Au cours de sa visite aux Îles Canaries, un jeune Sahraoui intercepte le maire de la municipalité d'El Aaiun occupée aux portes de l’aéroport de Las Palmas brandissant le drapeau sahraoui et scandant des slogans pour la liberté du peuple sahraoui.
Médusé, le maire, un descendant d’une famille politique très fameuse par ses accointances avec les colonisateurs qui se sont succédés sur la terre du Sahara Occidental, s’est mis à insulter le jeune Sahraoui qui l’avait traité de traître. “Qui es-tu, bordel de merde?” S’interroge le maire face à ce jeune militant.
Accompagné
d’une dizaine de militants aux Îles Canaries avec des drapeaux sahraouis, le
jeune et la foule se sont mis à scander des slogans contre le maire et
tous les traitres sahraouis qui, selon eux, continuent de vendre la
cause sahraouie à vil prix pour remplir leurs caisses au détriment de
l’intérêt général du peuple sahraoui. “Tu as demandé qui j’étais, alors
me voilà avec le drapeau et toute une foule de Sahraouis. Je suis eux et
nous sommes les Sahraouis qui militent pour un Sahara Occidental libre”
disait le jeune Sahraoui “nous voilà donc, mais toi, qui est tu?” interroge cette fois-ci le jeune Sahraoui et martela, pointant le doigt
“tu es un traître; t’as vendu ton âme au diable. Toi, tu ne représentes
que toi même et l’occupant marocain”
Le maire s’étonne et réagit en des termes acerbes à l’encontre de la foule sahraouie qui s’est rassemblée face à lui. Extrêmement agacé et humilié, il s’est retiré illico presto de la tribune du stade.
Le maire s’étonne et réagit en des termes acerbes à l’encontre de la foule sahraouie qui s’est rassemblée face à lui. Extrêmement agacé et humilié, il s’est retiré illico presto de la tribune du stade.
Mais à El Aaiun occupée, déjà les partisanes du maire se sont rassemblés pour dénoncer ce qu’ils considèrent une provocation contre leur symbole de la trahison. Pis encore, ils ont décidé de préparer un défilé une fois que le maire mettra pied à terre à l’aéroport d'El Aaiun occupée; un scénario sur lequel joue l’occupant marocain pour inciter aux affrontements entre les Sahraouis, souhaitant qu’ils se lancent dans les dédales de la provocation sectaire.
Dans ce sens, selon des informations confidentielles recueillies par une source qui plaide l’anonymat, des hauts ordres ont été donnés aux autorités sécuritaires locales pour retirer toutes les forces policières et militaires qui occupent les rues de la capitale sahraouie laissant le champ libre aux confrontations entre les Sahraouis et les traîtres soutenus par les colons marocains contre les indépendantistes sahraouis.
Face à cette énième manœuvre coloniale, des alertes ont été lancées sur les réseaux sociaux pour éviter un tel scénario.
Pourtant ce n’est pas la première fois que les services de l’État du
Makhzen tentent d’inciter une telle provocation sectaire. Ils ont même
incité des jeunes Sahraouis à assassiner des traîtres sahraouis pour
semer les germes d’une guerre sectaire et tribale entre les Sahraouis.
Le prisonnier politique sahraoui Mohamed Dahani en était témoin. En
2010, les services secrets marocains lui ont proposé d’entamer des
assassinats contre les traîtres sahraouis s’il voulait être relâché. Le
Maroc, ainsi, cherche à faire d’une pierre deux coups. D’une part,
coller l’étiquette du terrorisme au Front Polisario et d’autre part
déclencher les dissensions sectaires et tribales entre les Sahraouis.
Il y a lieu de rappeler dans ce sens que depuis son occupation du Sahara Occidental, le régime monarchique de Rabat applique une politique qui consiste à diviser pour régner; la politique habituelle des régime coloniaux.
Conscient de telles manœuvres coloniales, le défilé des traîtres et colons marocains a traversé les rues de la capitale sahraouie sans que le moindre incident ne soit survenu. L’unité nationale est encrée dans la sphère de la résistance sahraouie contre l’occupation marocaine, alors que le temps de la confrontation pacifique à l’encontre des traîtres sahraouis semble avoir commencé.
Il y a lieu de rappeler dans ce sens que depuis son occupation du Sahara Occidental, le régime monarchique de Rabat applique une politique qui consiste à diviser pour régner; la politique habituelle des régime coloniaux.
Conscient de telles manœuvres coloniales, le défilé des traîtres et colons marocains a traversé les rues de la capitale sahraouie sans que le moindre incident ne soit survenu. L’unité nationale est encrée dans la sphère de la résistance sahraouie contre l’occupation marocaine, alors que le temps de la confrontation pacifique à l’encontre des traîtres sahraouis semble avoir commencé.
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