L’eurodéputé espagnole Paloma Lopez Bermejo a exhorté
l’Union européenne (UE) à revoir ses relations avec le Maroc à la
lumière des derniers développements dans la région, notamment après
l’expulsion du personnel civil de la Minurso des territoires occupés du
Sahara occidental.
Dans une question écrite adressée mercredi à la Commission européenne, Paloma Lopez a interpellé les responsables européens sur l’avenir des relations UE-Maroc, estimant nécessaire de ‘‘révoquer tous les accords commerciaux conclus’‘ avec ce pays jusqu’à ‘‘remettre en cause le statut privilégié’‘ qui lui a été accordé jusque-là en considérant le Maroc comme ‘‘un partenaire stratégique’‘ pour l’UE.
Le 20 mars 2016, plus de 80 membres du personnel civil de la Minurso ont quitté les territoires occupés du Sahara occidental sur injonction du Maroc qui entendait protester contre des propos du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors de sa récente visite dans la région.
Deux jours plus tard, le Maroc fait monter la tension d’un cran en fermant le bureau de liaison située à la ville de Dakhla occupée.
Considérant que ce précédant marocain ‘‘ viole le droit international’‘, l’eurodéputé a demandé à la Commission européenne des explications sur le dialogue entre l’UE et le Maroc au sujet de l’expulsion des membres de la Minurso, regrettant le refus opposé par les autorités marocaines à la visite de M. Ban dans les territoires du Sahara occidental occupés.
L’eurodéputé Paloma Lopez, vice- président de l’intergroupe de solidarité avec le peuple sahraoui au Parlement européen, a toujours plaidé pour le maintien de la Minurso et l’élargissement de son mandat à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, dénonçant à chaque fois, la répression des prisonniers politiques sahraouis et des manifestants pacifiques par les autorités marocaines d’occupation.
Dans une question écrite adressée à la chef de la diplomatie de l’UE, Paloma Lopez a interpellé Federica Mogherini sur l’assassinat le 27 février dernier d’un citoyen sahraoui par les forces d’occupation marocaines dans une zone démilitarisée du Sahara occidental.
Elle a exigé également de la Commission européenne des réponses concernant la situation des prisonniers politiques sahraouis, notamment celle de Yahia Mohamed El Hafed incarcéré depuis 2008 à Marrakech et d’autres prisonniers du groupe de Gdiem Izik, et les mesures à prendre pour leur garantir l’accès aux soins.
Incarcérés à la prison de Salé au Maroc, ces prisonniers ont entamé le 1er mars une grève de la faim illimitée pour protester contre leur détention arbitraire depuis plus de 5 ans.
Tous civils et militants pacifiques pour la liberté et l’autodétermination du peuple sahraoui, ils ont été condamnés par un tribunal militaire le 17 février 2013 à de très longues peines (de 20 ans jusqu’à perpétuité), sur la seule base d’aveux obtenus par la police sous la torture, comme l’ont attesté les accusés sans que les juges aient estimé utile d’enquêter sur ce point.
Les grévistes de la faim réclament en premier lieu la reconnaissance de leur statut de prisonniers politiques, et leur transfert à la prison d’El Aïoun, pour se rapprocher de leurs familles dont ils sont actuellement éloignés de plus de 1200 km. Ils demandent en outre l’annulation de ce ‘‘jugement inéquitable’‘, et leur libération immédiate en conséquence.
Dans une question écrite adressée mercredi à la Commission européenne, Paloma Lopez a interpellé les responsables européens sur l’avenir des relations UE-Maroc, estimant nécessaire de ‘‘révoquer tous les accords commerciaux conclus’‘ avec ce pays jusqu’à ‘‘remettre en cause le statut privilégié’‘ qui lui a été accordé jusque-là en considérant le Maroc comme ‘‘un partenaire stratégique’‘ pour l’UE.
Le 20 mars 2016, plus de 80 membres du personnel civil de la Minurso ont quitté les territoires occupés du Sahara occidental sur injonction du Maroc qui entendait protester contre des propos du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors de sa récente visite dans la région.
Deux jours plus tard, le Maroc fait monter la tension d’un cran en fermant le bureau de liaison située à la ville de Dakhla occupée.
Considérant que ce précédant marocain ‘‘ viole le droit international’‘, l’eurodéputé a demandé à la Commission européenne des explications sur le dialogue entre l’UE et le Maroc au sujet de l’expulsion des membres de la Minurso, regrettant le refus opposé par les autorités marocaines à la visite de M. Ban dans les territoires du Sahara occidental occupés.
L’eurodéputé Paloma Lopez, vice- président de l’intergroupe de solidarité avec le peuple sahraoui au Parlement européen, a toujours plaidé pour le maintien de la Minurso et l’élargissement de son mandat à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, dénonçant à chaque fois, la répression des prisonniers politiques sahraouis et des manifestants pacifiques par les autorités marocaines d’occupation.
Dans une question écrite adressée à la chef de la diplomatie de l’UE, Paloma Lopez a interpellé Federica Mogherini sur l’assassinat le 27 février dernier d’un citoyen sahraoui par les forces d’occupation marocaines dans une zone démilitarisée du Sahara occidental.
Elle a exigé également de la Commission européenne des réponses concernant la situation des prisonniers politiques sahraouis, notamment celle de Yahia Mohamed El Hafed incarcéré depuis 2008 à Marrakech et d’autres prisonniers du groupe de Gdiem Izik, et les mesures à prendre pour leur garantir l’accès aux soins.
Incarcérés à la prison de Salé au Maroc, ces prisonniers ont entamé le 1er mars une grève de la faim illimitée pour protester contre leur détention arbitraire depuis plus de 5 ans.
Tous civils et militants pacifiques pour la liberté et l’autodétermination du peuple sahraoui, ils ont été condamnés par un tribunal militaire le 17 février 2013 à de très longues peines (de 20 ans jusqu’à perpétuité), sur la seule base d’aveux obtenus par la police sous la torture, comme l’ont attesté les accusés sans que les juges aient estimé utile d’enquêter sur ce point.
Les grévistes de la faim réclament en premier lieu la reconnaissance de leur statut de prisonniers politiques, et leur transfert à la prison d’El Aïoun, pour se rapprocher de leurs familles dont ils sont actuellement éloignés de plus de 1200 km. Ils demandent en outre l’annulation de ce ‘‘jugement inéquitable’‘, et leur libération immédiate en conséquence.
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MONDE
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