Communiqué du Bureau national d'ACME*-Maroc, 26/6/2010
*Association pour le Contrat Mondial de L'Eau
Informé du début d’exploitation commerciale des eaux de la Source de Ben S’mim par l’entreprise ‘’les Brasseries du Maroc’’, le Bureau national d’Acme-Maroc a publié un communiqué, à la suite de sa réunion tenue à Rabat le 26 juin 2010, dans lequel il est revenu sur ce sujet emblématique et où il énonce les principaux points suivants:
1/ Acme-Maroc dénonce l’opération de filouterie à travers laquelle l’exploitation de la source de Ben S’mim a été concédée aux Brasseries du Maroc après s’être aidée dans un premier temps d’une entreprise-écran – Euro Africaine des eaux – qui a servi de façade initiale tendant à brouiller les cartes. Ceci confirme ce que nous avons maintes fois énoncé au sujet d’un projet douteux dans son fondement, son objet et ses composantes, comme il renforce notre affirmation initiale selon laquelle l’entreprise Euro-africaine des eaux n’était qu’une simple couverture de capitaux et d’intérêts précis cherchant à perpétuer leur main-mise sur les ressources du pays.
2/ Acme-Maroc condamne l’absence de transparence qui a marqué le processus de concession des eaux de Ben S’mim dès son lancement en 1999, et ce dans une flagrante connivence avec plusieurs parties officielles, dont l’Agence de bassin du fleuve du Sebou qui a renié ses propres engagements pour une nouvelle étude technique portant sur le débit effectif de la source.
3/ Exprime également sa ferme condamnation de la démarche officielle adoptée en la circonstance qui a usé d’opacité et de manipulation pour priver la population de ses droits sur les eaux de la source de son village – y compris, très probablement les 40 % des eaux qui lui ont été assignés par des textes indiscutables – et pour s’approprier un bien collectif et le commercialiser hors des procédures démocratiques, transparentes et légales.
4/ Le Bureau national d’ACME-Maroc dénonce la négation des luttes menées de façon civilisée par la population proclamant son refus du projet d’embouteillage de ses eaux, avec le soutien continu d’associations nationales et internationales, dont ACME, ce qui démontre le désintérêt des responsables marocains, leur refus d’entendre les doléances et plaintes de la population et leur total alignement sur les sphères d’influence économique et financière. Cristallisant de la sorte la politique de ''l’économie de rente'' dans notre pays
5/ Le BN réaffirme le soutien inconditionnel d’Acme-Maroc à la population de Ben S’mim , atteinte dans ses droits et dans le fondement de son existence, comme il affirme la poursuite des luttes et de la revendication d’abandon de ce projet – néfaste pour le village – qui n’est en fin de compte qu’un acte de spoliation d’une ressource représentant la base de vie dans une région marginalisée.
Le BN renouvelle sa demande d’abandonner les poursuites en appel contre un groupe d’habitants du village, qui continuent à être déférés devant les tribunaux dans le cadre de l’action systématique qui a visé à faire régner la peur parmi la population en vue de permettre le déroulement de toutes les phases d’un projet qui constitue un véritable crime économique et social foulant aux pieds le droit de simples citoyens à une vie digne.
Informé du début d’exploitation commerciale des eaux de la Source de Ben S’mim par l’entreprise ‘’les Brasseries du Maroc’’, le Bureau national d’Acme-Maroc a publié un communiqué, à la suite de sa réunion tenue à Rabat le 26 juin 2010, dans lequel il est revenu sur ce sujet emblématique et où il énonce les principaux points suivants:
1/ Acme-Maroc dénonce l’opération de filouterie à travers laquelle l’exploitation de la source de Ben S’mim a été concédée aux Brasseries du Maroc après s’être aidée dans un premier temps d’une entreprise-écran – Euro Africaine des eaux – qui a servi de façade initiale tendant à brouiller les cartes. Ceci confirme ce que nous avons maintes fois énoncé au sujet d’un projet douteux dans son fondement, son objet et ses composantes, comme il renforce notre affirmation initiale selon laquelle l’entreprise Euro-africaine des eaux n’était qu’une simple couverture de capitaux et d’intérêts précis cherchant à perpétuer leur main-mise sur les ressources du pays.
2/ Acme-Maroc condamne l’absence de transparence qui a marqué le processus de concession des eaux de Ben S’mim dès son lancement en 1999, et ce dans une flagrante connivence avec plusieurs parties officielles, dont l’Agence de bassin du fleuve du Sebou qui a renié ses propres engagements pour une nouvelle étude technique portant sur le débit effectif de la source.
3/ Exprime également sa ferme condamnation de la démarche officielle adoptée en la circonstance qui a usé d’opacité et de manipulation pour priver la population de ses droits sur les eaux de la source de son village – y compris, très probablement les 40 % des eaux qui lui ont été assignés par des textes indiscutables – et pour s’approprier un bien collectif et le commercialiser hors des procédures démocratiques, transparentes et légales.
4/ Le Bureau national d’ACME-Maroc dénonce la négation des luttes menées de façon civilisée par la population proclamant son refus du projet d’embouteillage de ses eaux, avec le soutien continu d’associations nationales et internationales, dont ACME, ce qui démontre le désintérêt des responsables marocains, leur refus d’entendre les doléances et plaintes de la population et leur total alignement sur les sphères d’influence économique et financière. Cristallisant de la sorte la politique de ''l’économie de rente'' dans notre pays
5/ Le BN réaffirme le soutien inconditionnel d’Acme-Maroc à la population de Ben S’mim , atteinte dans ses droits et dans le fondement de son existence, comme il affirme la poursuite des luttes et de la revendication d’abandon de ce projet – néfaste pour le village – qui n’est en fin de compte qu’un acte de spoliation d’une ressource représentant la base de vie dans une région marginalisée.
Le BN renouvelle sa demande d’abandonner les poursuites en appel contre un groupe d’habitants du village, qui continuent à être déférés devant les tribunaux dans le cadre de l’action systématique qui a visé à faire régner la peur parmi la population en vue de permettre le déroulement de toutes les phases d’un projet qui constitue un véritable crime économique et social foulant aux pieds le droit de simples citoyens à une vie digne.
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