Le prisonnier politique, Daoudi Mbarek, a décidé de suspendre
temporairement sa grève de la faim, entamée le 1er novembre dernier à la
prison marocaine de Salé. Une grève entamée pendant près de deux mois
durant, en signe de protestation contre sa détention qualifiée
d’arbitraire et le report répété de son procès, la torture et les
mauvais traitements qui lui ont été administrés, selon l’agence
sahraouie de presse qui cite le ministère des Territoires occupés et des
Communautés sahraouies établies à l'étranger. Cette suspension
intervient suite aux appels aussi multiples qu’incessants émanant des
autorités sahraouies, mais aussi des organisations et associations
nationales et internationales des droits humains, ainsi que des membres
de sa famille.
Contacté hier par nos soins, Brahim Ghali, ambassadeur
sahraoui à Alger, a expliqué que cet arrêt de la grève de la faim est dû
« à l’état de santé de M. Daoudi qui s’est dégradée, ce qui a mis sa
vie réellement en danger. » Le diplomate a tenu à mettre en exergue
également, l’important élan de solidarité des amis et camarades de M.
Daoudi qui sont incarcérés dans la même prison que lui. Ce n’était pas
facile, le concerné compte reprendre son mouvement de protestation
incessamment.»
Dans ce même contexte, il y a lieu de souligner que lors de la 5e
Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui et à son droit à la
résistance, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a dénoncé
énergiquement l’arrestation de M. Daoudi qui est pour lui « une
transgression grave du droit humain ». De son côté, M. Ghali, rencontré
lors de cette même conférence, a affirmé que le prisonnier politique,
Mbarek Daoudi « voit sa situation se dégrader». En interpellant les
organisations de défense des droits de l’homme à agir, l’ambassadeur a
souligné que cet emprisonnement, sans garantir aucun droit au détenu,
est une des pratiques pour lesquelles opte le Maroc, « quand il se
trouve en manque d’arguments ».
Par ailleurs il convient de préciser que le nombre de détentions
abusives est de plus en plus important. Abdeslam Omar, président de
l’Association des parents des disparus sahraouis parle de 30.000 cas.
Les forces marocaines ont reconnu en 2010 pas moins de 640 cas de
détention abusive, dont 353 exécutions. Pis encore, une bonne partie de
ces détenus sont des femmes. Leur seul tort, a observé M. Abdeslam Omar,
est de « demander la liberté de leur pays et le respect des résolutions
de l’ONU.»
44 Sahraouis, a-t-il déploré « sont toujours portés disparus.»
D’autre part, l’agence sahraouie a relevé que le jeune militant, Ahmed
Rgueibi Lehoueij, a déposé jeudi dernier une plainte auprès de la cour
coloniale d’El Ayoune contre les « agents d’une patrouille de la police
marocaine déguisés en civil qui l’ont enlevé le 15 décembre 2014, alors
qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation pacifique réclamant
le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.»
Contacté par nos soins, l’ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali, a
souligné que « cette décision n’est pas personnelle. Elle est
intervenue suite aux requêtes répétées des amis de M. Daoudi qui sont
incarcérés dans la même prison que lui. »
Le prisonnier politique, Daoudi Mbarek, a décidé de suspendre
temporairement sa grève de la faim, entamée le 1er novembre dernier à la
prison marocaine de Salé. Une grève entamée pendant près de deux mois
durant, en signe de protestation contre sa détention qualifiée
d’arbitraire et le report répété de son procès, la torture et les
mauvais traitements qui lui ont été administrés, selon l’agence
sahraouie de presse qui cite le ministère des Territoires occupés et des
Communautés sahraouies établies à l'étranger. Cette suspension
intervient suite aux appels aussi multiples qu’incessants émanant des
autorités sahraouies, mais aussi des organisations et associations
nationales et internationales des droits humains, ainsi que des membres
de sa famille. Contacté hier par nos soins, Brahim Ghali, ambassadeur
sahraoui à Alger, a expliqué que cet arrêt de la grève de la faim est dû
« à l’état de santé de M. Daoudi qui s’est dégradée, ce qui a mis sa
vie réellement en danger. » Le diplomate a tenu à mettre en exergue
également, l’important élan de solidarité des amis et camarades de M.
Daoudi qui sont incarcérés dans la même prison que lui. Ce n’était pas
facile, le concerné compte reprendre son mouvement de protestation
incessamment.»
Dans ce même contexte, il y a lieu de souligner que lors de la 5e
Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui et à son droit à la
résistance, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a dénoncé
énergiquement l’arrestation de M. Daoudi qui est pour lui « une
transgression grave du droit humain ». De son côté, M. Ghali, rencontré
lors de cette même conférence, a affirmé que le prisonnier politique,
Mbarek Daoudi « voit sa situation se dégrader». En interpellant les
organisations de défense des droits de l’homme à agir, l’ambassadeur a
souligné que cet emprisonnement, sans garantir aucun droit au détenu,
est une des pratiques pour lesquelles opte le Maroc, « quand il se
trouve en manque d’arguments ».
Par ailleurs il convient de préciser que le nombre de détentions
abusives est de plus en plus important. Abdeslam Omar, président de
l’Association des parents des disparus sahraouis parle de 30.000 cas.
Les forces marocaines ont reconnu en 2010 pas moins de 640 cas de
détention abusive, dont 353 exécutions. Pis encore, une bonne partie de
ces détenus sont des femmes. Leur seul tort, a observé M. Abdeslam Omar,
est de « demander la liberté de leur pays et le respect des résolutions
de l’ONU.»
44 Sahraouis, a-t-il déploré « sont toujours portés disparus.»
D’autre part, l’agence sahraouie a relevé que le jeune militant, Ahmed
Rgueibi Lehoueij, a déposé jeudi dernier une plainte auprès de la cour
coloniale d’El Ayoune contre les « agents d’une patrouille de la police
marocaine déguisés en civil qui l’ont enlevé le 15 décembre 2014, alors
qu’il s’apprêtait à participer à une manifestation pacifique réclamant
le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.»
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