Ce
qui est une évidence indiscutable, c’est que ces scènes d’une jeunesse
en liesse, ne signifient pas autre chose : le politique s’invite en
force dans le foot et la conscience de cette jeunesse désenchantée
parait plus aiguisée. Par ailleurs, ces scènes d’une part explicitent
particulièrement un malaise et une tension incessante, entre une
jeunesse rifaine et les pouvoirs publics marocains, qui se prolonge par
d’autres moyens, en l’occurrence le football, vecteur du nationalisme et
de l’autre elles cristallisent une certaine idée de fracture
territoriale et mémorielle qui s’accroit dans la conscience rifaine (
RIF#Maroc), et fournissent en fin de compte la cruelle démonstration de
la dérive inquiétante du pouvoir marocain dans le RIF.
Une première, la jeunesse rifaine à Al Hoceima, improvise une
marche massive juste au coup de sifflet final lors du match Maroc/
Egypte qui a consacré la victoire des pharaons et leur qualification au
démi-finale de la CAN 2017. Cela ne manquera pas de raviver encore plus
le débat dans les jours à venir. Dans une ambiance festive les marcheurs
vibraient aux chants de « Misra ! Misra ! Misra ! ».
« Egypte ! Egypte ! Egypte ! » « Regarde, écoute, le RIF
impressionne » « Allez l’Egypte ! Allez l’Egypte ! Allez l’Egypte » !
« Imazighen…Imazighen…Imazighen… ! »
Aucun débordement n’a été signalé, tout s’est passé dans une ambiance pacifiste et conviviale.
Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, et mettant en scène de cris de joie des jeunes rifains fêtant la défaite de l’équipe nationale marocaine, ne sont pas passés inaperçues, souvent accompagnées de cris, chants, et coups de klaxon, et elles ont suscité incompréhensions, ardents commentaires et beaucoup de raccourcis. Parmi ces réactions certains commentateurs sur les réseaux sociaux mettent en avant une poussée de haine et tous les noms d’oiseaux qui l’accompagnent envers cette jeunesse, d’autres minimisent les faits et les justifient par l’expression d’une minorité agissante, et point représentatif de l’ensemble rifains, et d’autres encore pointent du doigt une « dérive », et un incident malheureux, et extrapolent le manque de patriotisme, sans prendre la peine d’appréhender l’enjeu et les ressorts essentiels de cette démarche avec un détachement et un esprit critique, et enfin d’autres encore analysent objectivement l’initiative et la replacent dans le contexte bouillonnant de ces derniers temps d’un RIF sous tension, prenant en compte l’approche autoritaire des pouvoirs publics marocains qui recèle une mise en coupe réglée du RIF, et qui s’accompagne systématiquement d’agissements violents et d’une recrudescence de la haine à l’égard des rifains dans une indifférence inouïe à toutes ces revendications légitimes d’un peuple meurtri.
Ce qui est une évidence indiscutable, c’est que ces scènes d’une jeunesse en liesse, ne signifient pas autre chose : le politique s’invite en force dans le foot et la conscience de cette jeunesse désenchantée parait plus aiguisée. Par ailleurs, ces scènes d’une part explicitent particulièrement un malaise et une tension incessante, entre une jeunesse rifaine et les pouvoirs publics marocains, qui se prolonge par d’autres moyens, en l’occurrence le football, vecteur du nationalisme et de l’autre elles cristallisent une certaine idée de fracture territoriale et mémorielle qui s’accroit dans la conscience rifaine ( RIF#Maroc), et fournissent en fin de compte la cruelle démonstration de la dérive inquiétante du pouvoir marocain dans le RIF.
« Imazighen…Imazighen…Imazighen… ! »
Aucun débordement n’a été signalé, tout s’est passé dans une ambiance pacifiste et conviviale.
Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, et mettant en scène de cris de joie des jeunes rifains fêtant la défaite de l’équipe nationale marocaine, ne sont pas passés inaperçues, souvent accompagnées de cris, chants, et coups de klaxon, et elles ont suscité incompréhensions, ardents commentaires et beaucoup de raccourcis. Parmi ces réactions certains commentateurs sur les réseaux sociaux mettent en avant une poussée de haine et tous les noms d’oiseaux qui l’accompagnent envers cette jeunesse, d’autres minimisent les faits et les justifient par l’expression d’une minorité agissante, et point représentatif de l’ensemble rifains, et d’autres encore pointent du doigt une « dérive », et un incident malheureux, et extrapolent le manque de patriotisme, sans prendre la peine d’appréhender l’enjeu et les ressorts essentiels de cette démarche avec un détachement et un esprit critique, et enfin d’autres encore analysent objectivement l’initiative et la replacent dans le contexte bouillonnant de ces derniers temps d’un RIF sous tension, prenant en compte l’approche autoritaire des pouvoirs publics marocains qui recèle une mise en coupe réglée du RIF, et qui s’accompagne systématiquement d’agissements violents et d’une recrudescence de la haine à l’égard des rifains dans une indifférence inouïe à toutes ces revendications légitimes d’un peuple meurtri.
Ce qui est une évidence indiscutable, c’est que ces scènes d’une jeunesse en liesse, ne signifient pas autre chose : le politique s’invite en force dans le foot et la conscience de cette jeunesse désenchantée parait plus aiguisée. Par ailleurs, ces scènes d’une part explicitent particulièrement un malaise et une tension incessante, entre une jeunesse rifaine et les pouvoirs publics marocains, qui se prolonge par d’autres moyens, en l’occurrence le football, vecteur du nationalisme et de l’autre elles cristallisent une certaine idée de fracture territoriale et mémorielle qui s’accroit dans la conscience rifaine ( RIF#Maroc), et fournissent en fin de compte la cruelle démonstration de la dérive inquiétante du pouvoir marocain dans le RIF.
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