Lamamra reçoit Christopher Ross
Par Jeudi 29 Octobre 2015
L'envoyé
spécial de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental
qui s'est rendu sur les lieux du sinistre a été reçu mardi à Alger par
le chef de la diplomatie algérienne.
Tous les camps sont touchés simultanément, et les destructions massives d'habitations placent les réfugiés dans une situation de fragilité extrême soulignent des témoins oculaires. L'envoyé spécial de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental qui s'est rendu sur les lieux du sinistre a été reçu mardi à Alger par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. «Christopher Ross, a effectué une visite aux camps de réfugiés sahraouis, dont les habitations et les biens ont été affectés par les intempéries de ces derniers jours», a rapporté l'agence de presse officielle sahraouie (SPS) datée du 25 octobre. Que se sont dit les deux hommes? Il ne faut pas être grand clerc pour affirmer que si cette catastrophe humanitaire a été au centre de leurs discussions, celle de la question de l'organisation d'un référendum d'autodétermination était de son côté inévitable. La colonisation du Sahara occidental par le Maroc est incontestablement à l'origine des conditions de vie précaire du peuple sahraoui. Elle est accompagnée de violences, de la pratique de la torture, d'emprisonnements arbitraires, de cas d'exécutions expéditives... Le Premier ministre sahraoui a réitéré ses préoccupations au sujet de la situation des droits de l'homme lors de la réunion qu'il a tenue avec le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental. «Nous avons discuté la question des droits de l'homme et les souffrances des prisonniers politiques sahraouis et de la population dans les territoires occupés du Sahara occidental et la nécessité urgente de doter la Minurso d'un mécanisme de surveillance de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine», a déclaré le Premier ministre Abdelkader Taleb Omar. «Il est temps de déterminer la date du référendum, tel que préconisé par de nombreuses organisations internationales et pays, et à exercer les pressions nécessaires sur le régime marocain pour mettre fin à sa politique d'escalade et d'obstruction», a souligné le responsable sahraoui face à la presse à l'issue de son entretien avec le diplomate américain. La question du Sahara occidental «est aussi une question africaine, comme en témoignent les multiples prises de position de l'Union africaine en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination» avait rappelé Sabri Boukadoum, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, lors du débat de la commission des questions politiques spéciales et de décolonisation de l'ONU. Le Sahara occidental a été qualifié de «dernier avant-poste de l'occupation coloniale en Afrique» par le président de l'Union africaine. «Il doit être démantelé dans l'accomplissement de la vision des pères fondateurs, à lutter pour une Afrique pleinement indépendante et souveraine», avait déclaré au mois de mai dernier, Robert Mugabe, lors de la cérémonie de célébration des 52 ans de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). Un message probablement susurré par Ramtane Lamamra à Christopher Ross...
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