"L’Allemagne partage la conviction de l’Algérie» sur la question du Sahara occidental", a déclaré la chancelière allemande.
La première puissance économique européenne renforce la légitimité de la lutte pacifique du peuple sahraoui pour son indépendance. C’est au cours d’une conférence de presse animée conjointement avec Abdelaziz Bouteflika pendant la visite officielle qu’il a effectuée en Allemagne que la patronne de la CDU, l’Union chrétienne-démocrate, a affiché la volonté de son pays à mettre un terme, de façon définitive, au conflit qui oppose le Maroc au Front Polisario, depuis plus de trente-cinq ans, dans le cadre du respect de la légalité internationale.
«L’Allemagne partage la conviction de l’Algérie sur la question du Sahara occidental», a affirmé mercredi dernier à Berlin la chancelière allemande dans une dépêche répercutée par l’Agence de presse officielle sahraouie datée du 8 décembre 2010. Une déclaration qui annonce d’ores et déjà le souffle nouveau que compte insuffler l’Allemagne au Conseil de sécurité. La première puissance économique d’Europe y est candidate pour occuper un siège permanent. Ce qui lui donnerait l’occasion de «contribuer à renforcer la position des Nations unies et peser de son poids pour régler cette question», a souligné Angela Merkel.
«L’Algérie réaffirme la nécessité du ´´respect´´ de la légalité internationale concernant la question du Sahara occidental, tout en réitérant qu’elle n’est pas partie au conflit», a précisé de son côté le directeur général des Affaires politiques et de la sécurité internationales au ministère des Affaires étrangères, jeudi dernier à Alger.
«Nous avons demandé pour que la légalité internationale soit respectée, concernant le conflit au Sahara occidental» avait fait remarquer Dani Benchaâ lors d’une conférence-débat sur la politique extérieure de l’Algérie, qui s’est tenue dans le cadre de la visite officielle des auditeurs de la 117e session du Cours principal du collège de Défense de l’Otan à Rome.
Les «révélations» du site WikiLeaks, au sujet de ce conflit régional, abondent dans ce sens et montrent que la position de l’Algérie n’a pas varié d’un pouce depuis l’annexion du Sahara occidental par le Maroc.
«Si je pouvais résoudre le problème, je le ferais. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis. Ce qu’il faut, c’est que le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains», aurait déclaré, au mois de mai 2007, Abdelaziz Bouteflika dans le compte-rendu d’une audience d’une durée de 3h30 accordée à la conseillère pour les Affaires de sécurité du président des Etats-Unis, G. W. Bush, Frances Fragos Townsend, glané par WikiLeaks et divulgué par le quotidien français Le Monde.
Les Américains pourront compter à l’avenir sur l’apport de la diplomatie de nos amis d’Outre-Rhin. Alger et Berlin quant à eux sont sur la même longueur d’onde. Qu’en est-il du côté de nos voisins de l’Ouest?
Rabat s’enlise dans des contradictions qui sont des justifications qui ont ébranlé la diplomatie marocaine depuis le vote de la résolution par le Parlement européen condamnant l’assaut meurtrier du camp de toile sahraoui par les forces d’occupation, armées du royaume. Morceaux choisis. «Nous poursuivrons le processus de négociations, prenant à témoin le monde entier que nous sommes porteurs d’une position pertinente et animés d’une volonté positive et de bonnes intentions» a déclaré jeudi, lors d’un point de presse, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri.
Bonnes intentions, a-t-il dit? Mercredi, la police marocaine a arrêté deux militantes sahraouies des droits humains à l’aéroport de la capitale occupée du Sahara occidental, El Aâyoune, sous prétexte qu’elles étaient recherchées par la justice du royaume. Elles s’apprêtaient en fait à se rendre en Algérie où elles devaient prendre part à une conférence qui se tenait à l’occasion du 62e anniversaire de la Journée mondiale des droits de l’homme, pour témoigner et dénoncer la répression et les violations des droits de l’homme commises par les forces d’occupation marocaines contre les civils sahraouis. «Le Maroc demeure un pays ouvert à la presse internationale, mais fermé à ceux qui veulent porter atteinte à ses intérêts en se drapant d’une couverture qui ne leur convient pas», a ajouté le ministre marocain au cours de la même prise de parole.
Autrement dit, El Aâyoune, Smara, Boujdour... demeureront fermées aux journalistes qui dénonceront la répression qui sévit dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Le gouvernement marocain n’est pas à une inconséquence près. A force d’affirmer une chose et son contraire le Makhzen a perdu... la tête.
le petrole et le gaz algerien ont acheté angela merkel le sahara est marocaine l histoire du maroc le confirme
RépondreSupprimerle gaz et pétrole algérien ont acheté angela merkel le sahara est marocaine l histoire du maroc le confirme
RépondreSupprimerfaites de bo rêves ..
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