Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

mercredi 22 avril 2009

Lettre n°8

Nos rubriques : VIE QUOTIDIENNE AU ROYAUME DE L’ARBITRAIRE, TORTURE, LUTTE DES DÉTENUS, DIPLÔMÉS CHÔMEURS, MÉMOIRE, MÉDIAS, ENFANTS, MIGRATIONS

Sommaire
PLEINS FEUX SUR Hafsa Amahzoune, la tante royale qui joue du couteau ou le syndrome du makhzen
La honte : Le Maroc torture par procuration…
Conditions d’incarcération inhumaines des détenus sahraouis
Soutenons les diplômés chômeurs
Près de 40 ans après avoir été emprisonnés pendant 8 mois, les 215 incarcérés de Tagounit auront enfin droit à un suivi médical
Pour être accepté comme journaliste au Maroc, il faut ne rien écouter, ne rien voir et ne rien dire ?
De plus en plus d’enfants en situation précaire, malgré l’admirable travail des associations
Les expulsions continuent, mais la frontière entre Maroc et Algérie reste fermée.

PLEINS FEUX SUR Hafsa Amahzoune, la tante royale qui joue du couteau ou le syndrome du makhzen

Selon des informations concordantes (victimes, témoins oculaires et militants des droits humains ...de la région de Khénifra, capitale du Moyen-Atlas): A la tête d'une milice déchaînée d’une quarantaine de personnes, la tante maternelle du roi a voulu s'emparer d'un camion-citerne transportant pour 200 millions de centimes de carburant en direction d'une station appartenant à la famille de l'avocate Fatima Sabri. Devant les protestations de Fatima, de son mari et des travailleurs de la station, la milice s'est déchaînée (sur ordre de la fameuse tante), l'avocate Fatima est allée se réfugier au quartier général de la sécurité régionale. La tante a fait irruption dans ce haut lieu de…l’insécurité et, sous les yeux des policiers, a agressé sauvagement l'avocate au couteau, semant la pagaille dans le commissariat (cassant, insultant...). Personne n'a osé interpeller la tante du roi qui n'en est pas à son premier méfait (les victimes n'ont jamais obtenu justice).
Hospitalisée à Meknès, Fatima Sabri a reçu 12 points de suture. Elle a porté plainte contre Hafsa Amahzoune pour coups et blessures volontaires. Les avocats du barreau de Meknès ont boycotté les audiences le jeudi 16 avril en signe de solidarité avec leur collègue, victime de l’impunité dont bénéficient les membres de la famille royale, gens de sac et de corde.Rappelons qu'il y a plusieurs mois, le mari de la tante du roi (civil sensé n'être pas armé selon la loi marocaine), Hassan Yacoubi , a dégainé un pistolet pour tirer sur un policier de la circulation qui l'avait arrêté pour non respect flagrant du code de la route. Le policier a passé des semaines dans une clinique alors qu'il n'y a eu aucune poursuite judiciaire contre l'agresseur, interné en asile psychiatrique (il serait atteint du syndrome de Korsakoff, autre manière de dire le syndrome du makhzen…)


chouha
cette jeune avocate
mutilée
agressée
en plein poste de police!!!!!!!
l'agresseur
n'est autre
qu'une tante du roi!!!!
cette jeune femme
a subi
les conséquences
de l'impunité
qui REGNE
et le fils de flan
le cousin de frtalan
tu peux faire ce que tu veux!!
la loi
les autorités
c’est pour nous
les pauvres...........
smirnova

AMDH KHENIFRA
Un sit in de protestation a été organisé le 18 avril devant le marché central de Khénifra pour:
1- exprimer la solidarité avec l'avocate victime de l'agression.
2- dénoncer les agissements criminels de la tante du roi , actrice des violations graves des droits humains dans la province de Khénifra.
3-mettre les parties concernées devant leurs responsabilité Les citoyens et citoyennes ont répondu massivement à l'appel de l'AMDH section Khénifra pour dire NON au despotisme et dénoncer la barbarie médiévale de cette mafia qui se cache derrière le palais royale pour semer la terreur et arnaquer les citoyens
Source : AMDH section de Khenifra proteste contre Hafsa Amahzoune tante du roi
http://amdh-section-de-rabat1.skyrock.com/

Rappel : il y a 7 mois un oncle du roi, Hassan Yacoubi, a tiré sur un policier qui lui demandait ses papiers
QUAND UN MEMBRE DE LA FAMILLE ROYALE TRAITE LES CITOYENS D'INSECTES

