Pétition :
Soutien à la ferme de vie du Bersac dans les Hautes Alpes
http://www.petitiononline.com/BERSAC10/petition.html
texte:Avec le collectif de soutien à la ferme de vie du Bersac, nous disons:
"NON A LA FERMETURE DE LA FERME DES VIGNES DU BERSAC !
NON A L'IMPLANTATION D'UNE CUISINE CENTRALE SUR CE SITE !"
Depuis 1986, la ferme de vie du Bersac accueille un petit groupe de personnes atteintes d'un handicap mental.
Certains habitent dans cette petite structure depuis une vingtaine d'années.
Récemment, l'ADSEA (Association Départementale pour la Défense et la Sauvegarde des Enfants et Adultes), association gestionnaire de ce lieu de vie, projette la construction d'une cuisine centrale sur le terrain même de la ferme.
Cette implantation implique, de fait, que les résidents soient délogés.
Cela signifie également que les personnes qui travaillent dans cette structure soient redéployées et se voient contraintes de repostuler pour l'association gestionnaire.
Ce type de structure d'accueil, unique dans le département et l'une des dernières en France, permet pourtant d'amener les personnes handicapées vers une autonomie plus importante et un mieux-être évident grâce à son environnement privilégié (animaux, jardin potager, terrasse, activités d'extérieures et de village).
Retirer ces personnes de leur lieu de vie se ferait au détriment de la qualité de leur accompagnement, ce serait leur ôter leurs repères et porter atteinte à leur condition humaine.
C'est pourquoi, il est nécessaire de pérenniser la ferme des Vignes.
"NON A LA FERMETURE DE LA FERME DES VIGNES DU BERSAC !
NON A L'IMPLANTATION D'UNE CUISINE CENTRALE SUR CE SITE !"
Depuis 1986, la ferme de vie du Bersac accueille un petit groupe de personnes atteintes d'un handicap mental.
Certains habitent dans cette petite structure depuis une vingtaine d'années.
Récemment, l'ADSEA (Association Départementale pour la Défense et la Sauvegarde des Enfants et Adultes), association gestionnaire de ce lieu de vie, projette la construction d'une cuisine centrale sur le terrain même de la ferme.
Cette implantation implique, de fait, que les résidents soient délogés.
Cela signifie également que les personnes qui travaillent dans cette structure soient redéployées et se voient contraintes de repostuler pour l'association gestionnaire.
Ce type de structure d'accueil, unique dans le département et l'une des dernières en France, permet pourtant d'amener les personnes handicapées vers une autonomie plus importante et un mieux-être évident grâce à son environnement privilégié (animaux, jardin potager, terrasse, activités d'extérieures et de village).
Retirer ces personnes de leur lieu de vie se ferait au détriment de la qualité de leur accompagnement, ce serait leur ôter leurs repères et porter atteinte à leur condition humaine.
C'est pourquoi, il est nécessaire de pérenniser la ferme des Vignes.
Extraits du blog: nonalafermeturedubersac@hotmail.fr
Dimanche 15 août
Un appel à discussion publique nous a permis de rencontrer encore de nouvelles personnes qui, malgré la pluie, sont venues s’impliquer dans le débat
Ça a été, pour le Collectif de soutien contre la fermeture de la ferme de vie « Les vignes du Bersac » l’occasion de présenter un nouveau texte (brochure disponible sur demande) qui décortique le fonctionnement de l’ADSEA 05, qui « gère » le handicap comme le ferait une entreprise.
Les discussions de cet après-midi étaient centrées sur l’avenir des résident-es de la Ferme du Bersac et se sont élargies aux thématiques des lieux de vie, aux microstructures, à la dés-institutionalisation des structures et des personnes ; à la lutte anti-psychiatrique et aux luttes sociales.
Un petit concert de « Salem Singers » a clôturé la soirée.
Lundi 16 août
Aujourd’hui il y a eu une lecture publique sur l’esplanade de la paix à Gap et dans diverses rues de la ville. Les orateurs publics ont utilisés comme support l'un des numéros de la revue « Sans Remède », publication à propos de la psychiatrie (du point de vue anti-psychiatrique) et une lettre rédigée par la soeur d'une des résidente du Bersac.
