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mercredi 16 novembre 2011

17-18-19 Nov. : Journées de mobilisation internationale pour la libération des détenus politiques au Maroc

Par Mamfakinch, 13/11/2011

Depuis le 20 février dernier, et pour handicaper et intimider le Mouvement populaire, le pouvoir marocain utilise à la fois la démagogie, les tentatives de pseudo-réformes et une répression ciblée, allant jusqu’au crime en passant par la torture et l’arrestation. Aux étudiants, lycéens, salariés, paysans et retraités manifestant pour l’amélioration de leurs conditions de vie, la réponse du pouvoir est toujours la même : arrestations arbitraires et tortures.
Les convocations policières, les enlèvements et les arrestations arbitraires se multiplient et n’épargnent presque aucune région du Maroc (Rabat, Salé, Casablanca, Fès, Tanger, Safi, Tiflet, Youssoufia, Ouazzane…). Les informations qui nous parviennent sont alarmantes. Les révélations des rescapé-e-s de l’escalades policière actuelle s’accordent à dénoncer les mauvais traitements, tortures et autres interrogatoires portant sur la liberté d’opinion et particulièrement sur le choix politique d’appeler au boycott des élections du 25 novembre.

Face à cette politique répressive, le Mouvement du 20 février résiste et s’amplifie. Il mobilise des femmes et des hommes qui ne peuvent plus supporter le mensonge des promesses, la servitude, la corruption, le mépris et le non droit. Malgré l’omerta et l’intimidation, il manifeste toutes les semaines dans plusieurs villes et tous les mois au niveau national.

A l’étranger, les Marocains se mobilisent aussi dans plusieurs villes (voir programme ci-dessous) pour faire connaître la portée de ces revendications pour la démocratie et dénoncer les complicités entre le makhzen et les gouvernements occidentaux.

Le collectif Mamfakinch se joint à cette initiative et appelle à une campagne de solidarité interactive pour la libération des détenus politiques et d’opinions. Nous suggérons aux internautes et aux bloggeurs d’y participer en nous envoyant leurs textes sur cet email contact@mamfakinch.com qu’on publiera durant les journées du 17, 18 et 19 novembre sur notre site.

Programme en France :

Paris :
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 Bonjour,
J’invite toutes les organisations qui soutiennent le Mouvement du 20 février à nous faire parvenir, au cas où elles ne peuvent être présentes, leurs messages de soutien qui seront lus lors de ce rassemblement.
Je vous remercie
Ayad Ahram  
 

 STOP À LA RÉPRESSION AU MAROC

Rassemblement artistique  en soutien aux prisonniers politiques marocains

A l'approche de l'échéance de la mascarade électorale du 25 novembre 2011, le régime marocain hausse le ton et accélère son escalade répressive. La cible ? Les militant-e-s du Mouvement marocain du 20 février et toutes les forces radicales qui militent pour une rupture totale avec l'absolutisme et le despotisme régnant au Maroc. 


Après l’échec de sa propagande visant soitde discréditer le Mouvement du 20 février, soit de tenter de redorer son blason par la prise de quelques initiatives politiques trompeuses destinées à rassurer ses donneurs d'ordre impérialistes dont il est le valet et l'allié privilégié dans le Maghreb, le pouvoir commence, face à la détermination et à l'amplification de la lutte du peuple marocain pour la dignité, la liberté et la justice sociale, à abattre ses cartes.

En effet, ces deux dernières semaines, le régime despotique et son appareil répressif montrent leurs dents en allant jusqu’à l’assassinat de manifestants et intensifient les intimidations et les arrestations à l'encontre des voix libres revendiquant une démocratie au Maroc. Les convocations policières, les enlèvements et les arrestations arbitraires se multiplient et n'épargnent presque aucune région de notre pays (Rabat, Salé, Casablanca, Fès, Tanger, Safi, Tiflet, Youssoufia, Ouazzane...)

