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samedi 27 décembre 2014

Le prisonnier politique, Daoudi Mbarek, a décidé de suspendre temporairement sa grève de la faim

Fouad Irnatene,    25/12/2014 
Contacté par nos soins, l’ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali, a souligné que  « cette décision n’est pas personnelle. Elle est intervenue suite aux requêtes répétées des amis de M. Daoudi qui sont incarcérés dans la même prison que lui. »

 Le prisonnier politique, Daoudi Mbarek, a décidé de suspendre temporairement sa grève de la faim, entamée le 1er novembre dernier à la prison marocaine de Salé. Une grève entamée pendant près de deux mois durant, en signe de protestation contre sa détention qualifiée d’arbitraire et le report répété de son procès, la torture et les mauvais traitements qui lui ont été administrés, selon l’agence sahraouie de presse qui cite le ministère des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l'étranger.  Cette suspension intervient suite aux appels aussi multiples qu’incessants émanant des autorités sahraouies, mais aussi des organisations et associations nationales et internationales des droits humains, ainsi que des membres de sa famille. 
Contacté hier par nos soins, Brahim Ghali, ambassadeur sahraoui à Alger, a expliqué que cet arrêt de la grève de la faim est dû « à l’état de santé de M. Daoudi qui s’est dégradée, ce qui a mis sa vie réellement en danger. » Le diplomate a tenu à mettre en exergue également, l’important élan de solidarité des amis et camarades de M. Daoudi qui sont incarcérés dans la même prison que lui. Ce n’était pas facile, le concerné compte reprendre son mouvement de protestation incessamment.»
Dans ce même contexte, il y a lieu de souligner que lors de la 5e Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui et à son droit à la résistance, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a dénoncé énergiquement l’arrestation de M. Daoudi qui est pour lui « une transgression grave du droit humain ». De son côté, M. Ghali, rencontré lors de cette même conférence, a affirmé que le prisonnier politique, Mbarek Daoudi « voit sa situation se dégrader». En interpellant les organisations de défense des droits de l’homme à agir, l’ambassadeur a souligné que cet emprisonnement, sans garantir aucun droit au détenu, est une des pratiques pour lesquelles opte le Maroc, « quand il se trouve en manque d’arguments ».
Par ailleurs il convient de préciser que le nombre de détentions abusives est de plus en plus important. Abdeslam Omar, président de l’Association des parents des disparus sahraouis parle de 30.000 cas. Les forces marocaines ont reconnu en 2010 pas moins de 640 cas de détention abusive, dont 353 exécutions. Pis encore, une bonne partie de ces détenus sont des femmes. Leur seul tort, a observé M. Abdeslam Omar, est de « demander la liberté de leur pays et le respect des résolutions de l’ONU.»
44 Sahraouis, a-t-il déploré « sont toujours portés disparus.»
D’autre part, l’agence sahraouie a relevé que le jeune militant, Ahmed Rgueibi Lehoueij, a déposé jeudi dernier une plainte auprès de la cour coloniale d’El Ayoune contre les « agents d’une patrouille de la police marocaine déguisés en civil qui l’ont enlevé le 15 décembre 2014, alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation pacifique réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.»   

   



Contacté par nos soins, l’ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali, a souligné que  « cette décision n’est pas personnelle. Elle est intervenue suite aux requêtes répétées des amis de M. Daoudi qui sont incarcérés dans la même prison que lui. »

 Le prisonnier politique, Daoudi Mbarek, a décidé de suspendre temporairement sa grève de la faim, entamée le 1er novembre dernier à la prison marocaine de Salé. Une grève entamée pendant près de deux mois durant, en signe de protestation contre sa détention qualifiée d’arbitraire et le report répété de son procès, la torture et les mauvais traitements qui lui ont été administrés, selon l’agence sahraouie de presse qui cite le ministère des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l'étranger.  Cette suspension intervient suite aux appels aussi multiples qu’incessants émanant des autorités sahraouies, mais aussi des organisations et associations nationales et internationales des droits humains, ainsi que des membres de sa famille. Contacté hier par nos soins, Brahim Ghali, ambassadeur sahraoui à Alger, a expliqué que cet arrêt de la grève de la faim est dû « à l’état de santé de M. Daoudi qui s’est dégradée, ce qui a mis sa vie réellement en danger. » Le diplomate a tenu à mettre en exergue également, l’important élan de solidarité des amis et camarades de M. Daoudi qui sont incarcérés dans la même prison que lui. Ce n’était pas facile, le concerné compte reprendre son mouvement de protestation incessamment.»
Dans ce même contexte, il y a lieu de souligner que lors de la 5e Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui et à son droit à la résistance, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a dénoncé énergiquement l’arrestation de M. Daoudi qui est pour lui « une transgression grave du droit humain ». De son côté, M. Ghali, rencontré lors de cette même conférence, a affirmé que le prisonnier politique, Mbarek Daoudi « voit sa situation se dégrader». En interpellant les organisations de défense des droits de l’homme à agir, l’ambassadeur a souligné que cet emprisonnement, sans garantir aucun droit au détenu, est une des pratiques pour lesquelles opte le Maroc, « quand il se trouve en manque d’arguments ».
Par ailleurs il convient de préciser que le nombre de détentions abusives est de plus en plus important. Abdeslam Omar, président de l’Association des parents des disparus sahraouis parle de 30.000 cas. Les forces marocaines ont reconnu en 2010 pas moins de 640 cas de détention abusive, dont 353 exécutions. Pis encore, une bonne partie de ces détenus sont des femmes. Leur seul tort, a observé M. Abdeslam Omar, est de « demander la liberté de leur pays et le respect des résolutions de l’ONU.»
44 Sahraouis, a-t-il déploré « sont toujours portés disparus.»
D’autre part, l’agence sahraouie a relevé que le jeune militant, Ahmed Rgueibi Lehoueij, a déposé jeudi dernier une plainte auprès de la cour coloniale d’El Ayoune contre les « agents d’une patrouille de la police marocaine déguisés en civil qui l’ont enlevé le 15 décembre 2014, alors qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation pacifique réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.»   

 

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