Yousra,
25 ans est une réfugiée syrienne qui vient d’arriver au Maroc, avec son
mari et ses deux petites filles. Arrivée à prix fort, parce que le
voyage de cette famille du nord d’Idlib
fut long et couteux. Ils ont dû quitter leur village fréquemment
bombardé et détruit pour passer par les Soudan et ensuite l’Algérie avant
de traverser la frontière par des passeurs. La famille de Yousra est
venue à Casablanca au quartier Farah Salam où réside son beau-frère et
sa famille. Yousra a une grossesse débutante de deux mois environ, et
bien évidement cette grossesse s’est arrêtée.
Yousra a eu des saignements dans la nuit, la famille a consulté à l’hôpital de de Hay Hassani, le plus proche, elle a été vue par une sage-femme, et sans échographie ni demande de revenir le matin voir le gynécologue. On la fait rentrer chez elle, en lui disant que ce n’était pas grave. Certes le saignement fut minime, mais la famille ne fut pas rassurée. Dans la panique de la nuit, elle s’est adressée à une clinique. Vue par le médecin avec échographie, le diagnostic de fausse couche leur a été annoncé. Facture 600dh et devis pour le curetage 3000dh.
Cette famille saignée par la guerre et le long voyage, et juste hébergée par des proches, ne pouvait évidemment pas régler les frais de cette intervention. J’ai été contacté pour m’occuper de cette jeune femme, je l’ai fait venir à la clinique. Rachid Jankari a pris en charge les frais de la clinique et même insisté pour ramener le couple à Farah Salam, parce qu’il n’imaginait pas une femme qui a été au bloc avec anesthésie générale il y a quelques heures prendre le bus. Pour penser de la sorte, il faut se mettre à la place des malades.
Notre but est de faciliter la vie aux gens, réfugiés ou pas, ne pas les laisser mendier aux croisements des carrefours ou devant des mosquées pour assurer le prix d’une intervention au-dessus de leurs moyens. C’est notre philosophie d’entraide, celle qui permet aux individus de préserver leur dignité.
Yousra a eu des saignements dans la nuit, la famille a consulté à l’hôpital de de Hay Hassani, le plus proche, elle a été vue par une sage-femme, et sans échographie ni demande de revenir le matin voir le gynécologue. On la fait rentrer chez elle, en lui disant que ce n’était pas grave. Certes le saignement fut minime, mais la famille ne fut pas rassurée. Dans la panique de la nuit, elle s’est adressée à une clinique. Vue par le médecin avec échographie, le diagnostic de fausse couche leur a été annoncé. Facture 600dh et devis pour le curetage 3000dh.
Cette famille saignée par la guerre et le long voyage, et juste hébergée par des proches, ne pouvait évidemment pas régler les frais de cette intervention. J’ai été contacté pour m’occuper de cette jeune femme, je l’ai fait venir à la clinique. Rachid Jankari a pris en charge les frais de la clinique et même insisté pour ramener le couple à Farah Salam, parce qu’il n’imaginait pas une femme qui a été au bloc avec anesthésie générale il y a quelques heures prendre le bus. Pour penser de la sorte, il faut se mettre à la place des malades.
Notre but est de faciliter la vie aux gens, réfugiés ou pas, ne pas les laisser mendier aux croisements des carrefours ou devant des mosquées pour assurer le prix d’une intervention au-dessus de leurs moyens. C’est notre philosophie d’entraide, celle qui permet aux individus de préserver leur dignité.
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