- France3, avec AFP, Migrants à Calais 18/12/2014
Plusieurs
centaines de personnes, 500 selon la police, se sont rassemblées jeudi à
Calais, à l'appel notamment d'Emmaüs, pour dénoncer la construction
d'un "mur de la honte" autour du port, dans le cadre de la Journée
international des migrants.
Le Mouvement Emmaüs et l'Organisation pour une citoyenneté universelle
ont lancé un appel à manifester ce jeudi en soutien aux migrants à
Calais, à l'occasion notamment de la Journée Internationale des
Migrants. Les manifestants se sont rassemblés à 10H30 devant le théâtre
et ont commencé à défiler jusqu'aux clôtures du port de Calais, en train
d'être élargies, rehaussées et renforcées, qualifiées par Emmaüs et les associations d'aide aux migrants de "mur de la honte". "Nous
sommes tous réunis pour refuser qu'un nouveau mur soit construit à nos
portes, à Calais, tous réunis pour dire non au +mur de la honte+", a déclaré dans un discours le président d'Emmaüs France Thierry Kuhn.
Guy Bedos et Rokhaya Diallo étaient présents à cette manifestation. "J'ai honte d'être un être humain quand je vois ça", a déclaré Guy Bedos aux journalistes à propos des conditions de vie des quelque 2.500 migrants, originaires principalement d'Afrique de l'Est, qui vivent dans des abris de fortune, sans eau ni électricité, dans les dunes ou des squats de Calais. "Ça déshonore la République française", a-t-il affirmé.
Guy Bedos et Rokhaya Diallo étaient présents à cette manifestation. "J'ai honte d'être un être humain quand je vois ça", a déclaré Guy Bedos aux journalistes à propos des conditions de vie des quelque 2.500 migrants, originaires principalement d'Afrique de l'Est, qui vivent dans des abris de fortune, sans eau ni électricité, dans les dunes ou des squats de Calais. "Ça déshonore la République française", a-t-il affirmé.
© EQ
"Ce
que nous ne pouvons comprendre, c'est que l'existence d'une frontière
quasi-étanche à Calais est la raison pour laquelle ces personnes se
trouvent coincées ici", a déclaré pour sa part Martine Devries,
au nom des associations locales qui viennent en aide aux migrants à
Calais et dans les environs.
"La raison pour laquelle ces personnes arrivent ici c'est d'abord qu'elles fuient une situation de guerre dans leur pays d'origine, en Syrie, en Erythrée, au Soudan ou ailleurs", a-t-elle ajouté.
Depuis le mois d'octobre, le mouvement Emmaüs qui regroupe 283 groupes associatifs et 18.000 compagnons, salariés et bénévoles, vient en aide aux migrants de Calais. Chaque semaine, un ou deux camions leur livrent vêtements, couvertures, matériel d'hygiène et nourriture, selon M. Kuhn.
Un accord franco-britannique conclu en septembre prévoit notamment le renforcement de la clôture du port existante et la construction d'une barrière le long d'une partie de la rocade menant aux installations portuaires pour prévenir les assauts.
"La raison pour laquelle ces personnes arrivent ici c'est d'abord qu'elles fuient une situation de guerre dans leur pays d'origine, en Syrie, en Erythrée, au Soudan ou ailleurs", a-t-elle ajouté.
Depuis le mois d'octobre, le mouvement Emmaüs qui regroupe 283 groupes associatifs et 18.000 compagnons, salariés et bénévoles, vient en aide aux migrants de Calais. Chaque semaine, un ou deux camions leur livrent vêtements, couvertures, matériel d'hygiène et nourriture, selon M. Kuhn.
2500 migrants
Environ 2.500 migrants, selon la préfecture du Pas-de-Calais, installés dans des campements et des squats, originaires pour la plupart de l'est de l'Afrique, se trouvent actuellement à Calais, avec l'espoir de se rendre illégalement en Grande-Bretagne, considérée comme un Eldorado. Ils profitent notamment des ralentissements de la circulation sur la rocade menant au port pour prendre d'assaut les poids lourds qui s'apprêtent à embarquer à bord des car-ferries et se cacher dans les remorques.Un accord franco-britannique conclu en septembre prévoit notamment le renforcement de la clôture du port existante et la construction d'une barrière le long d'une partie de la rocade menant aux installations portuaires pour prévenir les assauts.
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