par AFP, 25/5/2014
Environ 200 personnes ont manifesté dimanche à Rabat pour
réclamer la libération de militants du mouvement pro-réformes du
20-Février, condamnés jeudi à des peines de six mois à un an de prison, a
constaté un photographe de l'AFP.
Les manifestants, des militants mais aussi des proches des condamnés, ont défilé dans le calme en fin d'après-midi, sous surveillance policière, en scandant "Libérez nos détenus politiques".
Jeudi à Aïn Sebaa, dans la banlieue de Casablanca, cinq militants du 20-Février ont été condamnés à un an de prison ferme et quatre autres à six mois pour "organisation d'une manifestation non autorisée" et "violences envers des fonctionnaires de police".
Il avaient été interpellés avec deux autres militants le 6 avril durant une "marche nationale" ayant rassemblé quelque 10.000 personnes à Casablanca, à l'appel de trois des principaux syndicats du royaume, pour protester contre la politique du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Les versions divergent sur l'incident: des ONG affirment que ces militants ont été arrêtés après avoir scandé des slogans "contre le régime dans son ensemble", tandis qu'une source policière a affirmé à l'AFP que cinq membres des forces de l'ordre avaient été blessés.
Né durant le printemps arabe, le mouvement du 20-Février réclame des réformes sociales et politiques profondes. Ses activités ont décliné au cours de l'année écoulée, les militants dénonçant une répression à leur égard.
Les autorités affirment de leur côté que l'essentiel des revendications ont été satisfaites avec l'adoption à l'été 2011 d'une nouvelle Constitution.
Les manifestants, des militants mais aussi des proches des condamnés, ont défilé dans le calme en fin d'après-midi, sous surveillance policière, en scandant "Libérez nos détenus politiques".
Jeudi à Aïn Sebaa, dans la banlieue de Casablanca, cinq militants du 20-Février ont été condamnés à un an de prison ferme et quatre autres à six mois pour "organisation d'une manifestation non autorisée" et "violences envers des fonctionnaires de police".
Il avaient été interpellés avec deux autres militants le 6 avril durant une "marche nationale" ayant rassemblé quelque 10.000 personnes à Casablanca, à l'appel de trois des principaux syndicats du royaume, pour protester contre la politique du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Les versions divergent sur l'incident: des ONG affirment que ces militants ont été arrêtés après avoir scandé des slogans "contre le régime dans son ensemble", tandis qu'une source policière a affirmé à l'AFP que cinq membres des forces de l'ordre avaient été blessés.
Né durant le printemps arabe, le mouvement du 20-Février réclame des réformes sociales et politiques profondes. Ses activités ont décliné au cours de l'année écoulée, les militants dénonçant une répression à leur égard.
Les autorités affirment de leur côté que l'essentiel des revendications ont été satisfaites avec l'adoption à l'été 2011 d'une nouvelle Constitution.
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