Un sh'rif tire sur un policier à Casablanca
Le mari d'une princesse (sœur de Hassan II) a tenté d'abattre, mardi a Casablanca un policier en uniforme. Ce dernier lui avait simplement demandé les papiers de la voiture.
A la clinique où il a été transporté d'urgence, Tariq Mouhib, policier de la circulation à Casa-Anfa, a du mal à croire ce qu'il a vécu ce mardi 9 septembre 2008. Les yeux larmoyants, il touche l'impact de la balle sur sa cuisse gauche, murmure quelques mots inaudibles, puis replonge dans un état second.A l'entrée de sa chambre, deux policiers interdisent l'accès aux collègues et membres de la famille venus rendre visite au jeune policier. «Nous avons des ordres stricts. Personne n 'a le droit de lui parler maintenant», nous répond-on. C'est que l'affaire est assez grave. Peu avant l'heure du f'tour, vers 18h 30, Tarik, 32 ans, arrête une voiture luxueuse qui venait de griller un stop au niveau de la corniche casablancaise. «Lorsqu 'il demande les papiers de la voiture au conducteur, ce dernier lui répond : tu n'es qu 'une sale mouche et tu oses me demander mes papier», raconte un proche du policier Tarik Mouhib. Ce dernier insiste et redemande à voir les papiers de ce conducteur si particulier. Exaspéré, ce dernier descend de sa voiture (un 4x4 Infinity noir) et sort un pistolet de sa boîte à gants. «Tu crois être le seul à avoir une arme l'yemmak ? Moi aussi, j'en ai une, espèce de bakhouch (insecte)», répond le conducteur. Quelques secondes plus tard, une première balle quitte le foyer du pistolet pour se loger en haut de la cuisse gauche du policier. Sans perdre conscience, ce dernier s'écroule et se tord de douleur. Rapidement, une foule se forme autour de la scène et des policiers, qui étaient en poste à proximité, accourent sur place. La confusion est totale. Le policier est évacué assez rapidement, mais le conducteur est encerclé par des dizaines de curieux qui faisaient du sport ou qui regagnaient leurs domiciles en cette heure de pointe. Très vite, un cordon sécuritaire est installé tout autour de la voiture. Toute la préfecture de police de Casablanca a fait le déplacement. Les mines sont défaites et les traits sont graves. Les radios crachotent, au moment où notre conducteur reste confortablement installé dans son fauteuil en cuir, constamment accroché à son téléphone. «C'est un ch'rif. Quelqu'un de très important. La situation est très délicate», affirme, entre deux messages radios, un adjoint du préfet de police de Casablanca. Quand des photographes de presse commencent à shooter «le conducteur VIP», un policier prend le volant du 4x4 et se fraye difficilement un chemin au milieu de la foule pour disparaître dans le trafic casablancais.
A la clinique où il a été transporté, la situation du jeune policier est jugée stable. «C'est une balle à fragmentation. Nous n'avons pu extraire que le gros morceau. Six petites particules sont encore plantées dans la cuisse. Nous ne pourrons nous exprimer qu'après 24 heures», explique un infirmier sur place. Dans la salle de radiologie, le jeune policier est en pleurs. Deux mots reviennent dans sa bouche : «Il m'a traité de bakhouch, de debbane. Je n'ai pourtant fait que mon boulot».
Tarik est ensuite placé dans une chambre sécurisée, avec double vitrage. Une infirmière reste constamment a son chevet, pendant que plusieurs commissaires et autres responsables de la wilaya défilent dans les couloirs de la clinique casablancaise. La famille du jeune policier est d'abord interdite de lui rendre visite, mais sa mère est autorisée, exceptionnellement, à le prendre dans ses bras. En quittant la chambre, elle est visiblement sous le choc. Elle murmure des mots inaudibles, avant d'éclater en sanglots : «Je n'ai que deux fils et ils ont voulu me tuer le premier». A
la tombée de la nuit : une question est sur toutes les lèvres : qui peut bien être le conducteur de la voiture ? «On sait que c'est quelqu'un de très important et qu'il est proche de la famille royale. C'est tout», affirme un policier présent à la clinique. A Rabat, une réunion de crise réunit plusieurs responsables au siège de la DGSN. Cherche-t-on à étouffer l'affaire ou à masquer l'identité du conducteur ? Mystère. Toujours est-il que vers 21 heures de la même soirée: un nom circule avec insistance.
Hassan Yacoubi, mari de l'une des sœurs de Hassan II, et donc tante du roi Mohammed VI. L'homme venait apparemment tout juste de quitter le golf d'Anfa en compagnie dé quelques amis quand le policier l'a intercepté .
Presque au même moment (vers 21 heures 30), une autre information plonge la famille du jeune policier dans un gros chagrin. Hassan Yacoubi vient d'être admis en hôpital psychiatrique. Il souffrirait, selon des sources informées, de troubles comportementaux et psychiques. La belle astuce !
La dépêche officielle confirme cette version des faits. «... dans un état de démence avancé, Hassan Yacoubi (HY) a fait usage d'une arme à feu, blessant légèrement à la jambe, le policier. HY souffre depuis plusieurs années de la maladie de Korsakoff, qui entraîne une dégénérescence mentale grave. Il a suivi divers traitements psychiatriques pendant cinq ans dans des établissements spécialisés, au Maroc et en Italie», peut-on lire sur la dépêche. M. Yacoubi est peut-être atteint d'une maladie mentale grave, mais comment expliquer dans ce cas qu'il puisse quand même bénéficier d'un permis de port d'arme depuis 1995 ? La même dépêche de la Map affirme d'ailleurs que ce permis ne lui a été retiré qu'après l'incident du mardi 9 septembre. Cela veut dire qu'un malade mental s'est baladé pendant plusieurs armées avec un pistolet chargé à portée de main.
Qui en porte la responsabilité «L'affaire suit son cours normal. L'enquête se poursuit et le parquet est maintenant saisi de l'affaire. On ne peut donc pas prévoir l'évolution des événements», affirme un haut gradé au sein de la préfecture de police de Casablanca. Affaire à suivre. Dans son entourage, Tarik Mouhib est présenté comme une personne équilibrée. Il est entre en fonction en 2002 et a toujours servi dans le district de Casa Anfa. «Cela veut dire qu'il est habitué à traiter avec ce genre de personnages. Si ce conducteur lui avait dévoilé son identité, Tarik l'aurait salué avec respect et l'aurait laissé filer. C'est malheureusement comme ça que marche notre pays», affirme un collègue à Tarik avant de conclure : «Nous acceptons d'être insultés par ces gens qui se croient tout permis. Ils nous crachent dessus ou nous collent des baffes. Là, ils nous tirent carrément dessus. Ils ont raison de nous considérer comme des insectes finalement».
Source : Driss Bennani, Le Soir Echos, septembre 2008

