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mercredi 22 mars 2017

Témoignages de Mohamed Bourial et de Brahim Ismailli Le gouvernement n'a pas tenu sa promesse,


" je suis là pour mon activisme politique. J'appartiens au Sahara Occidental. Je n'ai rien fait, sinon défendre le droit à l'autodétermination."

Mohamed Bourial était le troisième à déclarer le lundi 20 mars dans le cas de gdeim gdim. Bourial a commencé son témoignage en expliquant ce qu'était le camp de gdeim gdim. Gdeim Gdim était un mouvement qui a consisté à des milliers de Sahraouis qui ont construit des tentes dans le désert, et avaient des revendications sociales. 


Bourial était le chef du comité de dialogue, il a expliqué comment ce comité et le gouvernement sont parvenus à un accord deux jours avant le démantèlement. On espérait que le ministre de l'intérieur vienne au camp avec 9 tentes pour organiser un recensement de la population , pour que le gouvernement puisse répondre aux demandes proposées par la population sahraouie. Le gouvernement n'a pas tenu sa promesse, et les personnes dans le camp ont été surprises par l'attaque qui a eu lieu dans la nuit.

Bourial a dit : " le camp de gdeim gdim a révélé la politique de l'occupant marocain, et la façon dont il marginalise la population du Sahara Occidental et vole nos ressources. Gdeim Gdim est le résultat de la marginalisation de tous les Sahraouis par l'occupation du Maroc au Sahara Occidental. Le camp a duré 28 jours. Il n'y avait pas de crimes et de violence. L'occupant marocain a attaqué le 8 novembre les femmes, enfants, personnes âgées et les hommes ".

Bourial a  nié toutes les accusations et a déclaré que " celui qui doit être jugé, c'est celui qui a ordonné l'attaque contre le camp de gdeim gdim, pas nous."
Lire les deux témoignages :

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