Certains mots de ces témoignages d’écorchés résonnaient étrangement dans ce quartier commercial, où il fait bon flâner, portefeuille au vent… Les mots ont donc facilité la curiosité et l’intérêt de nombreux-ses passant-es, et le dialogue a une fois de plus été fructueux.
S’en est suivie une visite au Conseil Général, où le directeur général des services par intérim & la directrice de cabinet nous ont reçu de façon bienveillante, & ont bienveillamment pris note de l’historique du Bersac, & de la situation actuelle. A la question du positionnement du Conseil sur les suites à donner a la ferme, il nous a été répondu qu’il était impossible d’en donner, que les personnes en notre présence n’avaient pas pouvoir de décision etc etc. Il nous a également été demandé comment nous pouvions être sûr-es de la fermeture de la ferme puisque « la décision de l’ADSEA de fermer la ferme n’est peut-être pas applicable » (dixit le directeur par intérim) : ha bon ?... rappelons que la ferme est murée.
Suite des lectures publiques, collage en ville de la lettre ouverte aux directeurs de l’ADSEA, distribution de tracts…. Encore une fois, de l’intérêt & de l’indignation. La lutte continue.
Mardi 17 août :
Le collectif a fait un bilan de la lutte du Bersac et nous avons décidé de continuer à diffuser largement ce conflit et va organiser en Septembre la suite.
Une mobilisation aura lieu le 09 Septembre à 17h00 et sera suivie d'une conférence publique (20h00).
Le programme est en cours de préparation.
Une seconde journée de mobilisation est prévue le 15 Octobre.
Au l'heure des élans dinatoires, quelques uns d'entre nous se sont rendus à Chorges afin de faire, en musique, de la diffusion d'informations.
A notre grande surprise et au moment d'un collage d'affiche intempestif, un policier, en costume, nous a interpellé et s'est résolu à obtenir des noms et prénoms. Heureusement, Guillaume Lebel, le plus vaillant d'entre nous, s'est à nouveau désigné et nous espérons que les charges contre lui ne seront pas trop importantes.
Pour information, le collectif a été invité à intervenir au 3ème Congrès des Travailleurs Sociaux organisé par Psychasoc (J. Rouzel) et dont le thème est, cette année, « Résistance au travail ».
Nous espérons, par ce biais et par tous les autres, pouvoir faire connaître cette lutte le plus largement possible afin que les résident-es puissent retrouver leur lieu de vie et que les micro-structures soient reconnues en France et ailleurs avec toute l'importance qu'elles portent.
Le collectif a fait un bilan de la lutte du Bersac et nous avons décidé de continuer à diffuser largement ce conflit et va organiser en Septembre la suite.
Une mobilisation aura lieu le 09 Septembre à 17h00 et sera suivie d'une conférence publique (20h00).
Le programme est en cours de préparation.
Une seconde journée de mobilisation est prévue le 15 Octobre.
Au l'heure des élans dinatoires, quelques uns d'entre nous se sont rendus à Chorges afin de faire, en musique, de la diffusion d'informations.
A notre grande surprise et au moment d'un collage d'affiche intempestif, un policier, en costume, nous a interpellé et s'est résolu à obtenir des noms et prénoms. Heureusement, Guillaume Lebel, le plus vaillant d'entre nous, s'est à nouveau désigné et nous espérons que les charges contre lui ne seront pas trop importantes.
Pour information, le collectif a été invité à intervenir au 3ème Congrès des Travailleurs Sociaux organisé par Psychasoc (J. Rouzel) et dont le thème est, cette année, « Résistance au travail ».
Nous espérons, par ce biais et par tous les autres, pouvoir faire connaître cette lutte le plus largement possible afin que les résident-es puissent retrouver leur lieu de vie et que les micro-structures soient reconnues en France et ailleurs avec toute l'importance qu'elles portent.
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