TORTURE
L’odyssée de Binyam Mohamed
Cet Éthiopien résident au Royaume-Uni a été kidnappé par la CIA au Pakistan en 2002 et détenu d’abord en Afghanistan, puis au Maroc, où il a passé 18 mois dans les geôles royales, -où il a été copieusement torturé - avant de se retrouver à Guantanamo en 2004. Il a été libéré en février 2009 et a pu rentrer chez lui en Grande-Bretagne. Avec Abou Elkassim Britel et Ahmed Agiza, il a porté plainte contre une filiale de Boeing, Jeppesen Dataplan Inc. Ils l'accusent d'avoir servi de prestataire à la CIA lorsque celle-ci transportait par avion privé des terroristes présumés, capturés illégalement et acheminés vers d'obscures destinations pour y être interrogés sous la torture.
Lire à ce sujet :
Torture dans les prisons marocaines de la CIA après Guantanamo, par Mohamed Mahamud Embarec, 28/3/2009
« À Guantánamo, j’ai obtenu un doctorat en torture et maltraitances » - Entretien avec Binyam Mohamed, par Moazzam Begg, 26/3/2009

LUTTE DES DÉTENUS SAHRAOUIS
Le défenseur sahraoui des droits de l’homme Yahya Mohamed Elhafed Iaazza en isolement au ¨cachot ¨
Le défenseur sahraoui des droits de l’homme Yahya Mohamed Elhafed Iaaza (43 ans), père de trois enfants, membre de L’ AMDH section TanTan et membre du CODESA et le prisonnier politique sahraoui Najem Bouba ( 28 ans ), continuent d’être isolés dans des cachots séparés à la prison locale d’Ait-Melloul . Le dit cachot est une cellule individuelle de superficie ne dépassant pas 3 m2 dépourvue de conditions d’aération et de luminosité non dotée non plus d’ameublement ni de couvertures, aménagée d’un trou ouvert a l’air libre supposé servir de toilettes ..les deux prisonniers sont interdits d’appeler les gardiens ni de communiquer avec autrui , pour leur prise de position en faveur de la cause sahraouie, ils font l’objet de manœuvres scandaleuses montées par les gardiens semant la xénophobie et le chauvinisme aveugle.
Les deux prisonniers politiques sahraouis,Yahya Mohamed Elhafed Iaaza et Najem Bouba, ont été transferes contre leur gré de la prison d’inzegane à la prison d’Ait Melloul , les yeux bandés , les mains menottées le long du trajet, les deux prisonniers ont été sévèrement torturés . À l’arrivée ils ont été conduits séparément chacun dans un quartier loin de l’autre, respectivement au quartier dit tawba´´ et au quartier rahma, soi-disant par mesure disciplinaire mais sans toutes fois qu’ils comparaissent devant un conseil disciplinaire comme prévoit la loi 23/98 régissant les prisons marocaines .
L’unique explication est la volonté explicite de punir les prisonniers politiques sahraouis, qui ne ratent aucune occasion de comparution devant un tribunal pour scander des slogans indépendantistes et revendiquer le droit du peuple sahraoui a l’autodétermination, comme ce fut le le cas lors de leur dernier jugement le 1er et 2 avril 2009 devant la cour pénale d’Agadir.
Les prisonniers politiques sahraouis Bouamoud Ali, Bouba Najem, Hassan Khallad, Elmahjoub Aaillal , Salam Charafi, Mahmoud Elbarkaoui, Mayara Elmoujahid, Abdelghani Ban, Lefkir Lahcen, Mohamed Salmi, se sont alors exposés a des recettes de torture sauvage par l’administration pénitentiaire d’Inzegane, et ont été éparpillés dans les cellules en les isolant les uns des autres et en confisquant leurs biens tout en maintenant Ali Bouamoud à l’isolement au cachot.
La délégation pénitentiaire aurait pris la décision de transfert de Yahya Elhafed et Najem Bouba le 7 avril 2009 à la prison locale d’Ait Melloul, et de les soumettre à l’isolement total du monde extérieur et les priver de leurs droits aux visites , à la promenade et aux soins médicaux, sachant que Yahia a des crises d’asthme chronique et a été privé des médicaments de traitement.Les prisonniers politiques ont réagi contre cette intervention brutale de l’administration pénitentiaire en entamant une grève de la faim illimitée qui met leur santé en grand danger : isolés dans les cachots, ils sont privés de l’usage d’ eau et de sucre comme seule nourriture de base, notamment Yahia Elhafed, Najem Bouba et Ali Bouamoud .
Selon des membres de la famille, Yahya Mohamed Elhafed Iaaza, qui purge une peine de 15 ans de prison ferme, souffre de maladies chroniques comme l’asthme , les rhumatismes , l’anémie et une gastrite en stricte relation avec des grèves de la faim précédentes, tout comme son camarade Najem Bouba, condamné à 4 ans de prison ferme et qui souffre de crises néphrétiques chroniques et d’ophtalmie . Il venait d’achever un traitement de 15 jours a l’hôpital provincial Hassan II à Agadir , et tous deux étaient hospitalisés au dispensaire pénitentiaire d’Inzegane pour des fins de soins et traitements poursuivis sous contrôle périodique du médecin néphrologue du dit hôpital. .
Source : Bureau exécutif du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme CODESA, Laayoune, Sahara occidental, 10 / 04 / 2009


