VIOLENCE - Casablanca, Tanger, Marrakech, Fès, Oujda, Tanger,
Inezgane… Dans les quatre coins du Maroc, des enseignants stagiaires -
20.000 selon les organisateurs - ont battu le pavé, jeudi 7 janvier,
pour réclamer l'annulation de deux décrets du ministère de l’Education
nationale portant sur la séparation entre la formation et le
recrutement.
Ces manifestations ont néanmoins été sévèrement
réprimées, les enseignants stagiaires frappés à coups de matraque par
les forces de l’ordre. Les images, prises par des confrères,
ou diffusées par les enseignants stagiaires eux mêmes, montrent en
effet plusieurs de ces derniers le visage en sang, parfois chargés sur
des brancards et évacués vers les hôpitaux publics.
Dans la seule
ville d’Inezgane, 60 blessés au terme de l'intervention policière (dont
deux dans un état critique) ont été recensés, selon le coordinateur
régional des enseignants stagiaires à Rabat, Hamid Boujaad, cité par Médias 24.
Sur
les réseaux sociaux, les images de répression ont suscité une salve de
réactions indignées. Pourquoi un tel usage de la répression? Malgré nos
multiples sollicitations, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El
Khalfi, est resté injoignable.
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