Par RTLinfo, 21/8/2010
"Il a fort maigri et il a peur"
Rachid Sediki ne peut pas se faire entendre : il est incarcéré depuis 25 jours et le juge qui s’occupe de son dossier est en vacances jusque fin septembre. "Sa femme a été le voir et il a fort maigri. Il a peur. Ce n’est plus la même personne, il n’a plus les mêmes réactions. Il est vraiment abattu moralement", regrette son frère Abdelslam.
La famille Sediki, originaire de Charleroi, se sent totalement coincée : en effet, si Rachid a la nationalité belge, il est pourtant considéré comme étant marocain par les autorités du royaume chérifien. Dès lors, le ministère des Affaires étrangères s’estime impuissant.
Une terrible méprise pourrait coûter cher à Rachid Sediki. A son arrivée à Casablanca, il se pourrait qu'il ait été pris pour un trafiquant de drogue qui porte exactement le même nom que lui. En attendant de pouvoir exprimer sa version des faits, l’homme est cependant emprisonné.
Voir la vidéo :
Rachid Sediki s’est envolé pour le Maroc le 25 juillet dernier. Il devait rejoindre sa femme et son enfant dans la ville de Nadore, située dans le nord-est du pays. Mais à l’atterrissage, personne ne le voit et sa famille se pose très vite des questions, explique le journaliste Adel Lassouli, pour RTL-TVi. Abdelslam Sediki, le frère de Rachid, témoigne : "Les autorités marocaines ont mis la main sur mon frère et ils l’ont coupé du monde avant de le mettre en prison à Casablanca. On ne savait pas pour quelles raisons, et maintenant, on nous dit que c’est un grand bandit", s’étonne-t-il.
Après vérification, la famille Sediki apprend que si leur proche est enfermé à Casablanca, c’est pour trafic de drogues. En effet, un détenu marocain prétend reconnaître Rachid et avoir traité avec lui dans le passé. En découvrant ces informations, la famille Sediki est consternée. D’après elle, il s’agit d’une grossière erreur judiciaire. Son avocate, Me Bahia Zrikem, est convaincue qu’il s’agit d’une méprise : un autre Rachid Sediki existe. "Mon client a un homonyme, indique-t-elle. Étant donné que dans le dossier répressif dans lequel il a été arrêté, on ne dispose que de l’identité de la personne, sans date de naissance, description physique ou empreinte, l’erreur d’identification qui fait que mon client a été arrêté à la place de ce trafiquant, est tout à fait plausible", assure l’avocate.
"Il a fort maigri et il a peur"
Rachid Sediki ne peut pas se faire entendre : il est incarcéré depuis 25 jours et le juge qui s’occupe de son dossier est en vacances jusque fin septembre. "Sa femme a été le voir et il a fort maigri. Il a peur. Ce n’est plus la même personne, il n’a plus les mêmes réactions. Il est vraiment abattu moralement", regrette son frère Abdelslam.
La famille Sediki, originaire de Charleroi, se sent totalement coincée : en effet, si Rachid a la nationalité belge, il est pourtant considéré comme étant marocain par les autorités du royaume chérifien. Dès lors, le ministère des Affaires étrangères s’estime impuissant.
http://www.facebook.com/#!/group.php?gid=108312259226137
RépondreSupprimerbonjours je suis le beau frere de rachid sediki et je trouve scandaleux la maniere dont opere les autoriter marocaine aujourd hui j ai honte d etre marocain n importe qui peut subire l histoire de mon beau frere je reflechirais a 2 fois avant de remettre les pied au maroc j irais ailleurs la ou l on respecte les honnaites citoyens
RépondreSupprimeroui le Maroc, ça craint actuellement, il n'y a aucun droit, c'est un pays de hegara
RépondreSupprimermais quel justice de merde... tu te fait hagare et emprisonné pour rien au maroc et c pas nouveau choeutte les vacances... je ss marocain et pas fiére de l'étre mais heureusement qu'il ya cette religion qui est l'islam religion de paix dont je ss hmdl vraiment fiére courage a tous ceux qui subisent l'injustice de ce monde bidon.
RépondreSupprimer