Le Conseil de paix et de sécurité
(CPS) de l’Union africaine, présidé par l’Algérien Smail Chergui, a
annoncé, jeudi 23 mars dans la soirée, une série de mesures concernant
le Sahara occidental. Il s’agit de la première réunion du CPS depuis le
retour du Maroc au sein de l’Union africaine. Et Rabat a décidé de la boycotter.
Pourparlers directs
Le communiqué félicité le Maroc pour
« son adhésion à l’UA, sans conditions préalables ni réserves ». « Le
Conseil salue la disponibilité du Maroc à s’asseoir côte à côte de la
RASD lors des délibérations des organes délibérants de l’UA », poursuit
le texte. Mais le Conseil « note avec une profonde préoccupation que (…)
cinquante-quatre ans après la décision de décoloniser le Sahara
occidental, tous les efforts visant à trouver une solution n’ont pas
encore abouti aux résultats escomptés ».
Dans ce contexte, « il est impératif que
le Royaume du Maroc et la RASD, en tant qu’États membres de l’Union,
engagent immédiatement des pourparlers directs et sérieux, sans
conditions préalables et conformément à l’article 4 de l’Acte
constitutif », ajoute le communiqué.
Le Conseil a décidé « de renforcer le
mandat de l’ancien président Joaquim Chissano du Mozambique, pour être
nommé Haut Représentant de l’UA pour le Sahara occidental, chargé de
faciliter les pourparlers directs entre les deux États ». Autre décision
annoncée : « Réactiver le Comité ad hoc des chefs d’État et de
Gouvernement sur le conflit au Sahara occidental, créé en application de
la résolution AHG/Res.92 (XV), adoptée lors de la 15e Session ordinaire
de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’OUA, qui
s’est tenue à Khartoum (Soudan) du 18 au 22 juillet 1978 ».
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