Les informations qui nous parviennent de l'intérieur du pays sont très alarmantes. Elles témoignent de la férocité de la répression en cours. Les révélations courageuses des rescapé-e-s de l'escalades policière actuelle  s'accordent à dénoncer les mauvais traitements, tortures et autres interrogatoires portant sur la liberté d'opinion et particulièrement sur le choix politique d’appeler au boycott des élections du 25 novembre.
  Face à cette situation, le Mouvement Marocain du 20 février Paris / Île de France :

● Exprime son inquiétude quant à la recrudescence de la répression à l'intérieur du Maroc
● Adresse son entière solidarité aux détenu-e-s politiques et à leurs familles
●Exige la libération immédiate de tou(te)s les détenu-e-s politiques et à leur tête les militant-e-s du Mouvement marocain du 20 février.
● Exige du régime marocain de cesser immédiatement ses assassinats, arrestations, intimidations et autres atteintes aux droits humains fondamentaux y compris le respect du choix politique des citoyens de se positionner contre la participation et pour le boycott des élections prévues le 25 novembre.
● Alerte l'opinion publique internationale, et particulièrement française, sur les abus du pouvoir marocain contre les libertés fondamentales et les droits humains au Maroc
● Appelle les Marocains franciliens à rejoindre la lutte de notre peuple et son mouvement du 20 février pour faire valoir ses droits à la dignité, à la liberté et à la justice sociale. Il les appelle aussi à se mobiliser pour faire barrage à un éventuel et prévisible retour aux années de plomb qu'ils ont subies sous le règne du dictateur Hassan II
● Appelle tout-e-s les ami-e-s du Maroc, et à leur tête les forces démocratiques françaises, à être plus attentives à la situation actuelle dans ce pays en lui apportant, comme elles l'avaient si bien fait par le passé, leur soutien et leur solidarité.

Dans le cadre de la semaine de solidarité internationale et face au tournant répressif irresponsable que connaît le Maroc, le Mouvement Marocain du 20 février Paris/Ile-de-France vous appelle à un rassemblement artistique le :
 


Samedi 19 novembre de 15h à 17h
 à Belleville (métro Belleville)

Vive la lutte pacifique du peuple marocain
Vive le Mouvement Marocain du 20 février
Soutenu par :
AMF, ASDHOM, ATMF, FMVJ-France, Amis AMDH-Paris, APADM, FSCME, RIAS, Voie Démocratique, PSU, PADS, CAPDEMA, Cris des Marocains, TAMAYNUT, Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc, PCF, URIF-CGT, FSU-IDF, NPA, PIR, Forum Palestine Citoyenneté, PG, Manifeste des Libertés, Solidarité Maroc 05, MRE-International, ATTAC, FTCR, PCOT, Union syndicale Solidaires, Institut Mehdi ben Barka, MRAP, AFASPA, Maroc Solidarités Citoyennes.
Contact: Mohamed Jaite:  m.jaite@gmail.com
Avignon (Sud de France):
15 h : Rassemblement sur la place de l’horloge
16 h 30 : Débat « détention politique et situation sociale et économique au Maroc » avec le témoignage de Habiba Kabbouri, sœur du détenu politique Saddik Kabbouri
19 h : soirée musicale avec Said Zerouali et Afedjah: chansons engagées, repas( couscous).
Lieu : Impasse laure de nove 84000 Avignon

Montpellier :
De 9h à 12h30 à l’espace Martin Luther-King, Conférence dans le cadre de la quinzaine du tiers monde, avec entre autres Abel Haidoux du comité de soutien du 20 février Montpellier qui présentera le mouvement du 20 février et la situation des détenus politiques au Maroc, 27 boulevard Louis-Blanc, Montpellier (arrêt de tram Corum).
http://www.mamfakinch.com/journees-de-mobilisation-internationale-et-interactive-pour-la-liberation-des-detenus-politiques-et-d%E2%80%99opinions-au-maroc-17-18-et-19-novembre/
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 Communiqué du Conseil National d’Appui au Mouvement du 20 février (CNAM)
Dénonce les agressions, les provocations, les interrogatoires et les arrestations abusives qui ont touché plusieurs membres du Mouvement du 20 février.
La commission de suivi du CNAM s’est réunie le 31 octobre 2011, et après avoir épuisé l’ordre du jour, elle a décidé de
communiquer à l’opinion publique ce qui suit :
· Sa fierté de voir le Mouvement du 20 février montrer une grande militance et sa condamnation des interventions répressives qui ont accompagné quelques manifestations militantes telles que celle organisée devant la cour d'appel de Fès, le 30 octobre dernier, causant plusieurs blessés parmi les militantes et militants du Mouvement du 20 février et les forces qui l’appuient.
· Ses sincères condoléances à la famille du militant martyr Kamal Hassani qui a été assassiné à Bni Bouayach-El Hoceima le 27 octobre 2011, ainsi qu’à toutes et tous ses camarades du Mouvement du 20 février et de l’ANDCM.
· Sa ferme condamnation de ceux qui ont commis ce crime tout en considérant que la protection et l’appui apportés par les autorités aux éléments et aux pratiques « baltagis » confirment leur utilisation comme des forces de répression parallèles non officielles et démentent les prétendus engagements de l’Etat quant à la garantie du droit à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité personnelle, et du droit à la liberté d’opinion et de manifestation. La commission exige l’ouverture d’une enquête objective et transparente sur les circonstances de ce crime en établissant les responsabilités pour condamner les responsables.


