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mardi 26 octobre 2010

Maroc : Grave entrave à la liberté de la presse !

Par Diaspora sahraui, 26/10/ 2010
Des journalistes espagnols empêchés d'aller au Sahara Occidental
Le blocage pour l'étouffement du camp de la protestation dans les territoires occupés du Sahara Occidental continue. Les autorités marocaines empêchent les étrangers d'accéder au territoire.
Hier, la ligne aérienne maocaine Royal Air Maroc (RAM) a empêché sept journalistes de cinq médias espagnols d'embarquer dans le vol d'El Aaiún (Sahara Occidental) pour lequel ils avaient acheté des billets afin de couvrir la mort d'un mineur sahraoui tué par la police marocaine. La RAM a annulé sans donner aucune explication les billets de six journalistes pour le vol AT0483 entre Casablanca et El Aaiún et a empêché l'autre, dont le billet n'avait pas été annulé, d'embarquer dans l'avion.
Les correspondants accrédités à Rabat de TVE et TV3, du journal El Mundo et de l'Agence EFE, après leur arrivée à l'aéroport de Casablanca se sont trouvés avec le fait que leurs billets avaient été annulés l'après-midi et que la ligne aérienne ne leur donnait pas la possibilité de rejoindre El Aaiún jusqu'au vendredi prochain. Après avoir réclamé dans le bureau de la RAM de l'aérodrome on les a dit seulement que "quelqu'un avait annulé les réservations", sans donner aucun détail à ce sujet.
En attendant, le correspondant de la Cadena SER, dont le billet n'avait pas été annulé, a pu accéder à la salle d'embarquement, où, comme il a raconté, les forces de sécurité lui ont retiré la carte d'embarquement et le personnel de la RAM lui a empêché d'accéder à l'avion sans elle.
http://diasporasaharaui.blogspot.com/2010/10/des-journalistes-espagnols-empeches.html

1 commentaire:

  1. Vous parlez des journalistes espagnoles voulant se rendre a layoune mais vous avez omis bien sur volontairement et comme de coutume de parlez de ce qui se passe à mellila où Un Black-out total est imposé sur ces évènements par les autorités espagnoles au moment où les médias locaux recourent toujours à la désinformation à ce sujet.

    Dimanche, la police espagnole a interdit la journaliste marocaine Fatima Zahra Jdili de "Med Radio" d'accéder à la ville de Melillia occupée, et lui a signifié qu'elle était "persona non grata" dans les deux villes occupées de Sebta et Melillia.

    En dénonçant ce "comportement répressif" dans un communiqué, publié dimanche, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a indiqué que l'interdiction d'accès à cette journaliste s'inscrit dans le cadre des tentatives de désinformation et de black-out sur les événements sociaux à Mélillia occupée et se trouve aux antipodes des slogans dont se gargarise le gouvernement espagnol, tels le respect des droits de l'Homme, de la liberté de la presse et de la démocratie.

    Le SNPM a appelé les organisations internationales de défense de la liberté de la presse à exercer des pressions sur les autorités espagnoles pour les amener à reconnaître le droit des journalistes marocains à accomplir leur mission dans les villes occupées de Sebta et Melillia.

    La situation sociale dans ces quartiers dits "marginaux", habités par des Marocains, demeure explosive d'autant plus que la réunion entre les représentants des habitants et le délégué du gouvernement central, Gregorio Escobar, tenue vendredi, n'a abouti à aucun résultat tangible et "aucune mesure concrète" n'a été prise pour répondre aux revendications sociales des habitants.

    Plusieurs familles n'ont aucune source de revenu et la majorité des habitants sont au chômage. Leur exclusion d'un programme d'embauche de plus de 1.300 personnes a été la goutte qui a fait déborder le vase.

    Les affrontements entre la police espagnole et des jeunes de Melillia avaient débuté mardi dans certaines zones de la ville occupée avant de s'étendre à d'autres quartiers. Un jeune de 16 ans a été tué par balles tirés par des policiers espagnols, selon des médias locaux.

    Plus d'une vingtaine de personnes ont été arrêtées, dont des mineurs, suite à ces incidents sans précédent dans la ville depuis des années.

    Pour rétablir un semblant de calme, les forces de l'ordre ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants, qui ont réagi en dressant des barricades et en incendiant des véhicules, des pneus et des bennes à ordures.

    Les habitants, déjà échaudés dans le passé par des promesses non tenues surtout de la part de politiciens de la place qui ne les courtisent que le temps des élections pour s'assurer leur vote, avaient affirmé qu'ils vont maintenir le mouvement de colère jusqu'à la satisfaction de leurs revendications sociales.je serai bien curieux de savoir votre opinion si toutefois ce commentaire est publié

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