par Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI), Le Caire, 15 avril 2009
Une cour d'appel marocaine porte de six à dix mois de prison la peine prononcée en première instance contre le journaliste et bloggeur Hassan Barhoun
Le Réseau arabe d'information sur les droits de l'homme (ANHRI) exprime sa profonde préoccupation, suite à la décision rendue, lundi 13 avril, par la cour d'appel de Tétouan (Nord du Maroc) portant de six à dix mois de prisonla peine prononcée en première instance contre le journaliste et blogeur Hassan Barhoun, poursuivi pour avoir dénoncé la collusion d'un membre du ministère public dans une affaire de corruption.
Hassan Barhoun a été arrêté le 26 février 2009 et condamné le 6 mars à six mois de prison ferme pour diffusion de fausses nouvelles, après la publication d'une pétition signée par plus de 60 personnes, dont des hommes de loi, des journalistes et des fonctionnaires, accusant le procureur général de Tétouan de connivence dans un affaire de corruption. Au lieu d'ouvrir une enquête sérieuse et honnête sur cette affaire, le journaliste a été arrêté et condamné à six mois de prison.
A la surprise générale, la cour d'appel de Tétouan a aggravé cette peine, en la portant de six à dix mois lors d'une séance au cours de laquelle les avocats de la défense n'ont pas été en mesure de plaider.
Le Réseau arabe d'information sur les droits de l'homme considère que l'aggravation de la peine prononcée contre Hassan Barhoun est un message fort adressé aux détracteurs de la corruption au Maroc qui ne bénéficientplus, désormais, d'aucune protection judiciaire. Une telle situation nepeut qu'alourdir le fardeau qui pèse sur les journalistes et bloggeurscourageux exerçant dans un pays qui régresse inexorablement vers les annéesdes ténèbres et du Black-out.
Une cour d'appel marocaine porte de six à dix mois de prison la peine prononcée en première instance contre le journaliste et bloggeur Hassan Barhoun
Le Réseau arabe d'information sur les droits de l'homme (ANHRI) exprime sa profonde préoccupation, suite à la décision rendue, lundi 13 avril, par la cour d'appel de Tétouan (Nord du Maroc) portant de six à dix mois de prisonla peine prononcée en première instance contre le journaliste et blogeur Hassan Barhoun, poursuivi pour avoir dénoncé la collusion d'un membre du ministère public dans une affaire de corruption.
Hassan Barhoun a été arrêté le 26 février 2009 et condamné le 6 mars à six mois de prison ferme pour diffusion de fausses nouvelles, après la publication d'une pétition signée par plus de 60 personnes, dont des hommes de loi, des journalistes et des fonctionnaires, accusant le procureur général de Tétouan de connivence dans un affaire de corruption. Au lieu d'ouvrir une enquête sérieuse et honnête sur cette affaire, le journaliste a été arrêté et condamné à six mois de prison.
A la surprise générale, la cour d'appel de Tétouan a aggravé cette peine, en la portant de six à dix mois lors d'une séance au cours de laquelle les avocats de la défense n'ont pas été en mesure de plaider.
Le Réseau arabe d'information sur les droits de l'homme considère que l'aggravation de la peine prononcée contre Hassan Barhoun est un message fort adressé aux détracteurs de la corruption au Maroc qui ne bénéficientplus, désormais, d'aucune protection judiciaire. Une telle situation nepeut qu'alourdir le fardeau qui pèse sur les journalistes et bloggeurscourageux exerçant dans un pays qui régresse inexorablement vers les annéesdes ténèbres et du Black-out.
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