Maintenant
que les électeurs britanniques ont dit bye bye à Bruxelles, le scénario
logique devrait être le suivant :
1-Un nouveau
référendum devrait être organisé pour demander aux électeurs s’ils veulent
rester dans le Royaume « uni ». Pas seulement aux Écossais, mais
aussi aux Irlandais du Nord, aux Gallois, aux Cornouaillais et aux Anglais
proprement dits. À terme, la « Grande-Bretagne » devrait
disparaître, au profit d’une confédération à laquelle les électeurs
devraient choisir de s’associer ou non. L’Écosse indépendante, puis
l’Irlande du nord indépendante, suivies du Pays de Galles, des Cornouailles
et de l’Angleterre avec Londres, auraient à choisir entre plusieurs
scénarios : faire partie soit d’une confédération des pays
« britanniques », soit de l’Union européenne, soit des deux.
L’Irlande du Nord aurait à choisir entre une indépendance pure et simple,
le rattachement à la République d’Irlande, au nouveau Commonwealth et/ou à
l’Union européenne.
2-La première
mesure à prendre par le gouvernement PSOE-Unidos Podemos qui sortira des
élections espagnoles du 26 juin, devrait être l’organisation d’un
référendum demandant aux électeurs : « Voulez-vous rester dans
l’Espagne telle qu’elle est et faire partie de l’UE à ce titre ?
Voulez-vous devenir indépendants et faire partie de l’UE ? »
3-Les électeurs du
Royaume de Belgique, des républiques italienne et française et des autres
États-nations devraient suivre le même chemin. Wallons et Flamands,
Bretons, Corses, Alsaciens, Occitans, Savoyards, Basques et Catalans,
Andalous et Cantabriens, Castillans et Valenciens, Sardes, Siciliens,
Lombards, Piémontais, Toscans et Vénitiens devraient pouvoir se prononcer
sur l’avenir qu’ils veulent, tout comme les Bavarois, les Carinthiens, les
Tyroliens, les Sames ou les Rroms.
Les populistes de
la perfide Albion ont réussi là où la gauche grecque avait échoué :
remettre en cause le « machin » de Bruxelles. Ils ont ouvert
une voie royale aux peuples du vieux continent pour imposer à la caste
eurocratique des banquiers et politiciens une autre Europe, celle des
peuples. Reste à savoir si les gauches du continent sauront tirer des
conclusions de l’échec des travaillistes britanniques à imposer la fausse
équation établissant une équivalence entre UE et progrès social.
L’ Europe verticale
des 28/27 est mourante, qu’elle crève ! Et vive l’Europe horizontale des
100 !
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