Par Ali Fkir, 24/12/2014
Au nom de la défense des « valeurs sacrées »( ????!!!!), le ministère de l’intérieur, force d’étouffement du makhzen, rappelle à l’ordre les «sujets». La marche doit respecter scrupuleusement la cadence rythmée. Pas de fausse note.
Les forces politiques, syndicales, associatives ne doivent en aucun cas s’exprimer que dans le cadre bien délimité par le makhzen...leur rôle se limite à transmette, à propager…les paroles des seigneurs. Toute position politique, toute opinion indépendante, toute idée non conformes aux directives des potentats, à la parole de la tyrannie, sont prohibées, C’est du haram. Penser en dehors de la « norme » makhzenienne, est considéré hérésie. La standardisation politique et idéologique, l’uniformisation de la pensée…est le nouveau credo du makhzen.
Les Marocains libres, hommes et femmes, ne l’entendent pas de cette oreille. Les martyrs tels Mehdi Ben Barka, Cheikh Al Arab, Abdellatif Zeroual, Omar Dahkoun, Saïda Mnebhi, Omar Ben Jelloun, Mohamed Grina, Amine Tahani…et autres martyrs ittihadis et marxistes léninistes, les martyrs de l’UNEM, ceux du Mouvement du 20 février, les milliers de martyrs des soulèvements populaires tels ceux de 1958/59 au Rif, de Casablanca en 1965 et 1981, de l’insurrection de 1984, du soulèvement de Fès en 1992…,ont tracé par leur sang la ligne de démarcation entre le peuple et le makhzen moyenâgeux, la ligne de démarcation entre les marocains libres et les assujettis, entres les vaincus et les résistants.
Forgés par ILAL AMAM, héritiers de Zeroual, de Saïda, de Tahani…nous avons toujours refusé de marcher au pas, nous continuerons à le refuser et ce, quelque soit le prix à payer.
NOUS AVONS REFUSE, NOUS REFUSONS, ET NOUS REFUSERONS D'ETRE MIS AU PAS.
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