Par Ali Fkir, 17/5/ 2010
La militante Zahra Boudkour n'a pas besoin de "chioukhs", de" m'kadmines" et d'autres rabatteurs pour être accueillie à Zagora, sa ville natale, en véritable héroïne. Son engagement pratique dans la lutte des classes, ses idées, ses convictions, sa sincérité révolutionnaire sont largement suffisants pour drainer la foule...Le drapeau rouge, le marxisme léninisme, le communisme ne font peur qu'aux bourgeois, qu'aux grands propriétaires, qu'aux despotes, qu'aux néo-makhzaniens et autres défaitistes.
Ils sont nombreux à grincer les dents, à trembler de colère devant ce spectacle prometteur; aux frontières avec d'un côté le Sahara occidental et de l'autre l'Algérie, à des centaines de km de Rabat, la capitale, loin des salons des palaces où les "intellectuelles" bourgeoises, tout en sirotant les boissons fraîches, "discutent des droits de la femme" (à l'exception des droits des travailleuses, des paysannes, et à l'exceptions des droits des sans logements des quartiers populaires de Casablanca, de Fès...), à Zagora les humbles femmes accueillent Zahra avec les youyous tout en scandant des slogans engagés, et cela malgré les intimidations et les menaces des "forces de sécurité".

Cela fait plaisir et donne de l'espoir.
RépondreSupprimerGrand respect et admiration!
Félicitations! (d'Algérie)
Bravo Zagora, félicitation au jeune militante
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