Par Tony Gamal, Jeune Afrique, 18/5/2012
Scène du dernier film du réalisateur marocain Nabil Ayouch,
"Les chevaux de Dieu". © DR
Le quotidien d’un kamikaze
Extrait des Chevaux de dieu, de Nabil Ayouch
Et si le plus célèbre des réalisateurs marocains s’est autant intéressé aux attentats de Casablanca, c’est parce qu’il connaissait bien Sidi Moumen, d’où étaient originaires les jeunes kamikazes. Il y avait tourné quelques scènes d’un film précédant.
« Les habitants de ce quartier étaient dans mon souvenir très pacifistes, très ouverts, alors, lorsqu’il s’est passé les attentats de 2003, je n’ai pas compris. Quatorze gamins de Sidi Moumen se sont fait sauter. On se dit : “Non, ce n’est pas possible !” », ajoute Nabil Ayouch.
De père musulman et de mère juive, Ayouch s’était déjà intéressé aux questions de religions, avec son premier documentaire sorti en 2011, My Land. Il y traitait du conflit israélo-palestinien et de la manière dont il impactait les rapports entre juifs et musulmans.
Le réalisateur de 43 ans, qui a grandi à Sarcelles, a représenté à deux reprises le Maroc au Festival de Cannes : en 1997, avec son premier film Mektoub, et une seconde fois en 2000, avec Ali Zaoua.
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