Cynthia Basinet, chanteuse et actrice iconique et activiste
américaine pour le changement social, a adressé un discours devant le
quatrième comité onusien de décolonisation pour défendre le droit
inaliénable des Sahraouis à l’autodétermination et l’indépendance.
Cynthia Basinet, candidate pour le prix Nobel de la Paix, débute son
allocution par un hommage au président sahraoui, le défunt Mohamed
Abdel Aziz. Ensuite elle s’est mise à prôner les valeurs nobles
qu’elle a acquises lors de sa visite historique aux camps des réfugiés
sahraouis, il y a déjà près de quinze ans.
“Notre monde ne peut prospérer alors que des sociétés entières sont aliénées. Nos ennemis sont ceux que
nous aliénons et non pas ceux avec lesquels nous nous attachons, car
ils font aussi partie de la solution. Voici ce que m’a appris la visite
aux réfugiés sahraouis”.
Dans ce sens, elle évoque notamment la résistance pacifique dans les territoires occupés du Sahara Occidental, qui a donné le coup d’envoi du
Printemps Arabe. ” Leur résistance a renforcé la mienne, maintenant c’est
notre tour” souligne-t-elle.
Cynthia Basinet affirme que “nous ne pouvons pas continuer à exclure
des communautés entières du dialogue de la paix, une chose que les Sahraouis ne comprennent que trop bien, eux qui ont vécu 40 ans dans
les endroits les plus inhospitaliers du monde, tandis que les membres de
leurs familles sont emprisonnés sans voix dans les territoires occupés”
Par conséquence, demandé que le référendum promis
d’autodétermination soit appliqué maintenant.
En revanche, elle
tire la sonnette d’alarme rappelant que la violence est inévitable
quand la révolution pacifique devient impossible. Dans ce sens, elle clôt son speech par une citation du président John F. Kennedy qui
disait ” Ceux qui font la résistance pacifique impossible vont faire la
révolution violente inévitable”
Khalil Asmar
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