Préoccupations croissantes concernant les liens entre les barons marocains de la drogue et les narco-djihadistes d'AQMI et du MUJAO
Abu Dhabi, 30/6/2015 (SPS) .-
Il ya des
préoccupations croissantes concernant les liens entre les barons
marocains de la drogue et les narco-djihadistes liés à Al-Qaïda au
Maghreb Islamique (AQMI) et le Mouvement pour l'unité et le djihad en
Afrique de l'Ouest (MUJAO), a écrit hier le Dr Abdelkader Cheref,
professeur à l'Université d'Etat de New York, dans les pages du quotidien d'Abou Dhabi, The National.
"Comme l'a dit un expert de l'ONU: " Il y a une coalition explosive
entre les trafiquants de drogue, les djihadistes et les politiciens
corrompus en Afrique. L'avenir de ce continent et la sécurité de
l'Europe sont en danger”, ajoutant que “généralement, une fois les
réseaux de la criminalité établis, presque tout - de la drogue aux
extrémistes - vont utiliser ces chemins ", dit-il dans un article titré
"La drogue menace d’inonder la jeunesse du Maghreb".
La route du haschisch commence dans les montagnes du Rif et mène à
la frontière orientale du Maroc avec l'Algérie. Le transit est facilitée
par les paiements de pots de vin aux nombreux gardes qui gèrent les
barrages routiers des deux côtés, indique le professeur.
Certaines des drogues sont destinées à la vente dans les marchés
européens, mais d'énormes quantités de haschisch transitent par le
Sahara, où les appelés narco-djihadistes, qui contrôlent un triangle
d'un no-man's land entre le nord du Mali et le Niger, l'Est de la
Mauritanie, le Sud de l'Algérie et la Libye, passent en contrebande les
marchandises vers l'Europe, ajoute le quotidien.
Le Professeur Cheref a souligné que «le trafic croissant du kif
(l'herbe du cannabis) passe aussi par des millions de jeunes hommes et
femmes au Maghreb" soulignant que "selon un rapport récent de l'Office
des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les saisies de
résine de cannabis ont considérablement augmenté en Algérie, passant de
53 tonnes provenant du Maroc en 2011 à 157 tonnes en 2012. Lorsque les
127 tonnes ont été arrêtés au cours des huit premiers mois de 2013,
l'Algérie avait eu assez ". SPS
12081959/TRA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire