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samedi 23 mai 2009

Prostitution, l’autre industrie au Maroc

La prostitution gangrène la société marocaine. Et cette gangrène se projette à l’extérieur des frontières du royaume au point de devenir un trait caractéristique de la femme marocaine vivant en terre d’exil.
Les prostituées ne se cachent pas au Maroc. On en trouve partout, des rabatteurs, des clients, des hôtels proposent leurs chambres, les maquereaux encaissent, c’est une véritable industrie qui fait le succès du tourisme au Maroc.
La banalisation de la prostitution au Maroc ne permet plus de distinguer ce fléau comme une déviance nocive du corps social. Marrakech est une des plus grandes villes du pays. Que son économie soit exclusivement fondée sur le proxénétisme ne semble plus déranger personne.
A Rabat , la fille d’un ex-conseiller et ancien ministre du roi Hassan II, accusée de diriger un réseau de prostitution de luxe, d’écouler de la cocaïne au profit de ses clients, des dignitaires du Makhzen et étrangers, dont de grandes personnalités de la politique et du milieu des affaires, aurait bénéficié de la "protection" des cadres des services de la police, dont le Préfet de Police, ainsi qu’un responsable à la Direction générale de sûreté Nationale (DGSN). Elle en est sortie indemne.
A Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Tanger, Agadir, le commerce de la chair fait florès. C’est une activité comme une autre. Une donnée, encore une fois. Un attribut de l’espace urbain marocain. Des villes de tolérance, avec des réseaux, des filières, des clients, des fournisseurs, des circuits institutionnalisés, des appels d’offres et des cahiers de charges.
Une enquête de l’Organisation Panafricaine de Lutte contre le Sida au Maroc (OPALS-Maroc) auprès de 500 prostituées marocaines, dans sept villes du pays, Azrou, Khénifra, Béni Mellal, Meknès, Fès, Agadir et Rabat, dévoilée en janvier 2008, met en lumière un phénomène peu évoqué au Maroc. Une partie des résultats est tristement prévisible mais beaucoup sont très surprenants. 13% des prostituées interrogées sont des « célibataires vierges » qui ont toujours leur hymen. Ce chiffre met en lumière le problème de la sacro-sainte virginité demandée avant le mariage et les pratiques exercées par certaines femmes pour avoir malgré tout une activité sexuelle.
Les fondements de la société marocaine sont à nouveau ébranlés dans cette étude lorsqu’on apprend que 59,4% de ces femmes ont eu leur premier rapport sexuel rémunéré entre 9 et 15 ans. Une femme interrogée avoue même avoir eu son premier rapport à 9 ans. Par ailleurs 32,6% des femmes ont pratiqué ou subi un acte sexuel entre 6 et 15 ans. La faible probabilité que l’enfant de 6 ans soit consentant renvoie encore une fois aux problèmes de la pédophilie et aux violences sexuelles infligées aux jeunes filles, dans un pays où la sexualité est taboue. Tout comme le cas des mineurs qui errent à longueur de journée pour vendre leurs corps sans aucune protection contre les maladies. Ainsi se dessine la cruauté d’un destin pitoyable pour beaucoup d’adolescents marocains.
Un autre phénomène alarmant qui sévit depuis longtemps : La prostitution en milieu estudiantin. Lycéennes ou étudiantes, de jeunes Marocaines se livrent, contre des cadeaux ou de l’argent, à un commerce du sexe qu’elles refusent toutefois d’appeler prostitution. En Europe, les témoignages et alertes se multiplient face au phénomène des jeunes filles marocaines qui se prostituent et dont la principale cause est la pauvreté.
Pourquoi le ministre de l’intérieur a refusé l’installation d’un bureau local de l’association française "Ni Putes Ni Soumises"? Pour la seule raison que cela risque de déranger l’institution de la prostitution au Maroc, que cette association fasse l’état des lieux de la prostitution et le tourisme sexuel extrêmement grave au royaume alaouite.
Quand on additionne à ce fleau évolutif qu’est la prostitution des temps modernes (complicité de la famille, tourisme sexuel, pédophilie.....) à l’industrie des stupéfiants bien encadrée par les décideurs et les barons de la cours royale (le Maroc est le premier producteur mondial de cannabis et premier fournisseur de l’Europe) nonobstant des autres fléaux socio-economiques endémiques, on est en droit de se poser la question suivante : Où va le Maroc de Sa Majesté le roi Mohamed VI?
Malheureusement pour la population sahraouie, ce fléau n’a pas épargné les territoires occupés du Sahara Occidental, où la présence de plus de 160.000 soldats, le long du mur de défense, fait de ce métier l’un des plus lucratifs après le trafic de drogue dirigé par les généraux de l’armée marocaine.
Source :
http://diasporasaharaui.blogspot.com

3 commentaires:

  1. kel blog de merde...sur koi tu base tes bêtises!!! Ta un cervo toi? Merde certoi en!!! Les putes yen a partout. Trou du cul. Ton pays n'EXISTE PAS. ET IL N'EXISTERA JAMAIS. ESCLAVE DU SOCIALISME RESTE CHEZ TOI A TINDOUF. LOL

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  2. Toutes les insultes que vous pourrez proférer ne changeront rien à une situation de fait.

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  3. Au sujet de la prostitution il faut lire ce qu'a écrit le guide touristique "le petit futé" sur la prostitution en Algérie et qui se vendait dans les kiosques algériens, mais plus depuis le tollé qu'a fait le journal al Watan qui a vu que ce guide a trop trempé le Nif algérien dans la merde sic...selon qui pour moins que le prix d'un casse croute on peut faire sauter une algérienne...
    Au club des pins c'est la prostitution de luxe disons un peu plus cher et on y trouve pas mal de gazelles Sahraouies venues tout droit de Lahmada où le polisario parque les populations séquestrées aux camps de concentration de Tindouf...Des Sahraouies genre celle qui a pleurée devant les cameras des TV espagnoles en tenant dans sa main les photos des enfants de Gaza que lui ont refilés les "Services" de DRS pour la circonstance des évènements de Laayoun où la main de l'Aqmi polisalgerien a frappée avec flagrance...

    Quelques extraits du "petit futé " très édifiants sur la prostitution en Algérie:
    "Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
    Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cœur des résidences d'Etat et même sur internet. «… A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé… la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106."...
    Selon les rédacteurs du Petit futé Algérie"...Aujourd'hui, juste pour un dîner, une Algérienne est prête à découcher...les Algériennes sont des femmes légères de naissance, même si elles portent un hidjab qui facilite «la chose»
    Et il y a encore pire sur les gays algeriens...Donc à lire le guide touristique commandé par le ministère du tourisme Algérien ...LE PETIT FUTE un lien entre autres:
    http://www.el-annabi.com/nationale/350-feroce-attaque-contre-la-destination-algerie-par-le-petit-fute.html

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