C'était il y a exactement 5 ans, jour pour jour.
C'était la veille du référendum du 1er juillet 2011 sur la constitution.
Voyez tout ce qui s'est passé ensuite.
C'était la veille du référendum du 1er juillet 2011 sur la constitution.
Voyez tout ce qui s'est passé ensuite.
Je suis tellement fier d'avoir appartenu à cette petite 3issaba d'étudiant(e)s magnifiques, Capdema | Cap Démocratie Maroc,
parce que j'y ai connu tant de mes amis, et que nous nous sommes tant
enthousiasmés, nous avons tant appris et tant travaillés ensemble et je
peux aujourd'hui dire ceci : nous avions parfaitement raison. Mot pour
mot.
En cinq ans, ceux qui nous gouvernent semblent n'avoir rien appris, ou alors tout oublié.
Politiquement, les quelques avancées promises par la constitution ont été majoritairement vidées de leur sens par des lois organiques scélérates, adoptées ou en cours d'adoption.
Économiquement, les concentrations oligarchiques et les conflits d'intérêts n'ont jamais été aussi frappants dans les secteurs les plus influents de l'économie : banques et assurances, énergie, télécom, agriculture, BTP etc.
La société qui en résulte est aujourd'hui inquiétante.
Ce qu'elle annonce demain est effrayant.
Fermement opposé à la possibilité même de l'émergence d'une opposition crédible, le makhzen joue encore une fois la stratégie du "moi ou le chaos". C'est sa spécialité depuis le 18ème siècle. Et c'est également notre malheur public : en réalité, nous sommes en bonne voie d'avoir les deux.
Le makhzen et le chaos.
A ceux qui estiment encore que la constitution est une affaire abstraite, sachez que c'est au contraire la condition première à l'existence des institutions légales et rationnelles qui peinent tant à voir le jour chez nous.
Quand on s'intéresse à n'importe lequel des maux publics, la réponse en définitive est dramatiquement simple : l'abus et l'irresponsabilité du pouvoir.
Maintenant que cette constitution a été adoptée, il n'en reste pas moins que c'est la nôtre.
La loi fondamentale du pays, à laquelle nous devons tous allégeance et respect, parce que c'est la première condition de l'existence d'un État de droit.
Ce qui n'empêche pas de vouloir l'amender, et d'y travailler.
Enfin, il y a cinq ans, nous avions raison.
Mot pour mot.
En cinq ans, ceux qui nous gouvernent semblent n'avoir rien appris, ou alors tout oublié.
Politiquement, les quelques avancées promises par la constitution ont été majoritairement vidées de leur sens par des lois organiques scélérates, adoptées ou en cours d'adoption.
Économiquement, les concentrations oligarchiques et les conflits d'intérêts n'ont jamais été aussi frappants dans les secteurs les plus influents de l'économie : banques et assurances, énergie, télécom, agriculture, BTP etc.
La société qui en résulte est aujourd'hui inquiétante.
Ce qu'elle annonce demain est effrayant.
Fermement opposé à la possibilité même de l'émergence d'une opposition crédible, le makhzen joue encore une fois la stratégie du "moi ou le chaos". C'est sa spécialité depuis le 18ème siècle. Et c'est également notre malheur public : en réalité, nous sommes en bonne voie d'avoir les deux.
Le makhzen et le chaos.
A ceux qui estiment encore que la constitution est une affaire abstraite, sachez que c'est au contraire la condition première à l'existence des institutions légales et rationnelles qui peinent tant à voir le jour chez nous.
Quand on s'intéresse à n'importe lequel des maux publics, la réponse en définitive est dramatiquement simple : l'abus et l'irresponsabilité du pouvoir.
Maintenant que cette constitution a été adoptée, il n'en reste pas moins que c'est la nôtre.
La loi fondamentale du pays, à laquelle nous devons tous allégeance et respect, parce que c'est la première condition de l'existence d'un État de droit.
Ce qui n'empêche pas de vouloir l'amender, et d'y travailler.
Enfin, il y a cinq ans, nous avions raison.
Mot pour mot.
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