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dimanche 23 août 2015

Elections : « Comme le médecin ou l’avocat, l’élu se doit de travailler chaque jour », affirme Mohammed VI


Les prochaines échéances électorales étaient au cœur du discours du roi Mohammed VI du 20 août. Le souverain a appelé les citoyens à aller voter pour le candidat qui une fois élu « se doit de travailler chaque jour ».
Mohammed VI a consacré la première partie de son discours du 20 août à l’occasion du 62ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple aux élections communales et régionales du 4 septembre. Le roi a insisté sur la responsabilité des citoyens de voter « en faveur du candidat qui remplit les conditions de compétence, de crédibilité et de disponibilité à se mettre au service de l’intérêt général ». Malheureusement, à l'heure du choix des élus ces critères sont souvent éclipsés face à l'argent ou aux considérations tribales. Ce qui affecte la qualité des services fournis par les communes et renforcent par la même occasion le camp de l’abstention.

La lourde charge des votants
Pour éviter que les scrutins du 4 septembre ne ressemblent aux précédents rendez-vous avec les urnes, le souverain a lancé un appel aux électeurs d’aller voter. « C’est une lourde charge qu’il vous incombe d’assumer. C’est un moyen que vous détenez entre les mains pour modifier la méthode de gestion quotidienne de vos affaires, ou de maintenir et consacrer la situation déjà en place, bonne ou mauvaise ».
Force est de constater que la réalité dicte sa propre loi. Les partis persistent à accréditer des individus ayant des antécédents judiciaires ou sur ceux qui pèsent de lourds soupçons de prévarication, de connivence ou même de trafic de drogue. Autant d’indicateurs qui éloignent davantage la perspective de la réconciliation des citoyens avec les politiques.
Il est certes facile de culpabiliser les formations politiques ou les citoyens démunis alors que les pouvoirs publics ne mettent pas assez de garde-fous pour interdire à des personnes de cet acabit de se présenter aux élections et par la suite gagner les présidences des communes, des mairies ou des régions. Le gouvernement Benkirane a d'ailleurs raté une occasion en or de mettre un peu d’ordre dans le système en autorisant des ex-trafiquants de drogue à se présenter aux prochaines élections.

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