Cela fait plus de dix-huit jours que la population de la région de Setti Fatma et Oukaimden, dans le sud du Royaume, est en sit-in ouvert pour faire entendre sa voix et surtout faire valoir ses droits.
Aujourdhui.ma | 4-12-2015 Par Imane Nigrou
Habitants de montagnes, souvent marginalisés, poursuivent leurs
protestations et vont jusqu’à appeler à une intervention royale. Quelles
sont leurs doléances ?
Une station de ski, de bons produits touristiques et une virée en nature. C’est là le joli tableau que l’on se fait de loin d’une région qui, en dehors des saisons estivales, souffrait jusque-là en silence. Ne pouvant, à juste titre, se contenter des bonnes intentions et des caravanes de solidarité ainsi que des opérations ponctuelles que mène la société civile pour leur secours chaque hiver, environ soixante-dix-sept associations de la région se sont mobilisées pour poser, selon eux, «une grande question sur l’origine de la marginalisation de cette région et sa population».
Depuis le 16 novembre et probablement jusqu’à avoir un retour favorable de leurs échos, les habitants de Setti Fatma et Oukaimden «se sont engagés à poursuivre cette protestation qui dénote un niveau de conscience des habitants de la montagne, jusqu’à avoir une réponse de la part de Sa Majesté le Roi», apprend-on auprès d’un acteur associatif sur place qui indique que cette voie serait leur dernier recours après avoir frappé «à toutes les portes et l’absence de toute responsabilité des élus locaux». Dans un communiqué représentant le collectif d’associations organisatrices du sit-in, l’on précise qu’il s’agit essentiellement de droits à l’éducation, à la santé, au transport et de leurs droits environnementaux également.
Les habitants de cette région évoquent également un «crime à l’égard de leurs enfants», faisant référence d’après eux à une non allocation l’année dernière des bourses de scolarité au profit des jeunes de cette région. Fait qui, précise-t-on, a eu comme grave conséquence l’abandon scolaire de pas moins de 150 élèves. «Malheureusement, notre administration locale reproduit la même erreur cette année (… ) et ne prête pas oreille aux élèves et leurs parents», indique le communiqué.
A Oukaimden, comme dans d’autres régions du sud, la problématique sanitaire se pose également de façon quasi-récurrente sans qu’une solution durable soit mise en place. En plus du manque des centres de soins pour certaines populations, l’accès demeure compliqué.
C’est dans ce sens que les organisateurs du sit-in comprennent dans leur plaidoyer l’urgence de prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin à l’enclavement de leur région en assurant aussi bien les moyens de transport que la structure routière nécessaire.
Une station de ski, de bons produits touristiques et une virée en nature. C’est là le joli tableau que l’on se fait de loin d’une région qui, en dehors des saisons estivales, souffrait jusque-là en silence. Ne pouvant, à juste titre, se contenter des bonnes intentions et des caravanes de solidarité ainsi que des opérations ponctuelles que mène la société civile pour leur secours chaque hiver, environ soixante-dix-sept associations de la région se sont mobilisées pour poser, selon eux, «une grande question sur l’origine de la marginalisation de cette région et sa population».
Depuis le 16 novembre et probablement jusqu’à avoir un retour favorable de leurs échos, les habitants de Setti Fatma et Oukaimden «se sont engagés à poursuivre cette protestation qui dénote un niveau de conscience des habitants de la montagne, jusqu’à avoir une réponse de la part de Sa Majesté le Roi», apprend-on auprès d’un acteur associatif sur place qui indique que cette voie serait leur dernier recours après avoir frappé «à toutes les portes et l’absence de toute responsabilité des élus locaux». Dans un communiqué représentant le collectif d’associations organisatrices du sit-in, l’on précise qu’il s’agit essentiellement de droits à l’éducation, à la santé, au transport et de leurs droits environnementaux également.
Les habitants de cette région évoquent également un «crime à l’égard de leurs enfants», faisant référence d’après eux à une non allocation l’année dernière des bourses de scolarité au profit des jeunes de cette région. Fait qui, précise-t-on, a eu comme grave conséquence l’abandon scolaire de pas moins de 150 élèves. «Malheureusement, notre administration locale reproduit la même erreur cette année (… ) et ne prête pas oreille aux élèves et leurs parents», indique le communiqué.
A Oukaimden, comme dans d’autres régions du sud, la problématique sanitaire se pose également de façon quasi-récurrente sans qu’une solution durable soit mise en place. En plus du manque des centres de soins pour certaines populations, l’accès demeure compliqué.
C’est dans ce sens que les organisateurs du sit-in comprennent dans leur plaidoyer l’urgence de prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin à l’enclavement de leur région en assurant aussi bien les moyens de transport que la structure routière nécessaire.
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