Par Ayad Ahram, Secrétaire général de l’ASDHOM, 15/4/2010
L’ACAT-France a sollicité l’ASDHOM pour interpeller M. Eric Besson, ministre de l’Immigration, et M. Michel Gaudin, préfet de Paris, en faveur du citoyen tunisien Bilel Beldi, menacé d’expulsion et qui risque de tomber sous le coup de la loi antiterroriste en Tunisie.
________________________________________
De : ayadahram [mailto:ayadahram@orange.fr]
Envoyé : jeudi 15 avril 2010 12:12
À : 'eric.besson@iminidco.gouv.fr'
Objet : Demande de régularisation de M. Bilel Beldi
Monsieur Eric BESSON
Ministre de l’Immigration
Monsieur le Ministre,
A la suite d’informations communiquées par l’ACAT-France, l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM, basée en France) souhaite vous exprimer sa préoccupation concernant la situation de Bilel Beldi, citoyen tunisien arrêté à Paris le 8 avril 2010 et placé au centre de rétention de Vincennes pour absence de titre de séjour. Il vient de déposer une demande d’asile auprès de l’OFPRA qui rendra sa décision dans quelques jours.
En cas de décision négative de l’OFPRA et de reconduite vers la Tunisie, M. Beldi risque d’être soumis à la torture car il y est actuellement poursuivi sur le fondement de la loi anti-terroriste de 2003, une loi qui s’illustre par les violations flagrantes et quasi systématiques des droits fondamentaux auxquelles son application donne lieu.
Ainsi, la grande majorité des Tunisiens arrêtés sur le fondement de la loi de 2003 sont victimes de torture ou de traitements cruels, inhumains ou dégradants, généralement pendant la période de garde à vue mais aussi parfois pendant la période d’incarcération.
M. Beldi a déjà été victime de torture et de mauvais traitements en Tunisie, dans les locaux du ministère de l’Intérieur, suite à une première arrestation, le 14 février 2003.
Après sa libération suite à une seconde condamnation, en 2007, M. Beldi a été soumis au harcèlement constant de la police, ce qui l’a poussé à fuir son pays pour se réfugier en Europe.
Au vu de ces circonstances et si la décision de l’OFPRA s’avérait négative, je vous demande de :
- ne pas permettre la reconduite M. Beldi vers la Tunisie où il risque d’être soumis à la torture ;
- permettre à M. Beldi de demeurer sur le territoire français.
Dans l’attente de votre décision, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma respectueuse considération.
Paris, le 15 avril 2010
Pour le bureau exécutif de l’ASDHOM,
Le secrétaire général
Ayad Ahram
La même lettre a été adressée au préfet de Paris
(courriel.prefecturepoliceparis@interieur.gouv.fr).
Vous pouvez faire de même pour apporter votre soutien à Bilel Beldi.
M.Beldi ne doit pas retourner en Tunisie,
RépondreSupprimeraider le c'est un humain pas un animal la torture na rien d'humain.
Se qui n'est pas préciser s'est que M.Beldi va être père d'un enfants de mère Francaise,comment peut-ont enlever un père a son enfants a venir?????
la France est un pays qui n'accepte pas la torture alors ne le laisser pas repartir aider le.