ont bravé tous les obstacles pour marcher contre le despotisme makhzanien, dénoncer la répression, rendre hommage aux martyrs en général et à Kamal Amari en particulier, Kamal assassiné lâchement à Safi.
Ils n'ont pas besoin des "appels" des moyens audiovisuels de l'Etat, ni de la pression des milliers de moukadmines ni des organes des partis parlementaires et des autres relais "indépendants», ni d'une dose de la potion du chauvinisme...pour descendre en dizaines de milliers. Tout ce "beau monde" se mobilise contre les sit in et les marches du mouvement 20 février. Tout ce "beau monde" applaudit les "exploits" des forces répressives.
Les dizaines des milliers de marocain-es, qui bravent aujourd'hui les obstacles au risque de leurs vies, tout ce peuple est mobilisé par une seule chose:
UNE CAUSE JUSTE, UNE CAUSE LÉGITIME qu'on peut résumer ainsi: la volonté de balayer la pourriture, bâtir un nouveau Maroc.
UNE CAUSE JUSTE, UNE CAUSE LÉGITIME qu'on peut résumer ainsi: la volonté de balayer la pourriture, bâtir un nouveau Maroc.
Bravo le COMITÉ NATIONAL D'APPUI AU MOUVEMENT DE
20 FÉVRIER (CNAM 20 février)
qui est à l'origine de cette marche!
VIVE LE MOUVEMENT DE 20 FÉVRIER!
VIVE LA JEUNESSE MAROCAINE!
Pas de répit pour les combattant-es de la LIBERTÉ, DE LA DIGNITÉ et de LA DÉMOCRATIE. LE COMBAT CONTRE LE DESPOTISME CONTINUE!
Le peuple veut le changement
Mohammedia:
le 5 juin 2011, et malgré le quadrillage de la ville par les divers corps de répression, la marche populaire de la liberté, de la dignité et de la démocratier, a démarré (contrairement aux prévisions de l'appareil répressif) des deux bidonvilles Al Bradaâ et Al Massira, a parcouru presque 5 km pour prendre fin à la place d'AL KARAMA. Ce fut un grand succès (voir quelques photos )
le 5 juin 2011, et malgré le quadrillage de la ville par les divers corps de répression, la marche populaire de la liberté, de la dignité et de la démocratier, a démarré (contrairement aux prévisions de l'appareil répressif) des deux bidonvilles Al Bradaâ et Al Massira, a parcouru presque 5 km pour prendre fin à la place d'AL KARAMA. Ce fut un grand succès (voir quelques photos )
VIVE LE MOUVEMENT Du 20 FÉVRIER
VIVE LA SOLIDARITÉ NATIONALE ET INTERNATIONALE!
QUE LE COMBAT POUR UN NOUVEAU MAROC CONTINUE!
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http://www.casimages.com/codes_ano.php?img=110606104048948306.jpg&nsa=nsa19&module=
Lhttp://lci.tf1.fr/filnews/monde/grandes-manifestations-a-rabat-et-casablanca-pas-de-repression-6518208.htm
Grandes manifestations à Rabat et Casablanca, pas de répression
De nouvelles manifestations antigouvernementales ont eu lieu dimanche au Maroc, à Rabat et Casablanca, et la police ne les a pas dispersées violemment contrairement aux précédentes. Le mouvement a semblé prendre de l'ampleur, quelque 60 000 personnes ayant défilé à Casablanca selon les organisateurs, et 10 000 à Rabat.
La police antiémeutes a été discrète, tandis qu'elle avait arrêté et frappé de nombreux manifestants ces dernières semaines.
"Ils ont fait les choses tactiquement et intelligemment, pour ne pas réveiller la colère contenue qu'a suscité la répression policière lors des précédentes manifestations", a dit Mounaim Ouihi, l'un des organisateurs.
"Ils ont fait les choses tactiquement et intelligemment, pour ne pas réveiller la colère contenue qu'a suscité la répression policière lors des précédentes manifestations", a dit Mounaim Ouihi, l'un des organisateurs.
Lhttp://lci.tf1.fr/filnews/monde/grandes-manifestations-a-rabat-et-casablanca-pas-de-repression-6518208.htm
Hier à Paris : Rassemblement pour dénoncer la "répression" des manifestations au Maroc
PUBLIE LE : 6/6/2011
Un rassemblement s’est tenu hier à Paris pour dénoncer la "répression" des marches pacifiques au Maroc et exiger des réformes politiques dont notamment une nouvelle Constitution "émanant de la volonté du peuple". Répondant à l’appel du Mouvement du 20 Février, les manifestants brandissaient, pour la plupart, des photos de militants violentés par les forces de l’ordre lors des manifestations des 22 et 29 mai dernier dans plusieurs villes marocaines.
Sur le parvis des Droits de l’homme, place Trocadéro, ils scandaient des mots d’ordre hostile à la Monarchie. "Maghzen assassin", "Assez de misère, assez de répression, liberté et démocratie pour le peuple marocain" et "libérez les prisonniers politiques au Maroc", criaient les manifestants, auxquels se sont joints des représentants d’associations des droits de l’homme françaises. Sur les pancartes que les manifestants brandissaient, on pouvait notamment lire "Nos disparus où sont-ils ?" et "Pour la dignité du peuple marocain". Pour Aouatef, militante à Paris du Mouvement du 20 Février, les revendications "n’ont pas changé et consistent notamment à exiger essentiellement une monarchie parlementaire avec un Etat de droit, une séparation des pouvoirs et une véritable justice sociale pour le peuple marocain". Les manifestants ont par la suite marché vers le siège de l’ambassade du Maroc à Paris, situé à 500 mètres du premier lieu de rassemblement. Sur place, ils ont tenu un sit-in durant lequel une militante du Mouvement du 20 Février a lu une déclaration dans laquelle elle a fustigé la "répression féroce et systématique qui s’est abattue sur les manifestations pacifiques du Mouvement les 22 et 29 mai dernier dans plusieurs villes et villages du Maroc". "Le pouvoir marocain a montré son incapacité organique à répondre autrement que par la force, la violence, le mépris et la répression aux revendications de la jeunesse et, au-delà, aux aspirations de tout un peuple à la liberté, la dignité, la justice sociale et à la démocratie", a-t-elle dit. L’oratrice s’est interrogée comment donner foi et crédibilité au discours officiel de l’Etat marocain qui "fait grand étalage de son soi-disant “processus de réformes”, alors que la répression s’abat de manière violente, sauvage et systématiques sur le Mouvement du 20 Février, faisant des centaines de blessés et un mort".
Les manifestants ont, auparavant, observé une minute de silence à la mémoire de Kamal Ammari, présenté comme un "autre martyr de cette répression".
Selon les organisateurs de la manifestation, il serait décédé suite aux "coups de matraques des forces de la répression à Safi", lors d’une marche pacifique. "Les forces de l’ordre ont également procédé, lors de ces manifestations au Maroc, à des arrestations et même à des enlèvements dans les rangs des syndicalistes, des militants des droits de l’homme, des acteurs associatifs et des opposants", au pouvoir en place", a indiqué un coordinateur du Mouvement du 20 Février à Paris/Il de France, Mohamed Jait. Ce mouvement, né dans le sillage des manifestations organisées le 20 février 2011 dans de nombreuses villes du Maroc, est soutenu, en France, par une trentaine d’associations de droits de l’homme et de partis politiques.
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