A l’occasion de la
tenue de la COP22 au Maroc en novembre, nous proposons un débat sur les
conséquences de la crise climatique au Maroc en mettant en avant
l’impact des formes de développement économiques imposées par le
capitalisme dépendant. Celles-ci ont un coût social et écologique
important aussi bien dans les villes que dans les campagnes ; le Maroc
« utile » et le Maroc « inutile ».
Les
logiques de prédation, les pressions des institutions internationales
(FMI, Banque Mondiale), les intérêts des multinationales favorisent, à
un rythme accéléré, des crises/catastrophes sociales et écologiques.
Plusieurs exemples pourront l’illustrer : les conséquences de
l’agriculture d’exportation, des politiques touristiques, de
l’exploitation maritime, l’extension des industries chimiques, le
problème de l’eau et des déchets etc… Même les projets dits écologiques,
officiellement menés par le gouvernement et l’Etat, se révèlent être
une farce. On pourra le montrer à travers l’exemple du complexe solaire
d’Ouarzazate vendu à la communauté internationale comme un label
écologiste aux politiques de prédation.
Au-delà des constats faits, il faut noter que nombre de mobilisations
existant sur le terrain écologique sont en réalité étroitement liées aux
questions sociales. Il apparaît clairement que les luttes sociales et
écologiques sont indissociables. Il est donc important de réfléchir aux
alternatives possibles permettant une réelle émancipation.
Nous souhaitons partager ce moment de débat avec vous pour nourrir une
réflexion collective très peu présente sur le terrain politique.
Au local le "Jusqu’ici" : 169 Grande rue de la Guillotière,
Lyon 7ème (métro Garibaldi)
Le vendredi 21 octobre à 18H30.
P.-S.
Débat organisé par l’association "table rase" :
asso.tablerase[at]gmail.com
asso.tablerase[at]gmail.com
Documents associés à l'article :
- maroc_cop_22.pdf (PDF – 977.4 ko)
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