Cher·e
adhérent·e,
Attac
appelle à soutenir la manifestation des organisations de chômeurs et de précaire
qui, comme tous les ans depuis décembre 2003, aura lieu le premier samedi de
décembre. Rendez-vous le 3 décembre 2016 à Paris et dans d’autres villes
de France (Toulouse, Nantes, Besançon, Bordeaux, Rennes, etc.).
Avant
la reprise des négociations avec le Medef et le gouvernement sur l’assurance
chômage, Contre toutes les attaques aux droits des travailleurs,
des chômeurs et des précaires, Pour la réduction du temps de
travail et des emplois pour tous respectueux des droits des travailleurs, Pour la revalorisation des minima sociaux à des niveaux suffisants
pour les privés d’emploi et précaires sans perte des autres droits, Soutenons la manifestation des organisations de chômeurs et de
précaires.
Appel
2016
aura été riche en reculs sociaux et en luttes. D’abord l’échec de la négociation
de l’assurance chômage et bien évidemment le passage en force de la loi travail,
malgré de gigantesques mobilisations.
Rien
n’y fait, ni les déclarations, ni le chantage du Medef, ni les mesurettes, ni
les cache misère, le chômage ne recule pas, pire l’UNEDIC annonce d’ores et déjà
son augmentation pour 2017.
Comment
s’étonner quand on sait que la seule politique économique à l’œuvre est basée
sur l’aide aux entreprises, sans contrepartie et sans obligations.
Le
CICE c’est des dizaines de milliards de cadeaux au patronat, ainsi PSA a perçu
80 millions d’euros pour 8 000 suppressions d’emplois, le service public n’y
échappe pas ; La Poste a reçu 297 millions d’euros pour 4 500 suppressions
d’emplois.
C’est
cette logique destructrice qu’il faut remettre en cause. Les vies qu’ils nous
font vivre sont à peine des survies, des parcours du combattant semés
d’embûches, des courses quotidiennes d’urgence en urgences.
La
réalité c’est ; 6,5 millions de chômeurs, 5,7 millions pour les seules
catégories A, B et C. On assiste à l’explosion de la catégorie B ce qui montre
le développement de la précarité, des petits boulots, des petits contrats, des
courtes missions, qui sont trop souvent le lot des femmes.
La
conséquence c’est des petits salaires, des revenus insuffisants, c’est plus de
pauvreté et de misère.
Et
ces chiffres qui sont des vies ne tiennent pas compte des radiations, des
découragés, des invisibles, de celles et ceux n’ayant aucun droit.
Tout
ce que les grands patrons et leurs alliés préconisent ne profite qu’à eux et
prépare la prochaine crise, tentons de faire le contraire : Réduction du temps
de travail, retraite à 60 ans maximum, le SMIC à 1 700 euros, l’indemnisation
décente de toutes les formes de chômage, la gratuité des transports, le
développement de tous les services publics et les moyens pour toutes et tous de
vivre dignement.
Urgence
vitale :
- > Une allocation exceptionnelle de 500 euros dite «
prime de Noël ».
- > L’arrêt des contrôles, des radiations et des trop
perçus.
- > Garantir aux chômeurs et précaires un revenu personnel
ayant le SMIC pour référence et la continuité des droits sociaux (retraite...).
- > L’arrêt des expulsions
Un
emploi c’est un droit- Un revenu c’est un dû !
Chômeurs,
précaires, intermittent·e·s, intérimaires, autres salarié·e·s, ensemble, Contre le chômage et les précarités Pour la justice sociale !
Signataires
Agir
ensemble contre le Chômage !, Association pour l’emploi, l’information et la
solidarité, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, CGT-Chômeurs ActuChômage, Attac, Cgt Spectacles, CIP-Idf, CNT-SO, CGT Interim,
Dal, Droits devant !!, Fondation Copernic, FSU, Marches européennes, CGT Pôle
emploi, Snu-Pôle-emploi, Sud- Pôle-emploi, Sud Education, US
Solidaires Alternative libertaire, Collectif Roosevelt, Ensemble !,Les Verts,
Lutte ouvrière, PCF, PG, NPA
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