· Sa ferme indignation quant aux agressions, intimidations, interrogatoires et arrestations abusives qui ont touché plusieurs membres du Mouvement du 20 février dont :
. Abou Chita Msaaïf, membre de la commission de suivi du CNAM, qui a fait l'objet d'une convocation et d'un interrogatoire le mercredi 26 octobre 2011 avant qu'il ne soit empêché de rejoindre son lieu de travail au centre
d'études nucléaires à Maamoura, le lundi 31 octobre 2011, et informé d'une décision arbitraire de le muter à un autre
service.
. Hilana Rizki, militante du Mouvement du 20 février à Rabat, a été enlevée le dimanche 23 octobre au soir devant un
restaurant du quartier Hassan par des agents de sureté en civil avant d’être emmenée de force dans un commissariat de police où elle a été interrogée sur son appartenance au Mouvement.
. Bouchta Bouziane, membre du Conseil, a été agressé sauvagement de la part de quelques baltagias à Salé.
. Rochdi El Aoula, Jamal El Asri, Boubker Khamlichi, Mohamed Serroukh, Hicham Choukir et Mohamed Ajouaou, tous membres de la coordination de Tanger, ainsi qu’Abou Ammar Tafnaout, Noursalam Kertachi, Hicham Choladi et Ibrahim Ghebbar, membres de la coordination du 20 février de Casablanca, ont été convoqués le mercredi 26 octobre par les services sécuritaires.
. Youssef Midaoui, membre de la coordination de Salé, a été convoqué et interrogé par la police. Il a été tabassé pendant son interrogatoire.
. Adil Alkoratti, membre de la coordination de Ouazzane a été convoqué et interrogé par les autorités.
. Massoud Aboufariss, Hassan Ouaziz et Ahmed Tayassir, membres de la coordination du 20 février de Youssoufia, ont
été arrêtés le 31 octobre 2011 et conduits au siège de la police judiciaire qui les a présentés au procureur général de
la Cour d'appel de Safi.


La commission de suivi du CNAM20 février, tout en condamnant ces atteintes graves aux droits et libertés et ces pratiques répressives et intimidantes que mène le pouvoir contre le Mouvement du 20 février, exprime sa solidarité avec les victimes de ces atteintes et demande aux autorités et services concernés de leur mettre fin car ces agressions, ces intimidations, ces interrogatoires ou aussi ces arrestations abusives ne sauront empêcher le Mouvement du 20 février de continuer pour débarrasser notre pays du despotisme et de la corruption et pour la réalisation de la vraie démocratie et la justice sociale.
La commission de suivi réaffirme enfin que la sauvegarde de la diversité du Mouvement et de son unité basée sur l’engagement de tous à respecter les revendications et slogans du Mouvement est la seule voie pour leur satisfaction.
La commission réitère son appel à rester fidèle à l’esprit du Mouvement et d’être responsable pour le défendre et le garder démocratique, indépendant, unitaire, de masse, combattant et pacifique tout en évitant toutes les dérives qui puissent porter atteinte à l’unité du Mouvement et de sa diversité.
La Commission du suivi du CNAM 20 février
Rabat, le 31 octobre 2011

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