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jeudi 16 septembre 2010

France-23 septembre : La mobilisation mettra ce pouvoir en crise

Par La Fédération, 16/9/2010

Nous connaissons le moyen pour gagner contre Sarkozy et obtenir le «retrait» de sa loi sur les retraites.
Une grève de masse, reconductible, une grève qui se généralise et perturbe vraiment le fonctionnement des entreprises, soutenue par des manifestations massives qui permettent aux retraités, aux chômeurs, à tous les précaires et sans emplois salariés de participer à la mobilisation.
Oui ! Cela peut bloquer l’économie du pays et faire plier ce gouvernement.
Le vrai responsable, c’est le Président et sa majorité qui ne vaut pas mieux. Menteur, il avait dit en 2007 qu’il ne toucherait pas au régime des retraites. Ni lui ni ses députés n’ont de légitimité pour imposer leur réforme des retraites, sauf celle des puissants du moment et du MEDEF.
En réalité, cette réforme est rejetée par le plus grand nombre. S’il voulait démontrer le contraire, Sarkozy devrait soumettre une question simple sous forme de référendum : « Oui ou non, voulez-vous que ce projet de réforme soit adopté?». Il pourrait aussi jouer du De Gaulle : « Je dissous l’Assemblée! Prouvez qu’une majorité différente existe! Sinon acceptez!».
Sarkozy ne fera ni l’un ni l’autre sauf si une crise politique imposée par un mouvement de grève généralisée et reconductible l'y contraint. Voilà comment se dessine l’horizon avant le 23 septembre et ce 29 septembre de mobilisation à Bruxelles Lire.. pendant que deux pays, la Grèce et l’Espagne, Lire.. seront en grève générale.
Oui, Sarkozy peut être battu. Une seule condition : qu'on s'y mette vraiment !
Oui, le retrait de cette réforme des retraites peut mettre un coup d’arrêt à la destruction de tous les systèmes de solidarité et de sécurité sociale.
Oui, cela sera la meilleure façon de faire cesser toutes ses attaques sécuritaires qui veulent développer la peur, avec la loi Besson (Lire) et les suivantes (Appel contre les soins sécuritaires ), les divisions, la xénophobie.
Ouvrir l’horizon
Qu'est-ce qui retient les forces syndicales, associatives, politiques, de la gauche ?
En faisant cesser les exonérations de cotisations distribuées à des patrons qui ne créent pas d’emplois mais en suppriment, l’avenir des retraites est assuré pour quelques années. Pour les améliorer, d’ici 2020, il faudrait, nous dit-on, 100 milliards. Ils sont vite trouvés si on reprend un calcul simple et pratique fourni par l’autre actualité (celle de tout cet argent dans lequel se vautrent les amis de sa majesté Nicolas).
Un photographe comme François-Marie Banier a touché un milliard : le résultat d’impôts non versés, d’intérêts d’emprunts que l’État a donnés en cadeaux à des spéculateurs qui en font des profits ou des avantages entre proches… Il y aura bien deux cents à trois cents « Banier » parmi le Premier Cercle, géré par Woerth, et parmi les quelques grandes familles qui dirigent le CAC-40.
On peine à imaginer de telles richesses !
Un coup de réforme sociale énergique (pas une contre-réforme pour les profiteurs, évidemment !)... et nous voilà avec 100 milliards ou plus qui pourraient être gérés en fonction des mesures les plus urgentes, sous un contrôle démocratique et socialisé.
Un pas vers une révolution démocratique ! (Lire textes de l’université d’été )
Evidemment, cela fera lourdement discuter dans le PS, et un peu dans Europe Ecologie ! Mais le débat peut amener des reclassements, ainsi qu’une modification du débat public et des rapports de forces dans toute la population. A condition, bien entendu, que toutes les autres forces, qui veulent une transformation sociale et écologique, se regroupent et pèsent ensemble dans cette discussion.
L’heure n’est certainement pas à « discutailler » sur le parti de la gauche de gauche qui a le meilleur candidat médiatique pour 2012 !
L’heure est à peser ensemble pour que toutes les forces convergent et se confortent.
Au mensonge des dirigeants de cet état autoritaire, opposons la démocratie et débattons collectivement de ce qu'il faut faire.
Partout, suscitons ces débats, dans la préparation des grèves, dans les meetings contre la réforme des retraites, dans toutes les mobilisations contre la politique répressive.
Et deux et trois et quatre ou cinq millions dans la rue, plusieurs jours et en convergence avec les actions européennes !
Oui on peut les obliger à reculer !
Une défaite de cette majorité, c'est un pas vers la démocratie et 
une société plus juste.

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