Par la CNT, 18/10/2009
Depuis début septembre 850 mineurs de l’OCP (entreprise étatique qui extrait du phosphate), dans la région de Khouribga, sont en grève. Ce mouvement est la conséquence de leurs licenciements secs pour leur refus d’accepter les nouvelles conditions de travail au sein de l’entreprise.
En effet, la Direction de l’OCP entend revenir sur des acquis sociaux (CDI, salaire, sécurité sociale). Or ces droits, les mineurs les ont conquis dans le passé au prix de luttes souvent très dures. Parmi cette remise en cause, il y a entres autres l’idée de systématiser des CDD (contrats à la semaine) et de diviser les salaires par deux.
Le mouvement de grève est soutenu au Maroc par nombres d’organisations dont l’AMDH (Association marocaine des Droits de l’Homme), l'ANDCM et le syndicat UMT.
Comme cela arrive souvent au Maroc, ce qui prouve que le Maroc de Mohamed VI n’est pas très éloigné de la réalité des "années de plomb" du Maroc des années 80 et de Hassan II, la seule réponse est la politique de la matraque. La police attaque systématiquement tous les rassemblements de soutien. Les leaders syndicaux de l’OCP sont emprisonnés et torturés. Quatre d’entre eux passeront d’ailleurs en procès en novembre pour atteinte "à l’ordre public".
La CNT en tant qu’organisation se réclamant de la lutte des classes et de l’internationalisme entend apporter tout son soutien aux mineurs en grève de l’OCP.
La CNT fait d’ailleurs partie du Comité de soutien aux mineurs.
La CNT exige :
- La réintégration des 850 mineurs licenciés abusivement ;
- Le respect des droits syndicaux au sein de l’OCP et ses filiales ;
- La libération immédiate des syndicalistes inculpés.
Afin de contribuer au succès de la lutte légitime des mineurs contre l’arrogance des riches, la CNT multipliera dans les semaines à venir diverses actions de solidarité.
UN COUP CONTRE L’UN D’ENTRE NOUS EST UN COUP CONTRE NOUS TOUS ET TOUTES !
Depuis début septembre 850 mineurs de l’OCP (entreprise étatique qui extrait du phosphate), dans la région de Khouribga, sont en grève. Ce mouvement est la conséquence de leurs licenciements secs pour leur refus d’accepter les nouvelles conditions de travail au sein de l’entreprise.
En effet, la Direction de l’OCP entend revenir sur des acquis sociaux (CDI, salaire, sécurité sociale). Or ces droits, les mineurs les ont conquis dans le passé au prix de luttes souvent très dures. Parmi cette remise en cause, il y a entres autres l’idée de systématiser des CDD (contrats à la semaine) et de diviser les salaires par deux.
Le mouvement de grève est soutenu au Maroc par nombres d’organisations dont l’AMDH (Association marocaine des Droits de l’Homme), l'ANDCM et le syndicat UMT.
Comme cela arrive souvent au Maroc, ce qui prouve que le Maroc de Mohamed VI n’est pas très éloigné de la réalité des "années de plomb" du Maroc des années 80 et de Hassan II, la seule réponse est la politique de la matraque. La police attaque systématiquement tous les rassemblements de soutien. Les leaders syndicaux de l’OCP sont emprisonnés et torturés. Quatre d’entre eux passeront d’ailleurs en procès en novembre pour atteinte "à l’ordre public".
La CNT en tant qu’organisation se réclamant de la lutte des classes et de l’internationalisme entend apporter tout son soutien aux mineurs en grève de l’OCP.
La CNT fait d’ailleurs partie du Comité de soutien aux mineurs.
La CNT exige :
- La réintégration des 850 mineurs licenciés abusivement ;
- Le respect des droits syndicaux au sein de l’OCP et ses filiales ;
- La libération immédiate des syndicalistes inculpés.
Afin de contribuer au succès de la lutte légitime des mineurs contre l’arrogance des riches, la CNT multipliera dans les semaines à venir diverses actions de solidarité.
UN COUP CONTRE L’UN D’ENTRE NOUS EST UN COUP CONTRE NOUS TOUS ET TOUTES !
Vous n'avez rien compris du tout car ce que vous racontez concernant ces 850 agents en régie à l'OCP ne correspond absolument pas à la réalité. Vous êtes tout à fait à côté. Si vous voulez savoir la réalité, contactez moi directement pour vous l'enseigner. ça vous manque l'enseignement je crois.
RépondreSupprimer