L’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a dénoncé la recherche pétrolière illégale effectuée par la compagnie suisse Glencore au large du territoire occupé du Sahara occidental.
PUBLIE LE : 22/2/2017
D.R
L’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental, Western
Sahara Resource Watch (WSRW), a dénoncé la recherche pétrolière
illégale effectuée par la compagnie suisse Glencore au large du
territoire occupé du Sahara occidental.
L’Observatoire a souligné, dans un communiqué, que «Glencore accélère la recherche pétrolière offshore du Sahara occidental occupé», précisant que la compagnie a entrepris «d’autres études sismiques et conclu un contrat renouvelé sur un bloc au large du territoire occupé».
L’Observatoire a souligné, dans un communiqué, que «Glencore accélère la recherche pétrolière offshore du Sahara occidental occupé», précisant que la compagnie a entrepris «d’autres études sismiques et conclu un contrat renouvelé sur un bloc au large du territoire occupé».
Glencore
était déjà impliquée, il y a un an, dans des activités illégales
similaires, lorsqu’elle avait signé un accord avec l’occupant marocain
en 2016, est-il souligné. WSRW rapporte également que le navire d’étude
sismique à haute capacité, le BGP Prospector, détenu par une filiale de
la compagnie pétrolière chinoise CNPC, a entrepris des études sismiques
au large de la côte d’El-Aâyoun occupée, la capitale du Sahara
occidental, et qu’il avait, deux fois auparavant, entrepris des études
similaires.
L’exploration illégale se fait sur le bloc Foum Ognit, exploité par New
Age Energie, et dans lequel Glencore détient une participation de
18,5%. Citant des illustrations de l’office marocain des hydrocarbures
et des mines, l’ONHYM, l’Observatoire précise que «l’étude a lieu sur le
bloc n°176», ajoutant que «c’est la deuxième série d’études sismiques
sur le bloc Foum Ognit».En 2014-2015, la société sismique norvégienne SeaBird Eploration a entrepris une étude sur la même zone. La société avait par la suite résilié son contrat avec le Maroc, lorsqu’elle avait compris que ses activités étaient illégales.
La société norvégienne avait reconnu avoir fait «une erreur» et a dit se sentir «très inconfortable d’avoir contribué à soutenir une puissance d’occupation». WSRW rappelle que le Sahara occidental est sous occupation marocaine depuis 1975, et, par conséquent, toute exploration de son pétrole est un «viol» au droit international. «Aucun État au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. L'ONU a condamné l'occupation du Maroc.
La Cour internationale de justice a déclaré que le Maroc n'a aucun droit sur cette terre, et même la Cour de justice de l’Union européenne interdit l’exploitation de ses ressources», précise encore l’observatoire.
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