par porunsaharalibre , Salé (Rabat) 25/1/ 2017
Aujourd'hui, 25 janvier, on a repris pour un troisième essai, la journée des prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik.
La séance d'aujourd'hui, comme les deux jours précédents, a mis l'accent sur la forme sans avoir encore abordé le contenu du processus.
La défense des prisonniers a présenté divers arguments, y compris le souhait de déplacer le procès à la Cour pénale d'El Aaiun, puisque étant extraterritorial, le tribunal de vente n'est pas compétents pour juger les Sahraouis et certains événements qui ont eu lieu au Sahara occidental. Cette demande a été rejetée.
La demande de la présence de plusieurs témoins a été acceptée partiellement, n'admettant que certains d'entre eux.
Les avocats de la défense, Abou Khaled, Buzeid Lehmad et Meisur, ont contesté le résumé de la police judiciaire marocaine, puisque, comme on l'a montré, les aveux des prisonniers ont été obtenus sous la torture et n'a pas respecté le délai de la garde, de sorte qu'ils demandent l'annulation de ces confessions. De même, il a été demandé un examen médico-légal de tous les prisonniers. Cette demande a été acceptée et a été donnée à l'équipe médicale qui effectuera les examens, l'équipe sera composée d'un psychologue, un chirurgien orthopédique et médico-légal, et du directeur de l'hôpital de Rabat. Après son retrait pour délibérer le tribunal a décidé de suspendre le procès jusqu'au 13 mars, après quoi la défense a demandé la libération conditionnelle des prisonniers jusqu'à ce jour du jugement, demande qui a également été rejetée par le tribunal. La situation à l'extérieur de la cour reste tendue avec des attaques par les «hordes de voyous» engagées par le régime marocain contre les Sahraouis présents qui expriment sans violence leur soutien aux prisonniers politiques, exigeant leur libération et le droit des habitants du Sahara Occidental à l'autodétermination. Selon les informations de l'Equipe Media chargée de la couverture du procès, Aafaf Husseini Mohamed Fadel, un Sahraoui, qui est tombé en pâmoison. En outre, elle signale que les autorités marocaines ont empêché l'entrée au procès des frères Ahmed Sbai et Abdullah Mohamed Salem Abhah et Boujlal, la famille du prisonnier politique Mohamed Bani, en dépit de leur participation aux deux sessions précédentes.
Les avocats de la défense, Abou Khaled, Buzeid Lehmad et Meisur, ont contesté le résumé de la police judiciaire marocaine, puisque, comme on l'a montré, les aveux des prisonniers ont été obtenus sous la torture et n'a pas respecté le délai de la garde, de sorte qu'ils demandent l'annulation de ces confessions. De même, il a été demandé un examen médico-légal de tous les prisonniers. Cette demande a été acceptée et a été donnée à l'équipe médicale qui effectuera les examens, l'équipe sera composée d'un psychologue, un chirurgien orthopédique et médico-légal, et du directeur de l'hôpital de Rabat. Après son retrait pour délibérer le tribunal a décidé de suspendre le procès jusqu'au 13 mars, après quoi la défense a demandé la libération conditionnelle des prisonniers jusqu'à ce jour du jugement, demande qui a également été rejetée par le tribunal. La situation à l'extérieur de la cour reste tendue avec des attaques par les «hordes de voyous» engagées par le régime marocain contre les Sahraouis présents qui expriment sans violence leur soutien aux prisonniers politiques, exigeant leur libération et le droit des habitants du Sahara Occidental à l'autodétermination. Selon les informations de l'Equipe Media chargée de la couverture du procès, Aafaf Husseini Mohamed Fadel, un Sahraoui, qui est tombé en pâmoison. En outre, elle signale que les autorités marocaines ont empêché l'entrée au procès des frères Ahmed Sbai et Abdullah Mohamed Salem Abhah et Boujlal, la famille du prisonnier politique Mohamed Bani, en dépit de leur participation aux deux sessions précédentes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire