Oumma, mercredi 20 janvier 2016
C’en était trop pour Jean-Claude Lefort, l’ancien président de
l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et soutien de la
première heure de Salah Hamouri, ce jeune franco-palestinien, devenu
depuis son gendre, qui a passé près de 7 ans (mars 2005 –décembre 2011)
dans l’enfer des geôles israéliennes, à l’issue d’une mascarade de
procès orchestré par un tribunal militaire, le condamnant à un
emprisonnement illimité sur de fausses allégations (un attentat fomenté
contre le rabbin ultra-orthodoxe Ovadia Youssef) !
Derrière l’ex-coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri, qui a obtenu sa libération en décembre 2011 de très haute lutte, se dresse un beau-père scandalisé par l’acharnement sans fin dont fait preuve Israël envers le couple que forme sa fille enceinte, Elsa Lefort, avec le trentenaire dont la vocation d’avocat défendant la cause des détenus palestiniens est née à l’ombre des barreaux. Une vocation contrariée par les autorités israéliennes qui lui ont barré la route de Ramallah, ruinant ses espoirs de décrocher son diplôme au sein d’une antenne de l’université d’Al Quds (à lire ou à relire l’interview accordée à Oumma par sa mère, Denise Hamouri, en avril 2015).
"Décidément, on ne laissera pas tranquille Salah Hamouri ", s’est insurgé Jean-Claude Lefort dans un communiqué. "Mais cette fois le cynisme est absolu : c’est sa femme, Elsa Lefort, enceinte de leur enfant, qui a été refoulée d’Israël !", s’indigne ce père et activiste pro-palestinien qui était fondé à penser que le pire était derrière eux.
Après avoir passé les fêtes de fin d’année en famille, en France, Elsa Lefort et Salah Hamouri ont regagné Jérusalem, le 5 janvier dernier. "Munie d’un visa délivré par les autorités israéliennes valable jusqu’en octobre 2016, elle a été refoulée à l’arrivée à Ben Gourion à Tel Aviv. Après deux jours et deux nuits d’emprisonnement, au motif, non prouvé bien évidemment, que le Shin Beth (services secrets israéliens) la considère comme une personne dangereuse pour la sécurité d’Israël et même terroriste, a dû revenir en France !", proteste avec force Jean-Claude Lefort en brisant le silence sur l’arbitraire de cette terrible séparation, alors que sa fille, qui jusqu’ici travaillait au consulat français de Jérusalem, a atteint son sixième mois de grossesse.
"Elle ne pourra plus prendre l’avion d’ici trois semaines. Le fait que l’enfant naisse à Jérusalem et non à Paris a son importance pour l’avenir de celui-ci", s’alarme l’ancien député communiste qui a décidé de lancer un "appel en urgence aux parlementaires et à des personnalités".
"Un appel destiné à soutenir les efforts effectués vers les autorités françaises qui, dans des circonstances parallèles, ne sont pas restées inactives pour aider nos compatriotes victimes d’arbitraire", précise Jean-Claude Lefort en guise de conclusion, en misant sur un sursaut français qui, dans d’autres cas, est parvenu à déplacer des montagnes.
Derrière l’ex-coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri, qui a obtenu sa libération en décembre 2011 de très haute lutte, se dresse un beau-père scandalisé par l’acharnement sans fin dont fait preuve Israël envers le couple que forme sa fille enceinte, Elsa Lefort, avec le trentenaire dont la vocation d’avocat défendant la cause des détenus palestiniens est née à l’ombre des barreaux. Une vocation contrariée par les autorités israéliennes qui lui ont barré la route de Ramallah, ruinant ses espoirs de décrocher son diplôme au sein d’une antenne de l’université d’Al Quds (à lire ou à relire l’interview accordée à Oumma par sa mère, Denise Hamouri, en avril 2015).
"Décidément, on ne laissera pas tranquille Salah Hamouri ", s’est insurgé Jean-Claude Lefort dans un communiqué. "Mais cette fois le cynisme est absolu : c’est sa femme, Elsa Lefort, enceinte de leur enfant, qui a été refoulée d’Israël !", s’indigne ce père et activiste pro-palestinien qui était fondé à penser que le pire était derrière eux.
Après avoir passé les fêtes de fin d’année en famille, en France, Elsa Lefort et Salah Hamouri ont regagné Jérusalem, le 5 janvier dernier. "Munie d’un visa délivré par les autorités israéliennes valable jusqu’en octobre 2016, elle a été refoulée à l’arrivée à Ben Gourion à Tel Aviv. Après deux jours et deux nuits d’emprisonnement, au motif, non prouvé bien évidemment, que le Shin Beth (services secrets israéliens) la considère comme une personne dangereuse pour la sécurité d’Israël et même terroriste, a dû revenir en France !", proteste avec force Jean-Claude Lefort en brisant le silence sur l’arbitraire de cette terrible séparation, alors que sa fille, qui jusqu’ici travaillait au consulat français de Jérusalem, a atteint son sixième mois de grossesse.
"Elle ne pourra plus prendre l’avion d’ici trois semaines. Le fait que l’enfant naisse à Jérusalem et non à Paris a son importance pour l’avenir de celui-ci", s’alarme l’ancien député communiste qui a décidé de lancer un "appel en urgence aux parlementaires et à des personnalités".
"Un appel destiné à soutenir les efforts effectués vers les autorités françaises qui, dans des circonstances parallèles, ne sont pas restées inactives pour aider nos compatriotes victimes d’arbitraire", précise Jean-Claude Lefort en guise de conclusion, en misant sur un sursaut français qui, dans d’autres cas, est parvenu à déplacer des montagnes.