Samedi 2 mai 2009 au 20 heures au Cinéma l’ECRAN St-Denis (93)Métro Ligne 13 arrêt St Denis Basilique
Dans le cadre du panorama des cinémas du Maghreb, la Voie Démocratique apporte sa contribution pour l’année 2009, en animant le débat autour du film :
« NOS LIEUX INTERDITS » de Leila KILANI
Ce film, s’inscrivant dans la démarche de l’Instance Equité et Réconciliation, se veut libérateur de la parole de quatre familles affectées par les atrocités du règne Hassan II. C’est l’occasion, pour nous aussi de revenir sur ses crimes non élucidés, les charniers découverts, l’impunité dont jouissent certains responsables de l’Etat. Nous nommons particulièrement l’artisan de la répression du 04 avril 2009, le Général LAANIGRI.
Votre soutien serait d’un grand appui aux forces démocratiques marocaines qui relèguent au second plan la duperie du Maroc officiel, celui du mensonge et dévoilent au grand jour l’impunité dont jouissent des tortionnaires, et l’absence de la Vérité.
Nous invitons au débat le représentant du Forum Marocain Vérité et Justice en Europe : Larbi MAANINOU, avec le témoignage de la famille du disparu BEN BERKA : Saad BEN BERKA et le Frère du disparu Omar EL OUASSOULI : Karim EL WASSOULI
Le régime marocain aidé par une certaine élite intéressée et corrompue a mené une politique de propagande agressive et mensongère concernant le règlement du lourd dossier des violations graves des droits humains durant les années de plomb. En effet, le pouvoir a toujours voulu le réduire aux seules questions d’indemnisation et réparations matérielles. Les victimes et leurs familles ne cessent de demander vérité, justice et la fin de l’impunité.
Où est ce prétendu règlement ?
Les disparus :
- aucune dépouille de disparus présumée décédé n’a été restituée à la famille,
- aucun résultat d’ADN n’a été communiqué alors que les premiers échantillons d’ADN ont été prélevés des corps des victimes il y a maintenant plus de trois ans. Il s’agit de plus de 180 victimes alors que les familles attendent l’identification de toutes les victimes qui se comptes par milliers.
- le rapport final de l’IER a fait état d’un nombre de 66 cas dont le sort était encore non élucidé. Le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme, refuse de communiquer aux familles l’identité de ces cas et les résultats d’éventuelles investigations supplémentaires,
- le CCDH piétine le droit des familles à savoir la vérité en refusant de leurs communiquer les informations collectées lors des investigations,
La vérité :
- le pouvoir s’obstine à continuer à accorder une impunité totale aux responsables des crimes commises. Certains d’entre eux continuent à exercer des responsabilité et au plus haut sommet de l’état.
- L’appareil judiciaire continue à être le bras armé de cette politique d’impunité. Les plaintes sont systématiquement classé sans suite comme celle du fils du martyr Amine TAHANI,
Les réformes : l’Etat au Maroc est récidiviste
- le mouvement des droits humains marocain n’a cessé de demander des réformes capables de garantir la non répétition de violations graves des droits humains dans notre pays. Non seulement, il en est rien mais plus grave encore, des responsables de ses crimes continuent à occuper des postes clefs dans le pouvoir peut être un peu édulcoré
- .C’est le cas du Général LAANIGRI : cité parmi les 45 responsables des crimes des années de plomb, ses forces sont à l’avant-garde des répressions que le Maroc a connue ses derniers temps (à Sidi Ifni aux universités, contre les enchômagés... ).
- La dernière sauvagerie en date est l’intervention du 4 avril dernier 2009 lors d’un sit-in pacifique appelé par l’alliance de 3 organisations politiques dont la Voie Démocratique pour protester contre l’OTAN et le G20. Résultat, un bain de sang orchestré par les hommes du général LAANIGRI laissant une vingtaine de blessés.
Aujourd’hui, plus que jamais, la communauté internationale est saisie pour élucider les crimes du passé et du présent. Les intérêts économiques ne doivent pas se réaliser au détriment des valeurs universelles des droits de l’Homme.
Enfin, nous interpellons les candidats aux élections européennes à intégrer dans leur programme le refus de tout accord de l’Union Européenne avec un Etat irrespectueux des droits humains.