DIPLÔMÉS CHÔMEURS
Pétition
Nous, signataires de cette lettre, citoyens/ennes des deux rives de la Méditerranée, voulons exprimer notre solidarité avec l'Association Nationale de Diplômés/ées chômeurs/euses du Maroc qui depuis sa création le 26 octobre 1991, maintient sa lutte pour le droit au travail et à s´organiser librement et pour une transformation démocratique réelle de la société marocaine. L'histoire de l'ANDCM, qui n'est pas légalement reconnue par le gouvernement marocain, est une histoire pleine de répression : prison, bastonnades, amendes, détentions et jugements injustes par le gouvernement marocain, exercés sur l'association et ses militants, pour le délit de combattre pour son droit au travail et à s´organiser librement.
Le 16 mai 1992 mourait assassiné dans le commissariat de police de Khenifra le militant de l'ANDCM, Moustafa El Hamzaoui, sans que jusqu'à aujourd'hui on ait éclairci les faits, trouvé sa tombe et puni aux coupables. La date de son assassinat, le 16 mai, est considérée le jour international de lutte contre le chômage, la précarité et l'exclusion sociale.
C’est pourquoi nous exigeons du gouvernement marocain :
. - la reconnaissance légale de l'ANDCM et de son droit au travail et à s´organiser librement .
- le châtiment des coupables du meurtre de Moustafa El Hamzaoui
Note : Ces signatures seront livrées dans les ambassades et les consulats marocains le 16 mai Nom et prénom
Organisation
Profession
Ville
Pays
Pour respecter l'ordre d'arrivée des signatures et ne pas oublier un signataire, faites adresser une copie Cc/Copie carbone Visible ou BCC/Copie Carbonne non Visible à l'un des deux emails de l'ANDCM
Email 1:
andcm@ymail.com
Email 2:
andcmperso@yahoo.fr (email du bureau exécutif de l'ANDCM)

MÉDIAS
Le photographe de Reuters, Rafael Merchante, a finalement pu obtenir le renouvellement de son accréditation. Steve Chrisp, haut responsable de l’agence Reuters s’est déplacé à Rabat afin de rencontrer le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, pour régler le problème. L’agence britannique a demandé à son photographe de s’abstenir de toute déclaration à la presse sur ses conditions de travail au Maroc et de tout commentaire sur la décision des autorités marocaines.
Source : maghreb-ddh 15-04-09

