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samedi 25 mars 2017

A l’ONU, le Maroc a été ulcéré par le traitement du dossier du Sahara Occidental comme TNO






Plusieurs câbles de la diplomatie marocaine ont démontré que les documents internes du Secrétariat des Nations Unies n’ont jamais fait mention d’une légitimation du Maroc sur le Sahara Occidental. Tant le DPKO que le DPI et la Direction des Affaires Juridiques ont toujours dans leurs avis et recommandations mis en cause cette prétendue légitimité.

Pire, dans leurs rapports, les différents départements du Secrétariat de l’ONU ont toujours mis en exergue, preuves à l’appui, la mauvaise foi du Maroc dans le règlement du problème du Sahara Occidental. Parmi ces preuves, entre autres, on peut citer l’interdiction aux missions techniques du HCDH à El Aaiun de tenir leurs réunions avec ses interlocuteurs sahraouis au siège de la Minurso, contredisant les recommandations de Jan Eliasson adressées à la Minurso et au HCDH.

Autre preuve, Monsieur Christopher Ross a toujours insisté sur le fait que le statu quo sert les intérêts du Maroc, du fait qu’il consacre son contrôle sur le Sahara Occidental et exploite l’actuel contexte politico-sécuritaire régional pour drainer des soutiens internationaux avec le concours de ses fidèles alliés et conseillés en allusion à la France.

Selon ces mêmes câbles diplomatiques, le Maroc a toujours considéré Ban Ki Moon et Christopher Ross comme une menace à ses intérêts car ils ont toujours mis en cause la prétendue marocanité du Sahara Occidental dans leurs rapports, en qualifiant notamment ce pays de territoire non-autonome, ce qui donne à l’ONU le droit d’administrer ce territoire, contestant toute autorité du Maroc sur le Sahara Occidental et sa population. Ainsi, le Secrétaire Général de l’ONU a toute l’autorité juridique d’y nommer et envoyer qui il veut et quand il veut, dès lors que le territoire relève de la responsabilité onusienne. Ce point a été à l’origine de la crise survenue avec le Maroc suite à la nomination de Mme Bolduc par le Secrétaire Général.

Autre point de discorde entre les Nations Unies et les autorités marocaines concerne les tampons sur les documents de voyage du personnel de la Minurso qui doivent passer par Casablanca en provenance de l’étranger.

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