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mardi 28 avril 2009

Mensonge d'un serviteur du Makhzen sur le nombre et l'état de la classe moyenne au Maroc

Lahlimi, le gribouilleur sur commande
Selon ce serviteur du makhzen, la pauvreté recule au Maroc, le développement profite aux pauvres et aux riches, et que les classes moyennes représentent 50% de la population.Ce valet du palais parle certainement d'un autre Maroc situé sur une autre planète.Les "intellectuels" bourgeois, "progressistes" dans le passé, sont devenus par les temps qui courent, de minables gribouilleurs au service du despotisme, au services des suceurs du sang des travailleurs et travailleuses.Continuer les sieurs votre sale boulot de cafouillage, la réalité est vécue par le peuple, ce peuple qui refuse de cautionner les mascarades électorales de vos maîtres!
Ali Fkir

Plus de la moitié des Marocains font partie de la classe moyenne
Le HCP basculera bientôt de l'ICV à l'Indice des prix à la consommation
Cela peut paraître exagéré, voire excessif, mais plus de 50% des Marocains constituent ce qu'on appelle la classe moyenne. Le propos est celui d'Ahmed Lahlimi, Haut commissaire au plan, invité jeudi dernier au Matin Forum. Le HCP prépare depuis déjà des mois une étude exhaustive sur cette frange de la société qui sera rendue publique très prochainement
Le responsable s'appuie sur l'évolution qu'a connue le taux de la pauvreté au Maroc qui est passé de 15,3% à moins de 9% aujourd'hui.
Par ricochet, le bon sens voudrait que les ménages à revenu moyen représentent une bonne partie de la population. S'appuyant aussi sur l'analyse des inégalités sociales depuis 1985,
le HCP s'est rendu à l'évidence que les politiques menées depuis lors profitaient essentiellement aux pauvres et aux riches.
La classe moyenne qui, entre-temps, faisait tourner la machine économique et stimulait la croissance aux États-Unis et en Europe, a été tout bonnement ignorée par les pouvoirs publics. Il a fallu que le Souverain entre en ligne pour la remettre en orbite au sein de la société marocaine. Un choix éclairé qui tombe à point nommé pour contribuer à amortir l'onde de choc de la crise financière mondiale. Lahlimi en convient. Pour lui, il ne s'agit pas pour le Maroc de sortir de la crise, selon le lexique en vogue, mais d'y résister le plus longtemps possible. Tout est dans la nuance. Le Maroc doit gérer au mieux ses forces et faiblesses les yeux rivés sur 2010, préfère dire Lahlimi qui pense que l'avenir appartient à des secteurs comme l'énergie propre, l'agriculture bio ou encore le tourisme durable et du savoir. Pour boucler la boucle et mieux cerner la réalité en aval, le HCP améliore ses bases de calcul du coût de la vie en passant de l'ICV à un nouveau mode baptisé l'Indice des prix à la consommation (IPC).Un échantillon de 17 villes représentant toutes les régions du Royaume (500 articles au lieu de 385 et 900 variétés de produits à la place de 768) servira à calculer l'IPC. Mieux encore, chaque individu aura la possibilité de calculer son IPC personnel en répondant à un questionnaire qui sera disponible sur le site du HCP. Enfin pour mieux connaître l'impact direct des politiques gouvernementales sur les différents aspects de l'économie, le Haut Commissariat adopte un nouveau modèle de calcul macroéconomique en micro-simulation. Un système qui a nécessité plus de trois années de travail pour le peaufiner et qui fera l'objet d'une communication en mai ou juin prochain, nous confie Lahlimi.
Source : «Le Matin Forum», 24.04.2009

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