MÉMOIRE
Il n’est jamais trop tard pour bien faire…
Le CCDH rend effective la recommandation spéciale relative aux victimes de Tagounit
Rabat - Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) est parvenu en collaboration avec le gouvernement à rendre effective la recommandation spéciale relative aux victimes de Tagounit, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation (IER), a annoncé, mardi à Rabat, le président du Conseil, M. Ahmed Herzenni. Intervenant à l’ouverture d’une rencontre avec des membres du groupe dit "de Casablanca", à l’occasion de la mise en œuvre de la recommandation spéciale relative aux victimes de Tagounit (ville au sud-est du Maroc), M. Herzenni a souligné que la mise en œuvre de cette recommandation, dans son volet indemnisations, s’avère le stade ultime en matière de réparation à titre individuel et ce, conformément aux normes et critères préconisés par l’IER.
La mise en œuvre de la recommandation spéciale relative aux victimes de Tagounit, par delà les montants qui leur sont alloués, contribuera sans nul doute à lever les souffrances de ces victimes, notamment en ce qui concerne la couverture médicale, considérée comme l’une des formes durables de réparation à titre individuel, a -t- il précisé.
Les victimes de Tagounit (215 personnes), notamment des personnes précarisées et des sans domicile fixe, avaient fait l’objet de rafles entre décembre 1971 et début mars 1972 à Casablanca, en relation avec les préparatifs pour une grande manifestation internationale dans la capitale économique. Ils ont été par la suite emprisonnés pour une durée de près de 28 mois dans un centre de détention à Tagounit.
Près de 77 dossiers ont été reçus par l’IER, dont 62 ont bénéficié d’indemnisations, alors que le reste est en instance pour complément de dossier. Les membres du groupe ont désormais accès à la couverture médicale, hormis quelques cas dont le dossier devra être complété.
La rencontre d’aujourd’hui revêt un caractère historique pour les victimes de Tagounit qui ont subi l’enlèvement et plusieurs formes de torture, a indiqué dans une déclaration à la MAP, M. Mohamed El Ouatikou, ancien détenu à Tagounit, se félicitant à cet égard des efforts déployés par le CCDH pour la mise en œuvre de cette recommandation spéciale.

ENFANTS MAROCAINS EN SITUATION PRÉCAIRE
“L’abus sexuel”, “les petites bonnes” et “les enfants de la rue” sont les sujets chauds de la presse au Maroc
Ainsi, les droits des enfants, surtout sa protection des différentes formes d’exploitation économique, retiennent l’attention de 20% des articles, alors que la maltraitance et l’exploitation sexuelle des enfants constitue le sujet de près de 18% des articles, selon cette étude réalisée par l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) et l’Unicef. L’étude est annexée d’un document élaboré par l’Unicef qui récapitule ce qui est interdit à un journaliste de faire lorsqu’il traite d’un sujet en relation avec l’enfant. Il s’agit notamment de décliner l’identité et afficher l’identité visuelle d’un enfant objet d’un abus sexuel, accusé d’un délit ou condamné et de publier un reportage susceptible de mettre l’enfant et sa famille en danger. Ont pris part à cette rencontre, notamment, la ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli, le directeur exécutif de l’ONDE, M. Said Raji et le représentant de l’Unicef au Maroc, M. Aloys Kamuragiye.

Source : MAP
L'art au service de la lutte contre l'exploitation des enfants au Maroc
20.04.2009
Une exposition pour la sensibilisation à la situation des enfants vulnérables et les efforts déployés par le Maroc pour les protéger des diverses formes d'exploitations se tient actuellement dans le Royaume, à l'initiative de l'Agence espagnole de la coopération internationale (AECI) en collaboration avec le ministère de la Justice a rapporté la MAP.
L'exposition a commencé sa tournée à Tanger dans la deuxième semaine d'avril
Lire la suite
Un réseau associatif Notre Charte L'histoire du réseau Nos partenaires De l'information solidaire De l'éducation à la citoyenneté internationale Des bases de données Des lieux ouverts au public La carte des centres La liste des centres Des livres pour la solidarité internationale Des expositions et outils d'animation Des dossiers en ligne L'annuaire des acteurs La revue Altermondes Le calendrier, l'agenda Demander le catalogue de la solidarité internationale

