Par Mohammed Jaabouk , 21/8/2015
Les prochaines échéances électorales étaient au cœur
du discours du roi Mohammed VI du 20 août. Le souverain a appelé les
citoyens à aller voter pour le candidat qui une fois élu « se doit de
travailler chaque jour ».
La lourde charge des votants
Pour éviter que les scrutins du 4 septembre ne ressemblent aux précédents rendez-vous avec les urnes, le souverain a lancé un appel aux électeurs d’aller voter. « C’est une lourde charge qu’il vous incombe d’assumer. C’est un moyen que vous détenez entre les mains pour modifier la méthode de gestion quotidienne de vos affaires, ou de maintenir et consacrer la situation déjà en place, bonne ou mauvaise ».
Force est de constater que la réalité dicte sa propre loi. Les partis persistent à accréditer des individus ayant des antécédents judiciaires ou sur ceux qui pèsent de lourds soupçons de prévarication, de connivence ou même de trafic de drogue. Autant d’indicateurs qui éloignent davantage la perspective de la réconciliation des citoyens avec les politiques.
Il est certes facile de culpabiliser les formations politiques ou les citoyens démunis alors que les pouvoirs publics ne mettent pas assez de garde-fous pour interdire à des personnes de cet acabit de se présenter aux élections et par la suite gagner les présidences des communes, des mairies ou des régions. Le gouvernement Benkirane a d'ailleurs raté une occasion en or de mettre un peu d’ordre dans le système en autorisant des ex-trafiquants de drogue à se présenter aux prochaines élections.
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