3/8/ 2010
NEW YORK, 3 août 2010 (SPS)- Les autorités marocaines ont été interpellées par Human Rights Watch (HRW) pour libérer trois militants sahraouis des droits de l’homme ou leur assurer un procès "équitable" et "transparent".
Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ), l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) ont suivi de près la situation des détenus politiques «Groupe Tamek» depuis leur arrestation en octobre 2009. Tout en notant avec satisfaction la mise en liberté provisoire de certains membres du groupe, elles se disent étonnées de la poursuite de la détention de MM. Ali Salem Tamek, Mohammed Naciri et Brahim Dahhane sans aucun procès ni même leur audition par le juge d’instruction depuis décembre 2009.
Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice, l’Association marocaine des droits humains et l’Organisation marocaine des droits humains considèrent que cette situation est inacceptable et appellent à la mise en liberté des détenus ou la tenue de leur procès dans les plus brefs délais, tout en leur garantissant les conditions d’un procès équitable.
Les signataires :
Forum marocain pour la Vérité et la Justice
Association marocaine des droits humains
Organisation marocaine des droits humains
HRW demande au Maroc de libérer les trois militants sahraouis des droits de l'homme
NEW YORK, 3 août 2010 (SPS)- Les autorités marocaines ont été interpellées par Human Rights Watch (HRW) pour libérer trois militants sahraouis des droits de l’homme ou leur assurer un procès "équitable" et "transparent".
Selon un rapport publie ce lundi, l'organisation non-gouvernementale (ONG) de défense des droits de l'homme affirme qu'"aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n'a été découvert", rappelant que ces trois militants ont été arrêtés en 2009 et accusés alors d'atteinte à la sécurité extérieure. Selon HRW l'enquête sur ces trois militants a été confiée à ses débuts au tribunal militaire de Rabat et l'ONG exige que le procès ait lieu devant un tribunal civil. En ce sens, l'organisation révèle que le dossier d'accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d'articles de la presse écrite. Les trois militants avaient été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis. Trois des six accusés ont bénéficié d'une liberté provisoire. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le mois de mars dernier avant de l'arrêter pour réclamer des autorités judiciaires marocaines qu'elles fixent le "plus rapidement" la date de leur procès ou qu'elles les libèrent", rappelle-t-on. ( SPS)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire