Ah,
si Cuba, aujourd'hui, ressemblait à Haïti ou Saint-Domingue,
démocraties corrompues, bordels flottants, où aucun droit humain n'est
respecté, comme toutes les bonnes âmes se réjouiraient...!
J'étais au Brésil, lors de l'épidémie de méningite, et ce sont les médecins cubains qui l'ont endiguée.
Bien sûr, bien sûr, Fidel Castro, etc... Mais Kennedy, Johnson, Reagan, Bush, les millions de morts qu'ont causés leurs guerres, qui, de ces bonnes âmes, a dit qu'ils n'étaient que des dictateurs et qu'ils ont ouvert plus de prisons, de charniers, de cimetières que le tout petit, tout petit Fidel (à ses idées) qui n'était même pas communiste, d'une toute petite île ?
Je sais, je sais. Aucune mort n'est tolérable. Mais Sarkozy en Lybie, Hollande en Syrie, n'ont-ils pas fait pire ? Les centaines de milliers de migrants qui sont à nos frontières, qui sont à Calais, que l'on traite comme du bétail, à qui l'on envoie, non pas des médecins cubains, ou des professeurs, mais des militaires, des policiers et des préfets, sont ils moins, sont-ils plus que les Cubains qui ont survécu à bientôt soixante années de boycott ?
Et Donald Trump n'est-il pas pire que le mort qui, comme le dirait César Vallejo, "sigue viviendo", continue à vivre... ?
J'étais au Brésil, lors de l'épidémie de méningite, et ce sont les médecins cubains qui l'ont endiguée.
Bien sûr, bien sûr, Fidel Castro, etc... Mais Kennedy, Johnson, Reagan, Bush, les millions de morts qu'ont causés leurs guerres, qui, de ces bonnes âmes, a dit qu'ils n'étaient que des dictateurs et qu'ils ont ouvert plus de prisons, de charniers, de cimetières que le tout petit, tout petit Fidel (à ses idées) qui n'était même pas communiste, d'une toute petite île ?
Je sais, je sais. Aucune mort n'est tolérable. Mais Sarkozy en Lybie, Hollande en Syrie, n'ont-ils pas fait pire ? Les centaines de milliers de migrants qui sont à nos frontières, qui sont à Calais, que l'on traite comme du bétail, à qui l'on envoie, non pas des médecins cubains, ou des professeurs, mais des militaires, des policiers et des préfets, sont ils moins, sont-ils plus que les Cubains qui ont survécu à bientôt soixante années de boycott ?
Et Donald Trump n'est-il pas pire que le mort qui, comme le dirait César Vallejo, "sigue viviendo", continue à vivre... ?
Malgré
une économie en souffrance, les privations et le déni de liberté, le
peuple cubain dispose de certains avantages rares en ce monde, observent
les médias: un accès gratuit aux soins et l’école pour tous. Et sous
Raúl, le régime s’assouplit (un peu).
courrierinternational.com
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