Diaspora Saharaui, 2/7/2015
Maroc : Acte II
Au Maroc, nous sommes en train de regarder le deuxième acte d'une pièce
théâtrale conçue pour poursuivre le chantage de Rabat sur fond de menace
terroriste.
Le premier acte est le lynchage d'un prétendu homosexuel dans les rues
de la ville de Fès, un fait largement médiatisé au Maroc et ailleurs. Le
but de cette première partie du mensonge marocain est de dire qu'au
Maroc ils peuvent avoir les mêmes attitudes que les membres du DAECH ou Etat
Islamique.
Le premier acte a été conçu pour faire avaler le deuxième qui est
beaucoup moins digérible : l'histoire du prétendu démantèlement d'une
prétendue cellule de terroristes. La nouvelle est beaucoup plus
indigeste d'autant plus qu'elle prétend que certains de ses membres sont
originaires des villes du Sahara Occidental de El Aaiun et Dakhla.
Sans doute, ceux qui ont conçu cette nouvelle sont trop ambitieux. Ils
veulent tuer deux oiseaux d'un coup : Faire peur aux Européens et
accuser les Sahraouis de terroristes.
Les annonces de démantèlement de cellules ont été multipliés par 100
depuis que l'ONU a décidé de faire pression sur le Maroc en vue de
l'amener à accepter de mettre fin au statu quo qui prévaut au Sahara
Occidental depuis 1991.
La situation des relations de Rabat avec l'ONU a été qualifiée par un
journal marocain de “crise silencieuse”, suite aux informations
divulguées sur les activités d'espionnage menées par le Maroc au sein
des institutions onusiennes. Cette crise a été mise en lumière par des
documents confidentiels de la diplomatie marocaine révélés par le hacker
Chris Coleman.
Par conséquence, ces annonces de cellules de terroristes qui ne sont
jamais jugés au Maroc, trahissent une panique au sein des sbires de
Mohammed VI qui sont en train de voir comment les murs de leur
diplomatie basée sur la corruption et la propagande mensongère tombent
l'un après l'autre.
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