Assez de mensonges
Nous voulons nos disparus, nous voulons les nôtres
Voie démocratique
Dans le cadre du panorama des cinémas du Maghreb, la Voie Démocratique apporte sa contribution pour l’année 2009, en animant le débat autour du film :
« NOS LIEUX INTERDITS » de Leila KILANI
Ce film, s’inscrivant dans la démarche de l’Instance Equité et Réconciliation, se veut libérateur de la parole de quatre familles affectées par les atrocités du règne Hassan II. C’est l’occasion, pour nous aussi de revenir sur ses crimes non élucidés, les charniers découverts, l’impunité dont jouissent certains responsables de l’Etat. Nous nommons particulièrement l’artisan de la répression du 04 avril 2009, le Général LAANIGRI.
Votre soutien serait d’un grand appui aux forces démocratiques marocaines qui relèguent au second plan la duperie du Maroc officiel, celui du mensonge et dévoilent au grand jour l’impunité dont jouissent des tortionnaires, et l’absence de la Vérité.
Nous invitons au débat le représentant du Forum Marocain Vérité et Justice en Europe : Larbi MAANINOU, avec le témoignage de la famille du disparu BEN BERKA : Saad BEN BERKA et le Frère du disparu Omar EL OUASSOULI : Karim EL WASSOULI
Le régime marocain aidé par une certaine élite intéressée et corrompue a mené une politique de propagande agressive et mensongère concernant le règlement du lourd dossier des violations graves des droits humains durant les années de plomb. En effet, le pouvoir a toujours voulu le réduire aux seules questions d’indemnisation et réparations matérielles. Les victimes et leurs familles ne cessent de demander vérité, justice et la fin de l’impunité.
Où est ce prétendu règlement ?
Les disparus :
- aucune dépouille de disparus présumée décédé n’a été restituée à la famille,
- aucun résultat d’ADN n’a été communiqué alors que les premiers échantillons d’ADN ont été prélevés des corps des victimes il y a maintenant plus de trois ans. Il s’agit de plus de 180 victimes alors que les familles attendent l’identification de toutes les victimes qui se comptes par milliers.
- le rapport final de l’IER a fait état d’un nombre de 66 cas dont le sort était encore non élucidé. Le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme, refuse de communiquer aux familles l’identité de ces cas et les résultats d’éventuelles investigations supplémentaires,
- le CCDH piétine le droit des familles à savoir la vérité en refusant de leurs communiquer les informations collectées lors des investigations,
La vérité :
- le pouvoir s’obstine à continuer à accorder une impunité totale aux responsables des crimes commises. Certains d’entre eux continuent à exercer des responsabilité et au plus haut sommet de l’état.
- L’appareil judiciaire continue à être le bras armé de cette politique d’impunité. Les plaintes sont systématiquement classé sans suite comme celle du fils du martyr Amine TAHANI,
Les réformes : l’Etat au Maroc est récidiviste
- le mouvement des droits humains marocain n’a cessé de demander des réformes capables de garantir la non répétition de violations graves des droits humains dans notre pays. Non seulement, il en est rien mais plus grave encore, des responsables de ses crimes continuent à occuper des postes clefs dans le pouvoir peut être un peu édulcoré
- .C’est le cas du Général LAANIGRI : cité parmi les 45 responsables des crimes des années de plomb, ses forces sont à l’avant-garde des répressions que le Maroc a connue ses derniers temps (à Sidi Ifni aux universités, contre les enchômagés... ).
- La dernière sauvagerie en date est l’intervention du 4 avril dernier 2009 lors d’un sit-in pacifique appelé par l’alliance de 3 organisations politiques dont la Voie Démocratique pour protester contre l’OTAN et le G20. Résultat, un bain de sang orchestré par les hommes du général LAANIGRI laissant une vingtaine de blessés.
Aujourd’hui, plus que jamais, la communauté internationale est saisie pour élucider les crimes du passé et du présent. Les intérêts économiques ne doivent pas se réaliser au détriment des valeurs universelles des droits de l’Homme.
Enfin, nous interpellons les candidats aux élections européennes à intégrer dans leur programme le refus de tout accord de l’Union Européenne avec un Etat irrespectueux des droits humains.
Assez de mensonges
Nous voulons nos disparus, nous voulons les nôtres
Voie démocratique
Section France
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