C’était hier, deux heures après la rupture du jeûne, et je suis allé me promener près de l’école almoravide. J’ai vu une voiture de la police marocaine et j’ai senti qu’elle me surveillait. Deux hommes de la sécurité en civil en sont sortis et m’ont forcé à monter dans la voiture, sans me permettre de parler. Avant que la voiture ne sorte de la ville, ils m’ont bandé les yeux et battu à coup de pied jusqu’à ce que je sois évanoui. Quand la voiture s’est arrêtée, ils m’ont enlevé mes vêtements et ils m’ont laissé nu. Ils m’ont menotté les mains dans le dos. Avant ils avaient mis un bâton entre mes jambes et ils avaient frappé mes pieds. Je tremblais de froid.
Quand j’ai demandé de l’aide, ils ont apporté de l’eau froide et l’ont versé sur mon corps. Ils ont plaisanté et ri en disant que c’était de l’essence et que je serai la seconde victime de brûlures après Salek Saïdi.
Ensuite, j’ai entendu arriver une voiture de type Land-Rover. Deux hommes, Aziz Anouch et Khaled Barakat en sont descendus et m’ont interrogé sur le programme de l’organisation « Talk Together » et ses buts. Ils voulaient savoir qui de mes 5 confrères était le coordinateur du programme. Ils voulaient aussi des informations sur mes relations avec quelques militants et activistes de droits de l’homme. Avant de me libérer à 2h du matin près du collège de Allal Ben Abdellah, les deux officiers m’ont menacé de me mettre dans une fosse.
avec la bénédiction de l'occident qui ferme les yeux , bien sûr il faut lutter contre le terrorisme ,même à 20ans c'est encore un enfant
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