Droits des enfants
L'État marocain a signé en 1993 la Convention des Droits de l'Enfant adoptée par l'ONU en 1989, charte qui reconnaît à chaque enfant le droit de grandir dans un climat de "bonheur, d'amour et de compréhension". Le devoir de l'État est donc de protéger l'enfant contre toutes les formes de violence, contre l'abandon et l'exploitation. En accord avec les Conventions internationales, le gouvernement marocain a fixé dans le nouveau Code du travail l'âge légal du travail à 15 ans. L'Éducation étant aussi un droit pour l'enfant, le gouvernement a lancé une vaste campagne de scolarisation dans le Primaire. Il y a en effet urgence car les enquêtes estiment qu'un million et demi d'enfants ne sont pas scolarisés.
La réalité vécue par les enfants marocains issus de familles citadines ou rurales défavorisées est donc bien éloignée de l'idéal énoncé par l'ONU. La violence, les enfants la subissent sous plusieurs formes : selon l'Organisation Internationale du Travail, le Maroc reste aux côtés de la Chine et de l'Inde "l'un des pays présentant les pires formes de travail des enfants". Leur nombre est évalué à 600.000, dont l'âge s'échelonne entre 6 et 15 ans. les salaires se situent en dessous de toutes les normes, les heures ne sont aucunement réglementées. Les garçons occupent des emplois dans les commerces ou des entreprises.
Les filles sont employées dans le textile et de nombreuses autres, entre 7 et 10 ans, recrutées dans les campagnes et littéralement achetées à des parents très pauvres, deviennent les "petites bonnes" taillables et corvéables à merci dans les familles citadines. Des tentatives pour scolariser quelques heures par semaines ces enfants travailleurs restent des exceptions.
Ceux qui ne peuvent plus supporter les conditions de travail accompagnées assez souvent de brutalités commises par l'employeur, s'enfuient et vont grossir le flot des "enfants des rues" issus de familles pauvres déstructurées, enfants de mères célibataires, enfants abandonnés.Ces enfants, certains très jeunes, vivent dans l'insécurité totale de la rue, sans aucune hygiène, mal nourris, exposés à l'exploitation sexuelle dès dix ans, aux rafles de la police, emprisonnés souvent puisque le vagabondage est un délit...
Ces enfants ont été longtemps ignorés par la société, non recensés puisque totalement en marge mais une sensibilisation du public, grâce au travail des associations et des spécialistes de l'enfance, commence à changer le regard des citoyens sur ces "parias" et à mobiliser des gens très divers en faveur de ces enfants dans des structures qui tentent de pallier les carences de l'État. L'État lui aussi commence à s'inquiéter : les kamikazes de ces dernières années avaient vécu leur enfance dans ces quartiers misérables, sans infrastructures d'éducation et de soins... Source : CIIP
http://ritimo.org/index.htm

Mohammedia: Des enfants en situation difficile seront bientôt abrités
Education & Enfance - Actualités générales
Par Abdelmajid Boustani, lematin.ma , 4/1/2009
Un nouveau centre sera construit dans la Kasbah
Le nombre d'enfants en situation difficile connaît un développement exponentiel à Mohammedia. Agés entre 5 et 18 ans, ces enfants passent toute leur journée dans la rue. Quelques-uns d'entre eux rentrent «chez eux» le soir alors que d'autres passent la nuit sans abri. Conscients de la gravité de cette problématique, le conseil régional du Grand Casablanca et le comité régional de l'INDH ont financé la construction d'un centre d'accueil pour ces jeunes citoyens.
Installé dans l'enceinte de la Kasbah, ce projet inédit a pour vocation d'améliorer la qualité de vie de plus de 100 enfants en situation difficile. D'un coût global de 1.088.427 DH, dont 185.000 DH financés par l'INDH, cet espace vise à renforcer l'infrastructure sociale de la cité des fleurs. Toujours en cours de construction, le centre accueillera des filles et des garçons âgés de 7 à 18 ans pour les orienter vers des activités sportives, éducatives et de loisirs afin de changer leur destin et de leur assurer un avenir meilleur.
Avec l'accompagnement de l'association la Kasbah, il leur assurera un soutien éducatif et psychologique. En effet, soucieuse de l'avenir des tout-petits en situation précaire, l'association prend la responsabilité de mener un rôle d'accompagnement, d'éducation, de soutien et d'information. Il s'agit, en fait, de créer une perspective d'émancipation sociale, tout en jouant le rôle de conseiller pour cette catégorie de la population. Il est à rappeler que ladite association établit un plan de travail bien ficelé. Tout d'abord, elle mène des enquêtes de terrain pour identifier les enfants en situation difficile.
Une fois le travail de recensement terminé, les éducateurs emmènent ces petits citoyens au centre d'accueil qui les prend en charge. Vient ensuite le travail d'écoute et de réconfort, afin de faciliter leur insertion sociale. Une équipe formée d'éducateurs, d'assistantes sociales, de pédiatres et de psychologues sera ainsi mise à la disposition des enfants pour assurer leur accompagnement. Cependant, il est à noter que dans le cas des enfants en situation difficile, la priorité est donnée à la réintégration dans leur milieu familial, avant d'étudier d'autres possibilités de réinsertion afin de sauvegarder une image sociale stable de la famille marocaine. Il est à rappeler que ce projet entre dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Grâce au soutien des différents partenaires, le nouveau centre d'accueil disposera de l'infrastructure adéquate pour offrir plus d'opportunités à cette catégorie d'enfants. Il sera doté d'un réfectoire, de dortoirs, d'espaces éducatifs ainsi que d'une salle de soins. Pour les responsables de ce projet, le nouveau centre sera un défi pour redonner le sourire à ces enfants marginalisés, dont la rue représente la seule issue.
Rappelons que différentes causes sont à l'origine de la situation de ces personnes notamment les problèmes familiaux : divorce, remariage, violence, prostitution, analphabétisme, pauvreté (dans certaines familles monoparentales, ces enfants sont la principale source de revenus)… Selon certaines statistiques, 5,22% de la population de la ville de Mohammedia est pauvre. Ce taux varie entre 3,37 % et 7,11 %, selon les communes. Les enfants représentent 47% des personnes en situation de précarité.
Devant l'ampleur du phénomène, il est urgent d'encourager toute action associative qui vise à assister les enfants en situation difficile et à faciliter leur insertion sociale et professionnelle. Les responsables à tous les niveaux sont conscients de la réalité des choses et doivent s'impliquer pour associer des politiques sociales et des mécanismes de lutte contre les déficits sociaux, en mobilisant aussi les pouvoirs publics, les collectivités locales, les acteurs de la société civile et le secteur privé pour relancer le développement économique et la promotion sociale.
D'où la nécessité d'une stratégie cohérente dans le domaine social en faisant de la lutte contre l'exclusion, la pauvreté, l'analphabétisme une priorité. Cette stratégie doit être fondée sur une approche de proximité. Dans cette approche, la priorité doit être accordée à la prise en charge des enfants en situation précaire et à l'amélioration de leur condition de vie par la mise en place de structures sociales ainsi que des services de base, notamment dans les quartiers défavorisés.


