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mercredi 24 juin 2009

Lâche agression et abus de pouvoir

par Ali Fkir, militant de l’AMDH et du Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ), 24/6/2009

Une jeune journaliste a demandé par écrit le soutien de l’AMDH – section de Mohammedia.
Je résume ses propos et j’exprime mon indignation, et ma solidarité avec la victime.
De retour de son travail tard la nuit, la jeune Fatima Abouzzit, journaliste du quotidien « Le SOIR ECHO », fut agressée par un individu connu pour ses antécédents dans le quartier Derb Chabab à Mohammedia Al Alia. La police n’a pas fait jusqu’à présent son travail, pour la simple raison que l’agresseur à un frère bien placé dans la police.
Il parait que le PV de la police parle d’une altércation (échange de coups…) entre Fatima et le colosse. Et oui, c’est un véritable colosse selon les gens qui le connaissent. Quelle aberration !!.
Aujourd’hui le dossier traîne toujours. Fatima qui souffre de traumatisme crânien, qui a des difficultés à voir avec son œil droit suite à cette lâche agression, en plus de souffrances morales, car après l’agression physique dans la rue, elle a été intimidée et insultée au commissariat. Selon Fatima, l’agresseur lui dérobé 500 dh.
Fatima s’est adressée le 23 juin 2009 à la section de l’AMDH de Mohammedia. Le bureau de la section a décidé d’écrire au commissaire principal local et au procureur du roi.
Fatima est soutenue par les journalistes du « SOIR ECHOS », et du groupe « AL MASSAE ».
L’AMDH- section de Mohammedia est décidée à suivre cette grave affaire. Des responsables de la polices interviennent pour défendre un individu dangereux, essaient d’étouffer l’affaire, et terrorisent une journalise dont le seul crime est de rentrer seule chez elle la nuit, après une journée de travail.
Malgré un certificat médical de 30 jours délivré à la victime, l’agresseur est toujours en liberté. Il se sent protéger par son frère bien placé dans la police.
C’est scandaleux ! Des agresseurs qui se sentent au dessus de la loi !

Un journaliste Du « SOIR » a résumé l’agression et les tergiversations policières dans ce qui suit :
«
Mohammedia.
La police protège un harceleur ?!

· Harcelée, agressée puis volée par le frère d’un policier, une journaliste crie injustice.
Pourquoi la police protège-t-elle un harceleur et agresseur à Mohammedia ? Est-il au-dessus de la loi ? Parait-il, au commissariat de police «permanence» l’accusé se transforme en coupable. Tout dépend de son statut social. Après quatre jours de son agression physique en plein public, notre confrère, Fatima Abouzzit, journaliste du quotidien le Soir Echos, attend toujours son droit. Son dossier semble être bloqué pour des raisons «non confidentielles » : son agresseur serait le frère d’un «haut gradé» au ministère de l’Intérieur. Ce dernier avait tenté de l’obliger par tous les moyens à renoncer à sa plainte contre son frère en la maltraitant au commissariat de permanence, samedi soir, où elle est resté jusqu’à 4heures du matin. Plus de 6 heures au commissariat pour déposer une plainte contre l’individu qui l’a défigurée. Pire : l’agresseur n’est resté que quelques bonnes minutes auxquelles il avait droit à un traitement «haut de gamme». Une fois à l’hôpital, un certificat médical lui a été refusé. Ce qui montre la «puissance» et «l’abus de pouvoir» de l’agresseur et son frère. «Sommes-nous vraiment au pays des droits et de la justice ? », s’interroge la jeune journaliste. «Une question qui mérite bien une réflexion surtout à Mohammedia où les abus de pouvoirs sont flagrants », précise un responsable de l’AMDH à la ville qui a adopté son affaire. «Le coupable doit payer pour sa barbarie. Personne n’est au-dessus de la loi.», enchérit le responsable. La police judiciaire de la ville est entrée hier en jeu : «Un commissaire de la BNPJ, connu de son intégrité, m’a promis de résoudre mon problème et de punir le coupable. Il m’a affirmé que personne n’échappe à la justice », affirme la victime un peu soulagée »

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