par Isabelle Bley 19/10/2011
De g. à dr., les représentants de RESF : Bernard Voiry, Nicole Mathieu, Anne-Marie Delcamp et Roger Hillel. © Photo MSH
Réseau éducation sans frontières, RESF, continue son combat pour la régularisation de familles
sans papiers en France
Seize enfants scolarisés de 2 à 16 ans
Onze familles, au sein desquelles on compte seize enfants scolarisés dans treize établissements à Perpignan et Prades, de la maternelle au lycée, sont concernées par cette situation des plus précaires. Sans papiers, les parents ne peuvent pas travailler, n'ont souvent pas de logement ou alors de fortune. Une vie difficile pour tous, petits et grands, un quotidien rempli d'incertitudes, avec cet espoir d'obtenir un jour l'asile politique.
Originaires du Kosovo, d'Azerbaïdjan, d'Arménie, du Maroc, d'Algérie ou encore de Géorgie, ces familles et leurs enfants scolarisés ont trouvé un soutien auprès de RESF (Réseau Education Sans Frontières) : les membres de ce groupe d'associations ont choisi d'aller informer les professeurs, parents et élèves en organisant des réunions afin d'expliquer la situation, les risques de placement en centre de rétention ou de reconduite à la frontière de toutes ces personnes.
Mobilisation citoyenne
Une réelle mobilisation s'est fait jour dans les établissements scolaires et dans les quartiers : des pétitions ont été lancées par des comités de soutien dans les écoles Blum, d'Alembert, Rolland, Rousseau, au collège La Garrigole ou encore au lycée Lurçat. RESF a demandé à être reçu en préfecture, aujourd'hui à 18 h, pour remettre ces pétitions et reparler des dossiers de ces familles. Pour les soutenir, les représentants espèrent rassembler un maximum de monde autour des familles et de leurs enfants, sur le quai Sadi-Carnot, pour une "mobilisation citoyenne, en musique".
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