Les ministères marocains du Développement social et du Travail se sont associés pour assurer la protection des femmes et des jeunes filles.
Par Siham Ali pour Magharebia à Rabat, 20/10/2010
Les femmes victimes de violence mettent leurs espoirs dans un nouveau projet de loi visant à garantir leurs droits.
Pendant des années, les militants marocains et les législateurs ont parlé de la manière de mettre un terme à la violence envers les femmes et à l'exploitation des jeunes filles. Alors que la session actuelle du parlement compte se pencher sur l'examen de deux nouveaux projets de loi, les défenseurs des droits des femmes commencent à entrevoir une lueur d'espoir.
"Depuis 1995, nous demandons la mise en place d’une loi répressive, car en dépit des campagnes de sensibilisation, le fléau persiste. Nous attendons toujours l’amendement du volet juridique", a expliqué Najat Ikhich, de la Fondation Ytto.
Son attente pourrait arriver à son terme. Le ministère du Travail a confirmé à Magharebia que l'étude sur la proposition de législation sur le travail des enfants progresse.
Mais selon la sociologue Samira Kassimi, mettre les parents en prison n'est pas la bonne solution et risquerait de créer d'autres problèmes, dans la mesure où les parents sont ceux qui assurent les besoins des familles.
"Il faut lutter contre la culture qui banalise le travail des enfants. Ces derniers ne sont pas faits pour prendre en charge leurs parents", a-t-elle déclaré, ajoutant que sans responsabilité pénale, le problème ne pourra jamais être résolu.
Elle ajoute que la mise en œuvre effective de la loi sur la violence domestique exige des centres pour accueillir les femmes victimes.
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