Décrétant «l’état d’urgences sociales», ces manifestants ont rappelé la difficulté à vivre sans revenu ou avec un salaire ridicule, alors que le nombre de chômeurs n'a jamais été aussi élevé en France, et que le gouvernement ne revalorise pas les minima.
Environ 650 personnes selon la police, 1 500 selon les organisateurs, ont défilé ce samedi à Paris «contre le chômage et la précarité» et «pour la justice sociale»,
à l’appel de quatre associations de chômeurs : AC!, Apeis, CGT-Chômeurs
et MNCP, qui avaient reçu le soutien d’autres organisations et de
partis politiques (Attac, Droit au Logement, EELV, NPA, PCF, Parti de
Gauche ...).
Rassemblés place de Stalingrad (Xe arrondissement), aux abords de laquelle les stations de métro fermées, ils se sont mis en route dans l’après-midi pour rejoindre la place de Clichy (XVIIIe).
A cette manifestation contre la précarité, sous haute surveillance des forces de l’ordre, s’étaient joints des militants de Droit au logement, des groupes de soutien aux sans-papiers mais aussi des militants pour le climat. Un groupe de jeunes écologistes, coiffés de perruques roses et de tambours, fermait ainsi le cortège avec des pancartes mettant en parallèle les luttes : «mêmes coupables, mêmes luttes», «l’austérité est climaticide», «changer le système, pas le climat».
Parmi leurs revendications : la revalorisation des indemnisations, le «libre-choix de son emploi», l’accès à la formation professionnelle et les transports gratuits pour les chômeurs. «Un emploi, c’est un droit ; un revenu, c’est un dû», a lancé une militante au micro avant que le cortège ne s’ébranle. «Temps, travail, argent : changeons les règles» proclamait une grande banderole jaune du MNCP (chômeurs et précaires). Une autre, de l’Apeis, décrétait «l’état d’urgences sociales».
Avec son seul RSA, Carole-Anne, militante du MNCP de 52 ans, explique «être dans la misère». «Je ne peux pas me payer le chauffage», souligne cette ancienne animatrice socio-culturelle, au chômage depuis 2012.
Après un net repli en septembre, le chômage a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42 000 demandeurs d’emploi supplémentaires sans aucune activité, pour atteindre le niveau record de 3,59 millions en France métropolitaine. Selon l’Insee, le taux de chômage a atteint au troisième trimestre 10,2% de la population active, le plus haut niveau depuis 18 ans.
Rassemblés place de Stalingrad (Xe arrondissement), aux abords de laquelle les stations de métro fermées, ils se sont mis en route dans l’après-midi pour rejoindre la place de Clichy (XVIIIe).
A cette manifestation contre la précarité, sous haute surveillance des forces de l’ordre, s’étaient joints des militants de Droit au logement, des groupes de soutien aux sans-papiers mais aussi des militants pour le climat. Un groupe de jeunes écologistes, coiffés de perruques roses et de tambours, fermait ainsi le cortège avec des pancartes mettant en parallèle les luttes : «mêmes coupables, mêmes luttes», «l’austérité est climaticide», «changer le système, pas le climat».
Parmi leurs revendications : la revalorisation des indemnisations, le «libre-choix de son emploi», l’accès à la formation professionnelle et les transports gratuits pour les chômeurs. «Un emploi, c’est un droit ; un revenu, c’est un dû», a lancé une militante au micro avant que le cortège ne s’ébranle. «Temps, travail, argent : changeons les règles» proclamait une grande banderole jaune du MNCP (chômeurs et précaires). Une autre, de l’Apeis, décrétait «l’état d’urgences sociales».
Prime de Noël inchangée
L’annonce mardi de la reconduction de la prime de Noël, versée à plus de deux millions de foyers aux revenus modestes, n’a pas calmé le mécontentement. Cette prime restera inchangée à «un peu plus de 150 euros pour une personne seule et un peu plus de 320 euros pour un couple avec deux enfants», avait précisé le Premier ministre, Manuel Valls. Le Smic, quant à lui, ne devrait pas bénéficier de «coup de pouce», selon Les Echos.Avec son seul RSA, Carole-Anne, militante du MNCP de 52 ans, explique «être dans la misère». «Je ne peux pas me payer le chauffage», souligne cette ancienne animatrice socio-culturelle, au chômage depuis 2012.
Après un net repli en septembre, le chômage a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42 000 demandeurs d’emploi supplémentaires sans aucune activité, pour atteindre le niveau record de 3,59 millions en France métropolitaine. Selon l’Insee, le taux de chômage a atteint au troisième trimestre 10,2% de la population active, le plus haut niveau depuis 18 ans.
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