MIGRATIONS
APPEL POUR LA CONVERGENCE DES INITIATIVES MAGHRÉBINES
Depuis la fermeture des frontières terrestres algéro-marocaines, en 1994, la population riveraine ne cesse de vivre un drame humain. Séparés par des frontières devenues des murs invisibles, les membres d’une même famille se trouvent, ainsi, obligés de prendre l'avion à partir de Casablanca ou Alger, chacune à plus de 500 kilomètres de la frontière, pour espérer rejoindre les leurs, alors qu’ils vivent parfois, à moins de 1km les uns des autres (exemple de la ville de Ahfir et Ghazaouate avec la frontière dans la ville).
Outre le fait que l’avion est un moyen de transport onéreux et inaccessible à la plupart, la distance à parcourir dans la légalité est plus que décourageante ! Il ne leur reste plus qu’à emprunter « trik el ouahda », qui reste la seule solution pratique pour ces familles même si son coût n'est pas à la portée de tous .
Cette voie, dont le nom signifie – ironie du sort – route de l’unité supposée maghrébine, leur permet de se déplacer entre les deux frontières, mais en toute illégalité ! Réduits à traverser illégalement la frontière, ces personnes sont des proies aux marchandages des gardes frontières, tant algériens que marocains. Pourquoi ces populations doivent-elles faire les frais de décisions politiques obsolètes et étrangères aux réalités humaines ?
Pourquoi brûler leur droit à la liberté de circulation sur l’autel de la souveraineté étatique ? Pourquoi les personnes ne peuvent-elles circuler ALORS que les biens, eux, connaissent une circulation illégale florissante ? Le destin de familles entières serait-il moins important que celui des marchandises ?
Aujourd’hui, il faut mettre un terme à cette hypocrisie en relançant le processus de réouverture des frontières terrestres algéro-marocaines aux citoyens des deux pays. La mise en œuvre de solutions concrètes (laissez passer ou jour fixé par semaine) devrait pouvoir assurer la circulation des familles des deux côtés de la frontière.
D’ailleurs, le 22 février 2009, les frontières terrestres algériennes se sont ouvertes pour laisser passer la caravane humanitaire venant de Londres et en direction de Gaza en Palestine, pour venir en aide au peuple palestinien à Gaza victime d’une nouvelle agression militaire. Preuve que l'ouverture est possible quand la volonté politique existe ! C’est un signe d’espoir qu’il ne faut pas laisser s’évanouir sans réagir.
C’est pourquoi, nous lançons: Un APPEL à soutien à toutes les forces vives (société civile, syndicats et partis politiques) du Maroc et de l'Algérie, à tous les maghrébins où qu'ils se trouvent, au Maghreb ou non, ainsi qu'à tous les militants des droits humains. Un APPEL pour créer une forte synergie qui amènera les autorités des deux pays à trouver des solutions humanitaires et à les concrétiser rapidement.
Un APPEL POUR LA CONVERGENCE DE TOUTES LES INITIATIVES MAGHRÉBINES AYANT POUR BUT LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE DU MAGHREB.
Pour signer l’APPEL: envoyez Nom, Prénom, Qualité, Organisation à l'adresse mail suivante:
fatiha_daoudi@yahoo.fr
Premières signataires: Fatiha DAOUDI, présidente de Ryage.com, association pour le développement humain et culturel de la région de l’Oriental marocain, Alima BOUMEDIENE THIERY, parlementaire, association CHEMS, Bouchra BOULOUIZ, écrivaine
DOUCEUR ANGEVINE ET ACHARNEMENT POLICIER
Un papa marocain séparé de ses filles : une fois de plus une vie de famille brisée au nom du quota des expulsions...mais, bien sûr, dans un souci humanitaire...
Il y a quelque temps nous avions appris l'arrestation d'un papa alors qu'il sortait de l'école Aldo Ferrarro, à Angers, où il venait de déposer sa petite fille. Ammar Amedjar est marocain, marié avec une jeune femme d'origine marocaine qui réside en France depuis l'âge d'un an, titulaire d'une carte de résident (10 ans).
