En plein air à Paris, un professeur bénévole donne des cours aux réfugiés
Voici le photo-reportage improvisé
d’Eric Coquelin, photographe et auteur engagé sur les questions de
démocratie contributive. Il s’est baladé sur la place de la Bataille
Stalingrad, pendant un cours de français donné bénévolement par un
membre du BAAM (Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants). Les
photos montrent des visages plein de curiosité et pourtant, ces visages
ont vu les horreurs de la guerre. Des clichés forts, qui vont à
l’encontre des stéréotypes même dont souffrent les migrants de tout
horizon.
Pour accompagner ces photos, le photographe a souhaité joindre à son reportage une lettre, à l’intention du professeur bénévole.
“Cher Monsieur,
Nous ne nous connaissons pas, et je ne sais même pas si nous nous recroiserons un jour. Même si j’ai une idée du lieu où vous retrouver, vous et vos amis bénévoles de l’association Baam (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants) qui donnez des cours de français aux migrants, place de la Bataille-de-Stalingrad à Paris… J’ai visité, sans faire de bruit, votre école à ciel ouvert et me suis arrêté dans votre ‘classe’. Frissons… Ce modeste témoignage pour vous remercier, vous encourager.”
E.C
Nous ne nous connaissons pas, et je ne sais même pas si nous nous recroiserons un jour. Même si j’ai une idée du lieu où vous retrouver, vous et vos amis bénévoles de l’association Baam (Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants) qui donnez des cours de français aux migrants, place de la Bataille-de-Stalingrad à Paris… J’ai visité, sans faire de bruit, votre école à ciel ouvert et me suis arrêté dans votre ‘classe’. Frissons… Ce modeste témoignage pour vous remercier, vous encourager.”
E.C
Le BAAM est une association née en 2015 composée de juristes,
professeurs, chercheurs, assistantes sociales, étudiants, citoyens
lambda qui veulent jouer un rôle dans l’accompagnement des migrants à
Paris. Afin de les protéger de la xénophobie et de l’indifférence, ils
agissent directement sur le terrain, en apportant chacun leurs
compétences à l’édifice. Ces bénévoles, au milieu des jungles et des
squats, sont le lien humain et citoyen de réfugiés qui reviennent à
peine d’une guerre, de massacres, ou de catastrophe écologique.
“Nous œuvrons et luttons pour un meilleur accueil des
réfugiés, demandeurs d’asile et sans papiers en France : un accueil dans
le respect de leurs droits, de leur dignité et de leur humanité.”
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