Ils se sont mariés en 2005 au Maroc. Après le mariage, elle rentre en France, où vit toute sa famille, pour rechercher un emploi, afin de pouvoir faire une demande de regroupement familial. Déchirée, entre la France où est sa vie depuis toujours et le Maroc où se trouve son mari, elle fait des aller-retour au moins 2 fois par an pour pouvoir le voir. Des enfants naissent : Maria a trois ans et demi, Amina 7 mois.
En mars 2008, lassé d'attendre ce regroupement familial, Ammar entre en France avec un visa de trois mois ; lorsque celui-ci expire, il décide de rester près de sa femme et de ses deux filles. En juin 2008, à quelques jours de la naissance de leur seconde fille, la police l'interpelle à son domicile, l'emmène en garde à vue puis en rétention à Rennes.
Arrivé à l'aéroport, il refuse de monter à bord. Il est remis en garde à vue et passe en comparution immédiate à Rennes. Il est libéré mais condamné à un mois de prison pour refus d'embarquement. Il retourne chez lui ; quelques jours après la police revient à son domicile vers 8 h du matin en lui demandant de les suivre pour des formalités administratives à la préfecture. Hésitant, il accepte pourtant et se retrouve à nouveau en garde à vue.
L'après midi même, il est emmené à l'avion et craignant une nouvelle condamnation, il embarque pour Casablanca. Après 2 mois passés loin de sa femme et de ses 2 petites filles, il décide en septembre de revenir clandestinement en France.
Et voilà que le 6 février, à la veille des vacances scolaires, il est arrêté, à moins de 100 m de l'école où il vient à pieds, comme chaque matin, déposer sa petite fille. Un policier prévient ensuite sa femme qu'il est conduit à la maison d'arrêt d'Angers pour purger sa peine. La petite Maria ne comprend pas pourquoi son papa n'est pas venu la chercher. La femme d'Ammar ne peut plus poursuivre ses démarches professionnelles.
Un nouvel APRF lui a été notifié en prison. Un recours a été fait qui sera jugé lundi 16 février à 10h au Tribunal administratif.
Si l'APRF est confirmé, Ammar sortirait de prison à l'issue de sa peine pour être reconduit au Maroc alors que sa femme et ses filles sont en France où elles ont passé toute leur vie. Peut-on encore affirmer que l'immigration est gérée avec un souci d'humanité ?
Monsieur Sarkozy jadis, Monsieur Hortefeux plus récemment, Monsieur Besson aujourd’hui, M. Darcos, Ministre de l'Education il y a peu, se sont à plusieurs reprises engagés publiquement à ce qu'il n'y ait pas d'arrestation dans les écoles ou à leurs abords...
Ammar Amedjar n'a commis aucun autre délit que de vouloir vivre auprès de sa femme et de ses enfants. Il l'a demandé légalement. Il en a attendu l'autorisation durant des années pendant lesquelles les autorités se sont moquées de lui et de sa famille. Quand il a décidé de rester auprès de ses enfants, la réponse a été la police, l'interpellation, la violence, la condamnation, la déloyauté et, pour finir, l'arrestation à la porte de l'école de son enfant et la prison.
Les lois et les textes qui interdisent de fait le regroupement familial et la délivrance des visas doivent être abrogés. Nous demandons , la délivrance immédiate d'un titre de séjour vie privée et familiale à Ammar Amedjar. En vain... L'acharnement continue contre Ammar.
Le 18.04.09, alors que sa femme et ses filles l'attendaient à la sortie de la prison de Villepinte, il a été embarqué pour le centre de rétention de Bobigny et un avion est prévu le soir même à 21h. Il est temps que cesse cet acharnement: Ammar n'a-t-il pas payé assez cher son simple désir de vivre auprès de sa femme , de Maria, 3 ans et d'Amina, 9 mois?
Pour RESF 49, Katia Beudin 06 81 54 96 34
Vous pouvez manifester votre protestation (courtoise !) auprès de la préfecture de Maine-et-Loire Numéros tel : 02 41 81 81 81 & 02 41 81 80 20 Fax:02 41 88 04 63
c
abinet-prefet@maine-et-loire.pref.gouv.fr

Source :
Resf.info@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf.info

1 commentaire:

  1. Désormais la preuve est faite que le Royaume Du Maroc reste un projet familial.Circulez donc,y'arien a voir

    RépondreSupprimer